Floribert Chebeya avait été assassiné. Selon Thierry Michel, il allait déposer plainte contre la police pour des exactions.

Floribert Chebeya s'apprêtait à déposer un dossier devant la CPI pour des exactions commises par le bataillon Simba de la PNC dans la province du Bas-Congo (ouest) contre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo (BDK) lorsqu'il a été assassiné, indique le film de Thierry Michel, qui a largement filmé le procès de huit policiers poursuivis pour cet acte.
La cour militaire de Kinshasa a condamné le 23 juin quatre policiers à la peine de mort pour l'assassinat de Floribert Chebeya et l'arrestation et la détention arbitraire de son chauffeur, toujours porté disparu.
Le général Numbi, considéré par les familles comme le "commanditaire" de ces actes, a été suspendu de ses fonctions mais n'a jamais été poursuivi.
La veuve du chauffeur, toujours porté disparu, de l'activiste congolais des droits de l'Homme, Marie-Josée Bazana, a réclamé de son côté que le chef de le général John Numbi, soit traduit en justice pour la mort probable de son mari
"Je demande à la communauté internationale de mettre en place des commissions d'enquête indépendantes" sur l'assassinat de Floribert Chebeya et la "disparition de mon mari", a-t-elle affirmé à quelques journalistes en marge de la présentation en première du dernier film du cinéaste belge.
Belga
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