« Joseph KABILA » utilise les biens et fonds publics pour battre campagne électorale. L'UDPS demande l’invalidation de la candidature du président sortant.
On n’arrête pas d’amuser la galerie par l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). A 11 jours du scrutin présidentiel, les analystes politiques peuvent dénombrer plus d’une comédie au sein du parti d’Etienne Tshisekedi. Après avoir demandé le découplage des scrutins présidentiel et législatif, menti sur les avions de campagne, incité la population à la violence, et après s’être autoproclamé Président de la République, la liste de péchés de l’Udps s’allonge avec cette demande d’invalidation de la candidature du président sortant.
Pour cause, le parti de l’opposition, par l’entremise de son Secrétaire national qui en a déposé la plainte à la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), évoque le fait que le candidat n°3 et à sa propre succession utilise les biens et fonds publics pour battre campagne électorale.
De premières analyses, les Congolais constatent donc que ceci relève du caractère aventureux de l’Udps. Ce parti ne cherche que des échappatoires pour obstruer le processus électoral. Toutes les stratégies de ce mouvement politique ne visent que la violence pour mettre en péril le chemin de la démocratie embrassé par les Congolais.
La requête de l’Udps martèle sur l’article 38 de la loi électorale qui aurait été violée par Joseph Kabila, candidat du peuple. Une mémoire courte ou interprétation vicieuse de la loi, tous les cas de figure valent pour qualifier la démarche de l’Udps. S’il y a de choses qu’on oublie vite ou qu’on ne dit pas haut, c’est l’invalidation de la candidature d’Etienne Tshisekedi. L’opposant a violé l’article 5 de la constitution du pays. Eu égard à cela, l’opinion congolaise se souviendra que l’autoproclamation de Tshisekedi comme Président de la République et son incitation à la violence valaient non seulement l’invalidation de sa candidature mais aussi sa comparution devant la justice congolaise. Si cela n’est pas arrivé, c’est au nom de l’apaisement du processus électoral.
La bonne foi du gouvernement congolais sera payée en monnaie de singe par les pyromanes. Les accusations de l’Udps sont de nature à troubler l’ordre public. Dans ses habitudes, ce parti ne cherchera autre chose que de mettre le train des élections hors le rail. Pour revenir aux infractions qui invalideraient la candidature du n°3, les observateurs politiques n’en voient aucune. Joseph Kabila est Président en exercice jusqu’au 20 décembre 2011. Il doit mener son mandat jusqu’à sa fin malgré l’issue de la présidentielle du 28 novembre prochain. L’Udps devrait se demander s’il était logique que Joseph Kabila utilise ses moyens propres pour aller présider, à Lubumbashi le jeudi 10 novembre 2011, la cérémonie de prestation de serment par les hauts magistrats civils et militaires récemment nommés.
La réponse est non. Ou devrait-il prendre son avion privé pour aller rencontrer Jacob Zuma à Lubumbashi le samedi 12 novembre 2011. La requête de l’Udps est sans objet. D’ailleurs, les politiciens raisonnables devraient suivre la procédure normale. L’on constate déjà vice de procédure d’autant plus que la Céni, auprès de qui, l’Udps a fait recours n’est pas habilitée à invalider la candidature qu’elle avait déjà validée. La charge revient à la cour suprême de se saisir du dossier en menant l’enquête pour répondre à la partie plaignante.
Cette stratégie de l’Udps n’est qu’un prétexte pour ne pas aller aux élections. Ses armes étant déjà affaiblies avant le combat. Le combat est facile car Joseph Kabila et son camp connaissent bien leur adversaire, son jeu et sa stratégie. Un adversaire qui pleure avant qu’il n’ait reçu un coup, tels sont l’Udps et son président.
Jérémie KADO
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