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mardi 22 novembre 2011

Au sujet des bureaux fictifs : « L’erreur de la CENI est d’avoir fait le « copier-coller »

(L'Avenir Quotidien 22/11/2011)
A une semaine de la tenue des élections, il s’observe que le silence de la CENI en rapport avec les bureaux fictifs prête le flanc à des pêcheurs en eau-trouble. La plupart d’entre eux multiplient de stratégies de communication, dans la finalité de faire croire à l’opinion que les élections sont truffées d’irrégularités au plan organisationnel. Beaucoup en parlent, très peu en apportent des preuves mais la Commission électorale nationale indépendante inquiète par son mutisme.

« Le Phare » a écrit ce qui suit à propos : « (…) la présence des bureaux fictifs dans les maisons des candidats, plusieurs centres à une même adresse, plusieurs centres dont les bureaux ne sont pas répertoriés notamment dans des écoles non affectées dans la ville de Kinshasa. (…) Franck Diongo, le président du Mouvement lumumbiste a promis de publier incessamment un document reprenant tous les bureaux fictifs dans la ville de Kinshasa », lit-on dans l’édition n°4212 du 21 courant.
Dans certains quartiers, des jeunes munis de mégaphones offrent le spectacle de « crier aux irrégularités de la CENI ». En semant à tout vent un message d’intoxication, la campagne en cours voile à peine la motivation de dissuader des détenteurs de cartes d’électeurs qui leur prêteraient oreilles, de les démobiliser. Cette démarche contredit tant les efforts que les espoirs de toute Congolaise, de tout Congolais actuellement focalisés sur les élections apaisées, crédibles, transparentes. Pourtant sur le terrain, la « machine » électorale qui poursuit son bonhomme de chemin, laisse penser à l’adage qui dit : « le chien aboie, la caravane passe ». Car les observateurs électoraux sont au point après une série de formations initiées par l’Eglise catholique, le centre Carter, la Société civile et l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA).
A une semaine de la tenue des scrutins, il est néanmoins des voix qui s’élèvent pour déplorer, à cet effet, quelque erreur technique de la CENI. Au lendemain de l’héritage des dispositifs administratifs de la Commission électorale indépendante, CEI. La cartographie électorale aurait nécessité une retouche de fond en comble, au regard notamment du temps qui s’est écoulé entre deux élections et la taille géographique du pays.
En effet, un responsable scolaire ayant presté dans un centre d’enrôlement a confié ce qui suit : « L’erreur de la CENI est d’avoir fait le « copier-coller » de la cartographie des bureaux de vote de 2006. Or dans l’entre-deux élections, celles respectivement de 2006, biens des écoles ayant abrité les élections passées ont changé d’activités. Cela présage une surprise désagréable pour les enrôlés affectés en ces endroits.
En vue de prévenir pareil désagrément et préserver sa crédibilité, l’organe qui a en charge l’organisation des scrutins de 2011 aurait dû effectuer un travail de terrain, en termes de recensement des sites susceptibles d’abriter des bureaux de vote », a-t-il relevé. Selon le Quotidien su-évoqué, « des observateurs de l’Union européenne ont pris acte des informations livrées par l’opposition politique congolaise mais se sont réservés de faire une déclaration à la presse ».

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