(20 minutes 24/11/2011)
Les observateurs internationaux ont fait part ce mercredi de leur inquiétude au sujet des élections prévues lundi au Congo, estimant que les procédures de la Cour suprême pour juger les accusations d'irrégularités étaient peu claires. La campagne pour les élections présidentielle et législatives a été marquée par des violences, des retards logistiques et par des accusations de candidats rivaux sur l'avantage dont bénéficierait l'actuel président, Joseph Kabila.
Selon l'Union européenne, la Cour suprême - chargée d'entériner les résultats en dernière instance - traite les plaintes déposées sur l'organisation des élections sans grande transparence. «Les citoyens et les observateurs des élections doivent être informés de la même façon de tous les décrets sur les conflits relatifs à la bataille électorale, ce qui n'est malheureusement pas le cas aujourd'hui», dit-elle dans un communiqué. Aucun commentaire de la Cour suprême ni du gouvernement de Kinshasa n'a pu être obtenu dans l'immédiat.
L'élection présidentielle est la seconde organisée depuis le conflit de 1998-2003, qui a fait environ cinq millions de morts. La République démocratique du Congo est toujours en proie à des conflits avec les rebelles de l'Est, malgré l'accord de paix signé il y a huit ans. Joseph Kabila s'est dit confiant dans sa capacité de remporter l'élection, qui ne comportera qu'un seul tour. Ses opposants affirment qu'il a bénéficié de moyens publics pendant sa campagne ainsi que d'un accès privilégié aux médias.
—Reuters
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