« Dans exactement 27 jours, relève le quotidien L’Observateur , le peuple congolais se rendra aux urnes pour élire son président de la République et ses 500 députés. Depuis vendredi dernier, la CENI a donné le go de la campagne électorale, constate le quotidien congolais. Depuis lors, les affiches, calicots et banderoles pullulent dans le pays notamment à Kinshasa et dans les grandes agglomérations. Des messages de propagande rivalisent d’attraction en vue de faire adhérer de nombreux électeurs à la cause de tel ou tel candidat. »
Et pour l’instant, L’Observateur se garde bien de faire le moindre pronostic : « au regard du nombre impressionnant de candidats, il serait hasardeux et même irrationnel, affirme-t-il, de parier sur la victoire de tel ou de tel autre. »
Pour Le Potentiel , « le processus électoral est sur la bonne voie. » Les bulletins de vote imprimés en Afrique du Sud devraient arriver à temps. En revanche, constate le journal, « le déploiement des urnes, venues de Chine, dans les 63.846 bureaux de vote mis en place jusqu’aux coins les plus reculés du pays, poserait problème. Si l’on en tient au nombre très réduit de jours qui nous séparent de la date des élections, il y a lieu de craindre des retards », s’alarme Le Potentiel.
En tout cas, « jusque-là, le calendrier de la CENI semble être respecté », se félicite le quotidien kinois. « Maintenant que tout semble 'rassurant', selon les propres garanties fournies par le président de la CENI, plus de temps à perdre, conclut Le Potentiel. Que chacun face ce qui revient de son ressort – y compris les partis politiques – pour la tenue d’élections libres, crédibles, transparentes et 'apaisées'. Il y va de l’intérêt de tout le monde. »
Incidents…
La Prospérité se félicite aussi du travail effectué par la CENI : « plus de prétexte pour les partis et regroupements politiques qui n’ont plus que 27 jours pour préparer leurs témoins à se déployer dans tous les bureaux de vote. C’est le moment. Et la bataille s’annonce très serrée, constate La Prospérité, avec un début de campagne marquée par des affrontements entre les partisans de la majorité et de l’opposition à Mbuji-Mayi, Kinshasa ainsi que dans certaines des provinces du pays. »
Attention en effet, prévient Le Potentiel , « trois jours sur quatre de campagne électorale émaillée d’incidents. De Bukavu à Kinshasa, en passant par Mbuji-Mayi et Kisangani, même constat amer : accrochages entre sympathisants des (candidats) protagonistes, contre des policiers, suivis de mort d’hommes, dont une enfant de 13 ans. »
Le site d’information Kongo Times parle, lui, de plusieurs victimes ces derniers jours : « deux morts à Mbuji-Mayi, un mort à Kinshasa et plusieurs blessés et arrestations notamment à Kisangani. Depuis juillet dernier, les éléments de la police anti-émeute ont pris l’habitude de réprimer les manifestations pacifiques en compagnie des membres de la 'Ligue des jeunes' du PPRD », le parti au pouvoir, déplore Kongo Times. Kongo Times pour qui cette campagne électorale est donc « mal partie » et qui estime que « les prétendants à l’élection présidentielle autant qu’à la députation nationale se lancent dans la course avec une totale inégalité de chances, selon qu’on est opposant ou membre de la fameuse majorité présidentielle. En cause, l’absence d’un Etat impartial, affirme le site d’information. L’armée, la police, les services de renseignements civils et militaires se comportent ainsi en 'petits soldats' du président sortant Joseph Kabila. C’est à croire que le pays est revenu vingt et une année en arrière à l’époque du parti-Etat. »
Reste que les violences signalées ces derniers jours en RDC ne semblent pas être toutes imputables aux forces de l’ordre ou au seul parti au pouvoir. En effet, Le Palmarès rapporte des affrontements qui ont opposé vendredi dernier à Kisangani, chef-lieu de la province orientale, des partisans de deux tendances de l’Union pour la démocratie et le progrès social, l’UDPS, le parti de l’opposant Etienne Tshisekedi. Il y aurait eu un mort et plusieurs blessés graves. «Ces affrontements, précise Le Palmarès, ont opposé deux factions rivales de l’UDPS dont les chefs se disputent le poste de président provincial de l’UDPS à Kisangani. Ces derniers ont été déférés devant la justice. »
Eviter le procès de l’Histoire
Enfin on revient au Potentiel qui lance une forme d’appel à l’unité nationale : « les élections 2011 constituent le moment propice de permettre aux Congolais de démentir toutes les rumeurs autour d’eux, affirme le quotidien kinois. De s’opposer vigoureusement à cette vilaine légende selon laquelle la RDC est source d’insécurité dans la région des Grands Lacs. Que les candidats, toutes élections couplées confondues, évitent le procès de l’Histoire en tombant dans ce piège. Les vrais enjeux sont multiples, poursuit Le Potentiel : renforcer le processus de démocratisation, instaurer un Etat de droit, préserver les attributs de la souveraineté nationale.
C’est une longue marche vers la stabilité des institutions républicaines dépersonnalisées, la création d’une économie forte, prospère et la promotion humaine des populations congolaises. C’est un pari vers un développement durable, conclut Le Potentiel, une présence active dans les forums régionaux et internationaux dans cette perspective de faire partie du concert des Nations. »
www.rfi.fr
Et pour l’instant, L’Observateur se garde bien de faire le moindre pronostic : « au regard du nombre impressionnant de candidats, il serait hasardeux et même irrationnel, affirme-t-il, de parier sur la victoire de tel ou de tel autre. »
Pour Le Potentiel , « le processus électoral est sur la bonne voie. » Les bulletins de vote imprimés en Afrique du Sud devraient arriver à temps. En revanche, constate le journal, « le déploiement des urnes, venues de Chine, dans les 63.846 bureaux de vote mis en place jusqu’aux coins les plus reculés du pays, poserait problème. Si l’on en tient au nombre très réduit de jours qui nous séparent de la date des élections, il y a lieu de craindre des retards », s’alarme Le Potentiel.
En tout cas, « jusque-là, le calendrier de la CENI semble être respecté », se félicite le quotidien kinois. « Maintenant que tout semble 'rassurant', selon les propres garanties fournies par le président de la CENI, plus de temps à perdre, conclut Le Potentiel. Que chacun face ce qui revient de son ressort – y compris les partis politiques – pour la tenue d’élections libres, crédibles, transparentes et 'apaisées'. Il y va de l’intérêt de tout le monde. »
Incidents…
La Prospérité se félicite aussi du travail effectué par la CENI : « plus de prétexte pour les partis et regroupements politiques qui n’ont plus que 27 jours pour préparer leurs témoins à se déployer dans tous les bureaux de vote. C’est le moment. Et la bataille s’annonce très serrée, constate La Prospérité, avec un début de campagne marquée par des affrontements entre les partisans de la majorité et de l’opposition à Mbuji-Mayi, Kinshasa ainsi que dans certaines des provinces du pays. »
Attention en effet, prévient Le Potentiel , « trois jours sur quatre de campagne électorale émaillée d’incidents. De Bukavu à Kinshasa, en passant par Mbuji-Mayi et Kisangani, même constat amer : accrochages entre sympathisants des (candidats) protagonistes, contre des policiers, suivis de mort d’hommes, dont une enfant de 13 ans. »
Le site d’information Kongo Times parle, lui, de plusieurs victimes ces derniers jours : « deux morts à Mbuji-Mayi, un mort à Kinshasa et plusieurs blessés et arrestations notamment à Kisangani. Depuis juillet dernier, les éléments de la police anti-émeute ont pris l’habitude de réprimer les manifestations pacifiques en compagnie des membres de la 'Ligue des jeunes' du PPRD », le parti au pouvoir, déplore Kongo Times. Kongo Times pour qui cette campagne électorale est donc « mal partie » et qui estime que « les prétendants à l’élection présidentielle autant qu’à la députation nationale se lancent dans la course avec une totale inégalité de chances, selon qu’on est opposant ou membre de la fameuse majorité présidentielle. En cause, l’absence d’un Etat impartial, affirme le site d’information. L’armée, la police, les services de renseignements civils et militaires se comportent ainsi en 'petits soldats' du président sortant Joseph Kabila. C’est à croire que le pays est revenu vingt et une année en arrière à l’époque du parti-Etat. »
Reste que les violences signalées ces derniers jours en RDC ne semblent pas être toutes imputables aux forces de l’ordre ou au seul parti au pouvoir. En effet, Le Palmarès rapporte des affrontements qui ont opposé vendredi dernier à Kisangani, chef-lieu de la province orientale, des partisans de deux tendances de l’Union pour la démocratie et le progrès social, l’UDPS, le parti de l’opposant Etienne Tshisekedi. Il y aurait eu un mort et plusieurs blessés graves. «Ces affrontements, précise Le Palmarès, ont opposé deux factions rivales de l’UDPS dont les chefs se disputent le poste de président provincial de l’UDPS à Kisangani. Ces derniers ont été déférés devant la justice. »
Eviter le procès de l’Histoire
Enfin on revient au Potentiel qui lance une forme d’appel à l’unité nationale : « les élections 2011 constituent le moment propice de permettre aux Congolais de démentir toutes les rumeurs autour d’eux, affirme le quotidien kinois. De s’opposer vigoureusement à cette vilaine légende selon laquelle la RDC est source d’insécurité dans la région des Grands Lacs. Que les candidats, toutes élections couplées confondues, évitent le procès de l’Histoire en tombant dans ce piège. Les vrais enjeux sont multiples, poursuit Le Potentiel : renforcer le processus de démocratisation, instaurer un Etat de droit, préserver les attributs de la souveraineté nationale.
C’est une longue marche vers la stabilité des institutions républicaines dépersonnalisées, la création d’une économie forte, prospère et la promotion humaine des populations congolaises. C’est un pari vers un développement durable, conclut Le Potentiel, une présence active dans les forums régionaux et internationaux dans cette perspective de faire partie du concert des Nations. »
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