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lundi 14 novembre 2011

RDC : les groupes armés un obstacle à la tenue des élections

Parmi les grands défis à rélever pour la bonne tenue des élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo (RDC) figure la question de la sécurité dans l’est du pays, a reconnu dimanche à Kinshasa M. Come Loma Djesa de l’Institut congolais d’étude stratégique et environnementale.
Selon lui, la situation sécuritaire dans l’est de la RDC reste encore moins reluisante et toujours aussi instable, avec notamment la présence nombreux groupes armés tels que les rebelles du Front démocrattqie de Libération du Rwanda (FDLR) les différents groupes Maï Maï (Sheka,Yakutumba Gédeo, Hume…) et les rebelles ADF de Nalu dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud Kivu, du Maniema et au Nord Katanga notamment dans le mont Mitumba.
« Ces groupes armés se livrent à l’exploitation des minerais et autre richesses que regorgent l’Est du Congo. Dans certains villages localités congolaises. Les groupes armés notamment, les FDLR et les Maï Maï percoivent des taxes et contrôlent des comptoirs d’or, de coltan et d’autres minerais », a indiqué Mbusa Pengela de la société civile du Sud Kivu.
Il a poursuivi en disant que pour la société civile du Nord Kivu et du Sud Kivu, la présence des groupes rebelles et armés dans l’est du pays constitue un obstacle à la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes et apaisées.
« Ces groupes armés sont capables de détruire des matériels électoraux pour empêher que les élections se tiennent dans les zones et localités qu’ils contrôlent. Ils feront tout pour ne pas perdre leur privilèges c’est-à-dire l’exploitation illégale et le pillage des richesses de l’Est pays », a-t-il fait savoir.
L’Institut congolais d’études stratégiques souligne également la recrudescence du trafic d’armes et de munitions dans cette partie de la RDC, « une situation qui risque aussi de pertuber le bonne tenue des élections du 28 novembre procahain », selon Pengela.
Depuis 2009, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé l’opération « Amani Léo » (en swahili « La paix maintenant ») qui visait à neutraliser toutes les forces négatives qui sèment la terreur et l’insécurité dans l’Est du Congo.
Quoique qu’efficace, cette opération militaire soutenue par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) n’a pas réussi à restaurer la paix, surtout à neutraliser tous les groupes rebelles qui, au fil des années, ont réussi à mieux s’infltrer dans les localités et villages où ils font la loi.
« Les rebelles de FDLR et les Maï Maï ne sont pas prêts à voir des élections organisées dans les zones où ils font la loi », a soutenu un député provincial de la province du Sud-Kivu.
LA MENACE DE LA LRA
Dans la Province Orientale, l ‘insécurité est créée par les rebelles ougandais de la l’Armée de la Résistance du Seigneur (LRA) qui continuent de commetre des crimes grâves à l’encontre des populations civiles notamment les localités du Haut Uele.
Selon la société civile de la Province Orientale, les rebelles de la LRA continuent encore de commettre des crimes contre l’humanité, avec l’enlèvement des enfants, le viols et tuéries dans les villages de la partie Nord-Est de la République démocratique du Congo, en Ouganda et en RDC.
Leur chef Joseph Kony, recherché par la Cour Pénale Internationale (CPI), reste à ce jour introuvable. Selon des sources des FARDC, Joseph Kony serait caché dans les zones situées entre la RD Congo, l’Ouganda et le Soudan du Sud.
Au mois d’octobre dernier, le Département d’Etat américain a annoncé l’envoi de plus de 100 militaires américains en Afrique Centrale avec comme mission d’aider les armées de la RRC, de l’Ouganda, de la République centrafricaine et du Soudan du Sud à lutter contre la LRA dans leurs frontlères communes.
« Le gouvrevement de Barack Obama a décidé de faire de la lutte contre la LRA son cheval de bataille en synergie avec les armées de pays concernés par les activités de ce mouvement rebelle. » a déclaré un haut responsable des FARDC.
Des l’avis de plusieurs observateurs, la présence des rebelles de la LRA dans le Nord-Est de la RDC est également un obstacle à la bonne organisation des élections.
Ils soutiennent que seule une force conjointe et permanente entre les FARDC et la Monusco pourrait garantir la sécurité des élections dans cette partie de la RDC. A la lumière de ces faits, force est de constater que la question sécuritaire reste un véitable « challenge » pour la tenue des éléctions en RDC.
« La réussite de ces élections et la neutralisation des groupes rebelles va certainement être une étape siginificatif dans le processus de pacification de la République démocratique du Congo », a conclu M. Come Loma de l’Institut congolais d’études stratégiques et environnementales.

Source: xinhua

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