Il est présumé responsable de la mort de 387 civils en juillet et août 2010 dont 300 femmes, 23 hommes et 64 enfants et des viols massifs dans le territoire de Walikale, dans l’est dela RDC.A Radio Okapi, la chargée de plaidoyer à l’ONG HRW, Ida Sawyer a regretté que Sheka Ntabo ait lancé ouvertement sa campagne électorale à Walikale, au Nord-Kivu.
Il a dénoncé la non application de ce mandat d’arrêt, qualifiant la candidature de Sheka de danger pour les victimes, la population et les autres candidats de cette partie dela République.
Réagissant sur la question, Jacques Djoli a donné la position dela Cenien se basant sur l’article 10 de la loi électorale qui demande à l’institution électorale de ne refuser que les candidatures des personnes condamnées par un jugement irrévocable pour crimes de guerre, crimes de génocide ou crimes contre l’humanité.
«S’il y a une preuve de condamnation de Monsieur Sheka, il aura fallu que Human Rights Watch ou d’autres organisations ou encore des individus saisissent la Cour Suprême de justice (CSJ) pour ainsi demander l’invalidation de sa candidature», a indiqué le vice-président dela Ceni.
radiookapi.net
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