Selon une dépêche d’Angop datée de jeudi, le secrétaire d’Etat angolais aux Affaires extérieures, Manuel Augusto, aurait effectué le déplacement de plusieurs capitales africaines. Son agenda prévoyait, notamment Dar es-Salaam (Tanzanie), Kigali (Rwanda, Kampala (Ouganda), Kinshasa RDC), Maputo (Mozambique), Cotonou (Bénin), N’Djamena (Tchad). But de sa mission : impliquer tous les chefs d’Etat concernés dans la situation d’insécurité qui prévaut en RDC. Comme on peut le constater, Luanda et Brazzaville se montent solidaires de Kinshasa. Aussi se sont-ils mobilisés pour que le bon voisinage tant vanté trouve un contenu. Ne dit-on que c’est dans le malheur que l’on reconnaît les vrais amis ? L’Angola et le Congo-Brazzaville viennent d’administrer une belle leçon à leurs partenaires de la CIRGL, à savoir le Rwanda et l’Ouganda qui, au lieu de travailler pour la paix et le développement de la région, s’amusent à créer l’insécurité chez les voisins afin de procéder au pillage aux ressources naturelles de ces derniers.
Si à l’Est, les voisins se révèlent envieux et gloutons, au point de remettre en cause les frontières héritées de la colonisation, ceux de l’Ouest sont plutôt solidaires du Congo-Kinshasa à propos de l’insécurité qui secoue de manière récurrente la RDC. Au double jeu de Kigali et Kampala, Luanda et Brazzaville opposent une diplomatie au service de la paix et de la réconciliation dans la région des Grands Lacs.
Longtemps cachées, les visées hégémoniques du Rwanda et de l’Ouganda sur la RDC ont été mises à nu par un rapport des experts des Nations unies qui ont mené des investigations en rapport avec la nouvelle vague d’insécurité créée en avril dans l’Est par le M23. Cette dernière création du régime de Kigali est un groupe armé qui se veut héritier des revendications exprimées par son prédécesseur, ci-devant le CNDP, en mars 2009 à Goma.
Soutenu en armes, hommes de troupes et experts de l’armée nationale rwandaise, le M23 a, depuis avril 2012, mené la guerre aux FARDC jusqu’à prendre la ville de Goma le 20 novembre dernier. Pour les observateurs, la ligne rouge a été franchie et que, en toute logique, c’était inadmissible. Les pressions exercées sur les parrains du M23 par la communauté internationale ont commencé à porter des résultats, quoique encore maigres.
Pour plus d’efficacité à tout ce qui est entrepris au niveau de la CIRGL en vue du retour de la paix dans l’Est du territoire congolais, des pays amis de la RDC se sont mobilisés. Il s’agit, entre autres, de ses deux voisins du côté de l’atlantique, à savoir la République du Congo et l’Angola.
En marge du dernier sommet de la CIRGL tenu à Kampala le 24 novembre 2012, le président Denis Sassou Nguesso a effectué le déplacement de Kigali où il a rencontré le chef de l’Etat rwandais Paul Kagame. Il est clair qu’ils ont devisé sur la crise en RDC et des solutions à y apporter.
Six jours plus tard, soit le 30 novembre 2012, Denis Sassou a traversé le fleuve Congo pour se rendre Kinshasa où il a eu tête à tête avec son homologue Joseph Kabila. Selon le communiqué conjoint rendu public à l’issue de cette rencontre au sommet qui aura duré en tout et pour tout quatre heures, les deux voisins ont passé en revue les questions d’intérêt bilatéral et régional.
Au niveau bilatéral, ils se sont félicités de l’excellence des relations qui existent entre leurs deux pays. La situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu a été au centre de leurs échanges sur les questions régionales. A l’occasion, ils ont réitéré leur attachement aux conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CIRGL tenu à Kampala le 24 novembre 2012. Aussi ont-ils lancé un appel pressant au M23 pour qu’il se retire de la ville de Goma et de la localité de Sake.
Dans la foulée, le communiqué indique que le président Sassou Nguesso aurait informé son homologue des résultats de la visite qu’il avait effectuée à Kigali le 24 novembre 2012. Sans en dire davantage. Pour quelles raisons ? Difficile à dire pour l’instant. Peut-être que la restitution de Kigali rentrerait dans le cadre des secrets d’Etat.
Par ailleurs, il s’observe une identité de vues entre Brazzaville et Luanda. Les deux capitales semblent se préoccuper au plus haut point de l’insécurité récurrente qui sévit en RDC et, par conséquent, ils se montrent soucieux d’un retour rapide et durable de la paix chez leur voisin commun. La démarche de Denis Sassou Nguesso coïncide avec le périple qu’effectue en ce moment un envoyé d’Eduardo Dos Santos dans les Grands Lacs et autres régions d’Afrique.
Selon une dépêche d’Angop datée de jeudi, le secrétaire d’Etat angolais aux Affaires extérieures, Manuel Augusto, aurait effectué le déplacement de plusieurs capitales africaines. Son agenda prévoyait, notamment Dar es-Salaam (Tanzanie), Kigali (Rwanda, Kampala (Ouganda), Kinshasa RDC), Maputo (Mozambique), Cotonou (Bénin), N’Djamena (Tchad). But de sa mission : impliquer tous les chefs d’Etat concernés dans la situation d’insécurité qui prévaut en RDC.
Comme on peut le constater, Luanda et Brazzaville se montent solidaires de Kinshasa. Aussi se sont-ils mobilisés pour que le bon voisinage tant vanté trouve un contenu. Ne dit-on que c’est dans le malheur que l’on reconnaît les vrais amis ? L’Angola et le Congo-Brazzaville viennent d’administrer une belle leçon à leurs partenaires de la CIRGL, à savoir le Rwanda et l’Ouganda qui, au lieu de travailler pour la paix et le développement de la région, s’amusent à créer l’insécurité chez les voisins afin de procéder au pillage aux ressources naturelles de ces derniers.
Et concernant la RDC, les deux faiseurs de rois et autres seigneurs dans les Grands Lacs, vont jusqu’à rechercher sa balkanisation. Raison pour laquelle, des observateurs avertis voient dans la mobilisation de Luanda et Brazzaville une anticipation sur une éventuelle reprise généralisée d’affrontements entre la RDC et ses deux voisins par le biais de leur pantin de M23. Ce dernier ne cesse de multiplier des prétextes et autres faux-fuyants pour contourner les conclusions de Kampala. Cela en complicité avec ses deux parrains, commandités par les Anglo-saxons.
[Le Potentiel]
Si à l’Est, les voisins se révèlent envieux et gloutons, au point de remettre en cause les frontières héritées de la colonisation, ceux de l’Ouest sont plutôt solidaires du Congo-Kinshasa à propos de l’insécurité qui secoue de manière récurrente la RDC. Au double jeu de Kigali et Kampala, Luanda et Brazzaville opposent une diplomatie au service de la paix et de la réconciliation dans la région des Grands Lacs.
Longtemps cachées, les visées hégémoniques du Rwanda et de l’Ouganda sur la RDC ont été mises à nu par un rapport des experts des Nations unies qui ont mené des investigations en rapport avec la nouvelle vague d’insécurité créée en avril dans l’Est par le M23. Cette dernière création du régime de Kigali est un groupe armé qui se veut héritier des revendications exprimées par son prédécesseur, ci-devant le CNDP, en mars 2009 à Goma.
Soutenu en armes, hommes de troupes et experts de l’armée nationale rwandaise, le M23 a, depuis avril 2012, mené la guerre aux FARDC jusqu’à prendre la ville de Goma le 20 novembre dernier. Pour les observateurs, la ligne rouge a été franchie et que, en toute logique, c’était inadmissible. Les pressions exercées sur les parrains du M23 par la communauté internationale ont commencé à porter des résultats, quoique encore maigres.
Pour plus d’efficacité à tout ce qui est entrepris au niveau de la CIRGL en vue du retour de la paix dans l’Est du territoire congolais, des pays amis de la RDC se sont mobilisés. Il s’agit, entre autres, de ses deux voisins du côté de l’atlantique, à savoir la République du Congo et l’Angola.
En marge du dernier sommet de la CIRGL tenu à Kampala le 24 novembre 2012, le président Denis Sassou Nguesso a effectué le déplacement de Kigali où il a rencontré le chef de l’Etat rwandais Paul Kagame. Il est clair qu’ils ont devisé sur la crise en RDC et des solutions à y apporter.
Six jours plus tard, soit le 30 novembre 2012, Denis Sassou a traversé le fleuve Congo pour se rendre Kinshasa où il a eu tête à tête avec son homologue Joseph Kabila. Selon le communiqué conjoint rendu public à l’issue de cette rencontre au sommet qui aura duré en tout et pour tout quatre heures, les deux voisins ont passé en revue les questions d’intérêt bilatéral et régional.
Au niveau bilatéral, ils se sont félicités de l’excellence des relations qui existent entre leurs deux pays. La situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu a été au centre de leurs échanges sur les questions régionales. A l’occasion, ils ont réitéré leur attachement aux conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CIRGL tenu à Kampala le 24 novembre 2012. Aussi ont-ils lancé un appel pressant au M23 pour qu’il se retire de la ville de Goma et de la localité de Sake.
Dans la foulée, le communiqué indique que le président Sassou Nguesso aurait informé son homologue des résultats de la visite qu’il avait effectuée à Kigali le 24 novembre 2012. Sans en dire davantage. Pour quelles raisons ? Difficile à dire pour l’instant. Peut-être que la restitution de Kigali rentrerait dans le cadre des secrets d’Etat.
Par ailleurs, il s’observe une identité de vues entre Brazzaville et Luanda. Les deux capitales semblent se préoccuper au plus haut point de l’insécurité récurrente qui sévit en RDC et, par conséquent, ils se montrent soucieux d’un retour rapide et durable de la paix chez leur voisin commun. La démarche de Denis Sassou Nguesso coïncide avec le périple qu’effectue en ce moment un envoyé d’Eduardo Dos Santos dans les Grands Lacs et autres régions d’Afrique.
Selon une dépêche d’Angop datée de jeudi, le secrétaire d’Etat angolais aux Affaires extérieures, Manuel Augusto, aurait effectué le déplacement de plusieurs capitales africaines. Son agenda prévoyait, notamment Dar es-Salaam (Tanzanie), Kigali (Rwanda, Kampala (Ouganda), Kinshasa RDC), Maputo (Mozambique), Cotonou (Bénin), N’Djamena (Tchad). But de sa mission : impliquer tous les chefs d’Etat concernés dans la situation d’insécurité qui prévaut en RDC.
Comme on peut le constater, Luanda et Brazzaville se montent solidaires de Kinshasa. Aussi se sont-ils mobilisés pour que le bon voisinage tant vanté trouve un contenu. Ne dit-on que c’est dans le malheur que l’on reconnaît les vrais amis ? L’Angola et le Congo-Brazzaville viennent d’administrer une belle leçon à leurs partenaires de la CIRGL, à savoir le Rwanda et l’Ouganda qui, au lieu de travailler pour la paix et le développement de la région, s’amusent à créer l’insécurité chez les voisins afin de procéder au pillage aux ressources naturelles de ces derniers.
Et concernant la RDC, les deux faiseurs de rois et autres seigneurs dans les Grands Lacs, vont jusqu’à rechercher sa balkanisation. Raison pour laquelle, des observateurs avertis voient dans la mobilisation de Luanda et Brazzaville une anticipation sur une éventuelle reprise généralisée d’affrontements entre la RDC et ses deux voisins par le biais de leur pantin de M23. Ce dernier ne cesse de multiplier des prétextes et autres faux-fuyants pour contourner les conclusions de Kampala. Cela en complicité avec ses deux parrains, commandités par les Anglo-saxons.
[Le Potentiel]
Published By www.KongoTimes.info - © KongoTimes! - All Rights Reserved.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre message.
Je tiens à vous rappeler que vous etes le seul responsable des propos tenu dans vos commentaires...