D’autres ont chanté pour Joseph Kabila. Ils sont près de vingt-cinq musiciens, parmi lesquels de grosses pointures comme Papa Wemba, Koffi Olomide, JB Mpiana, Werrason, Félix Wazekwa, Tshala Muana et sa protégée Meje 30 ; il y a également Blaise Bula, Le Karmapa, Dakumuda, Lofombo, Tsaka Kongo, etc.La campagne électorale était officiellement lancée le 28 octobre aussi bien pour la présidentielle que les législatives. Si certains musiciens ont carrément postulé pour être élus députés nationaux (Alain Mpela, Christian Kimbukusu alias Dakumuda, etc.), d’autres ont chanté pour Joseph Kabila.
Ils sont près de vingt-cinq musiciens, parmi lesquels de grosses pointures comme Papa Wemba, Koffi Olomide, JB Mpiana, Werrason, Félix Wazekwa, Tshala Muana et sa protégée Meje 30 ; il y a également Blaise Bula, Le Karmapa, Dakumuda, Lofombo, Tsaka Kongo, etc.
Ils vantent tous les réalisations de chef de l’Etat sortant durant son premier mandat de cinq (2006-2011) et appellent à le voter pour un deuxième quinquennat. Avec ces chansons de campagne, les musiciens de la capitale ont pratiquement mis leur pied dans la politique.
Soulignons tout de même que les dirigeants politiques ont toujours été cités dans les chansons à Kinshasa. Et apparemment, ils aiment bien ces «mabanga» (dédicaces), en dépit d’une mesure qui avait interdit de citer les noms des autorités dans les chansons.
L’on se souvient encore de l’affaire entre Papa Wemba et le ministre des Finances Matata Ponyo. Ce dernier avait sommé le chanteur d’enlever son nom cité dans une des chansons contenues dans l’opus «Notre Père». C’est une exception qui confirme la règle. Ainsi, les musiciens ont la liberté de dédier leurs chansons à des candidats en cette période de campagne.
Si certains musiciens ont jeté leur dévolu sur Joseph Kabila à la présidentielle, d’autres ont opté pour les concurrents du président sortant. Ainsi, le patron de Wenge El Paris, Marie-Paul Ashisha Belesi avait déjà choisi le camp de l’Opposition.
Et avant la fin de la campagne électorale fixée au 26 novembre, la chanson d’apologie sur le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) sera déjà diffusée sur certaines chaînes de télévision, certainement de l’Opposition politique.
L’on note que cepenchant politique des musiciens dont certains ont pourtant clamé leur statut apolitique, ce qui a des répercussions en dehors du pays. En effet, certains musiciens congolais sont mal accueillis dans certains pays par une partie de la diaspora congolaise. Et leurs productions en Europe, en Afrique du Sud, etc. sont sabotées. En attendant la fin de la campagne, le mariage entre politique et musique est plus qu’effectif.
Martin Enyimo/Le Potentiel
(Milor/BTT/PKF)
Ils sont près de vingt-cinq musiciens, parmi lesquels de grosses pointures comme Papa Wemba, Koffi Olomide, JB Mpiana, Werrason, Félix Wazekwa, Tshala Muana et sa protégée Meje 30 ; il y a également Blaise Bula, Le Karmapa, Dakumuda, Lofombo, Tsaka Kongo, etc.
Ils vantent tous les réalisations de chef de l’Etat sortant durant son premier mandat de cinq (2006-2011) et appellent à le voter pour un deuxième quinquennat. Avec ces chansons de campagne, les musiciens de la capitale ont pratiquement mis leur pied dans la politique.
Soulignons tout de même que les dirigeants politiques ont toujours été cités dans les chansons à Kinshasa. Et apparemment, ils aiment bien ces «mabanga» (dédicaces), en dépit d’une mesure qui avait interdit de citer les noms des autorités dans les chansons.
L’on se souvient encore de l’affaire entre Papa Wemba et le ministre des Finances Matata Ponyo. Ce dernier avait sommé le chanteur d’enlever son nom cité dans une des chansons contenues dans l’opus «Notre Père». C’est une exception qui confirme la règle. Ainsi, les musiciens ont la liberté de dédier leurs chansons à des candidats en cette période de campagne.
Si certains musiciens ont jeté leur dévolu sur Joseph Kabila à la présidentielle, d’autres ont opté pour les concurrents du président sortant. Ainsi, le patron de Wenge El Paris, Marie-Paul Ashisha Belesi avait déjà choisi le camp de l’Opposition.
Et avant la fin de la campagne électorale fixée au 26 novembre, la chanson d’apologie sur le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) sera déjà diffusée sur certaines chaînes de télévision, certainement de l’Opposition politique.
L’on note que cepenchant politique des musiciens dont certains ont pourtant clamé leur statut apolitique, ce qui a des répercussions en dehors du pays. En effet, certains musiciens congolais sont mal accueillis dans certains pays par une partie de la diaspora congolaise. Et leurs productions en Europe, en Afrique du Sud, etc. sont sabotées. En attendant la fin de la campagne, le mariage entre politique et musique est plus qu’effectif.
Martin Enyimo/Le Potentiel
(Milor/BTT/PKF)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre message.
Je tiens à vous rappeler que vous etes le seul responsable des propos tenu dans vos commentaires...