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dimanche 27 novembre 2011

RD Congo: la police intervient violemment contre le cortège de Tshisekedi

KINSHASA - La police congolaise est intervenue violemment tard samedi soir contre le convoi du dirigeant d'opposition Etienne Tshisekedi, le candidat à la présidentielle de l'UDPS, dont le secrétaire général a été embarqué sans ménagement par les forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP à l'aéroport de Kinshasa.
Alors qu'il voulait quitter dans l'après-midi l'aéroport international Ndjili pour aller tenir un meeting interdit à Kinshasa, M. Tshisekedi avait été bloqué vers 16H00 GMT par un barrage de police de 4 pick-up et un camion blindé et grillagé en travers de la bretelle de sortie vers la capitale.
Vers 23H30 (22H30 GMT), alors que des discussions avaient été engagées entre la police et des représentants de la mission de l'ONU au Congo (Minusco) et que le barrage routier semblait en train d'être levé, des policiers ont voulu faire partir de force la vingtaine de voitures du convoi de M. Tshisekedi, en poussant les gens à coups de matraques à l'intérieur de leurs véhicules.
Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Jacquemin Shabani a été embarqué sans ménagement, tandis que sept ou huit policiers tentaient d'extirper de force le chauffeur du 4x4 d'Etienne Tshisekedi, assis imperturbable à l'arrière.
Selon le journaliste de l'AFP, une dizaine de personnes ont été embarquées par la police.
Le convoi s'est finalement ébranlé vers 23H50 locales en direction de la capitale. L'avenue, habituellement encore animée un samedi soir normal, était totalement déserte et dans le noir.
Peu de temps auparavant, Etienne Tshisekedi avait accusé la Minusco d'être complice du pouvoir.
Je suis agressé par la police (du président) Kabila, la police ne veut pas que je rentre chez moi. La Minusco (mission de l'ONU en RD Congo) propose comme solution que je sois escorté et juge légal ce que (Joseph) Kabila fait, avait-il déclaré à quelques journalistes en refusant d'être escorté comme un prisonnier.
Dans l'après-midi, le chef de la police congolaise, le général Charles Bisengimana, s'était rendu en personne sur les lieux, sécurisé par environ 300 hommes.
Les élections présidentielle et législatives sont prévues lundi, alors que la campagne électorale s'est officiellement achevée ce samedi à minuit (23H00 GMT).

(©AFP / 27 novembre 2011 00h09)
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