Le parti d'Etienne Tshisekedi, l'un des candidats de l'opposition à la présidentielle du 28 novembre en RD Congo, a accusé mercredi l'autorité de l'aviation civile congolaise de refuser à l'avion de son candidat l'autorisation d'atterrir en RDC.M. Tshisekedi, actuellement en Afrique du Sud où il a terminé une tournée à l'étranger, aurait dû arriver ce mercredi à Kisangani (nord-est) pour y débuter une série de déplacements dans l'est de la RDC, selon l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
"Nous avons loué les avions d'une compagnie sud-africaine qui a toujours atterri en RDC. Nous ne comprenons pas pourquoi les services de l'aviation civile refusent de le laisser atterrir cette fois", a déclaré à l'AFP Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'UDPS.
Interrogé par l'AFP, le directeur de l'autorité de l'aviation civile n'a pas souhaité répondre. "Ne me parlez pas de politique, je ne suis pas membre d'un parti, je suis un fonctionnaire de l'Etat", a déclaré Richard Myangwile.
M. Shabani a accusé le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila, également candidat à la présidentielle, d'être responsable de cet incident pour "décourager ses adversaires".
Le secrétaire général de l'UDPS a par ailleurs indiqué que son parti signerait jeudi le code de bonne conduite pour des élections "apaisée" de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
L'UDPS avait avancé comme préalable pour signer ce code l'accès au fichier des électeurs, ce que la Céni a accordé. Mais ce parti a ensuite refusé de signer à la suite de l'incarcération d'une vingtaine de ses partisans arrêtés lors de manifestations réprimées par la police.
M. Shabani a enfin dénoncé les violences physiques dont les membres de l'UPDS et lui-même ont été victimes, selon lui, depuis le début vendredi de la campagne électorale pour la présidentielle et les législatives du 28 novembre.
Mercredi "nous avons été agressés par un bourgmestre (maire) et des policiers alors que nous voulions poser les affiches du président Etienne Tshisekedi", dans un quartier populaire de Kinshasa, a-t-il affirmé, affirmant qu'un membre de son parti a été grièvement blessé à la suite de tirs de gaz lacrymogène par la police.
© Agence France-Presse
afreekelection.com
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