Le chef d'une milice accusée de viols massifs, candidat aux législatives de lundi dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a échappé à son arrestation en bénéficiant de complicités présumées au sein de l'armée, a-t-on appris dimanche de source judiciaire militaire.Candidat-député à Walikale (est), dans la province du Nord-Kivu, Sheka Ntabo Ntaberi dirige une milice d'autodéfense Maï Maï accusée d'avoir participé aux viols de près de 400 personnes l'été 2010 dans cette région. Il est visé par un mandat d'arrêt de la justice congolaise.
L'occasion de l'interpeller s'est présentée "quand on nous a alerté mercredi que Sheka se serait rendu (à l'armée). Nous avons donc décidé d'aller à Walikale pour aller l'arrêter. C'était l'unique occasion", a raconté à l'AFP un magistrat militaire sous couvert d'anonymat.
L'occasion de l'interpeller s'est présentée "quand on nous a alerté mercredi que Sheka se serait rendu (à l'armée). Nous avons donc décidé d'aller à Walikale pour aller l'arrêter. C'était l'unique occasion", a raconté à l'AFP un magistrat militaire sous couvert d'anonymat.
tf1.fr
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