Publié: 05 décembre 2011 13:18
Mis à jour: 05 décembre 2011 13:29
KINSHASA, Congo - Des hôtels se sont vidés, des transporteurs aériens ont annulé des vols et les résidants vidaient les étagères des épiceries à la veille de l'annonce, mardi, des résultats d'une élection présidentielle qui pourrait replonger le Congo dans la violence.Plusieurs craignent que l'affrontement entre le présidant sortant de 40 ans, Joseph Kabila, et le leader de l'opposition de 78 ans, Étienne Tshisekedi, ne vire au bain de sang. M. Kabila contrôle l'armée tandis que M. Tshisekedi est fort populaire auprès des masses.
Avec plus de la moitié des votes dépouillés, M. Kabila récoltait 49 pour cent des voix contre 34 pour cent pour son rival. L'annonce de la réélection de M. Kabila, mardi, est donc prise pour acquis.
Les cinq fournisseurs de téléphonie cellulaire du pays ont accepté de suspendre leurs services de messagerie instantanée quand des textes incendiaires appelant à la violence ont commencé à circuler. Le transporteur Air France a annulé le vol prévu en milieu de semaine. Et des Congolais faisaient la file, valise à la main, pour traverser la rivière large de cinq kilomètres qui sépare le pays de son voisin au nord.
L'Église catholique, l'Union africaine et les Nations unies ont lancé des appels au calme. Le président sud-africain Jacob Zuma dit s'être entretenu personnellement avec MM. Kabila et Tshisekedi pour les inciter à faire passer le bien du pays avant leurs intérêts personnels.
Des observateurs internationaux rapportent que le scrutin du 28 novembre a été entaché de certaines irrégularités, mais que celles-ci n'étaient pas suffisamment répandues pour avoir eu un impact sur l'issue du vote.
Avec plus de la moitié des votes dépouillés, M. Kabila récoltait 49 pour cent des voix contre 34 pour cent pour son rival. L'annonce de la réélection de M. Kabila, mardi, est donc prise pour acquis.
Les cinq fournisseurs de téléphonie cellulaire du pays ont accepté de suspendre leurs services de messagerie instantanée quand des textes incendiaires appelant à la violence ont commencé à circuler. Le transporteur Air France a annulé le vol prévu en milieu de semaine. Et des Congolais faisaient la file, valise à la main, pour traverser la rivière large de cinq kilomètres qui sépare le pays de son voisin au nord.
L'Église catholique, l'Union africaine et les Nations unies ont lancé des appels au calme. Le président sud-africain Jacob Zuma dit s'être entretenu personnellement avec MM. Kabila et Tshisekedi pour les inciter à faire passer le bien du pays avant leurs intérêts personnels.
Des observateurs internationaux rapportent que le scrutin du 28 novembre a été entaché de certaines irrégularités, mais que celles-ci n'étaient pas suffisamment répandues pour avoir eu un impact sur l'issue du vote.
journalmetro.com
Avant les elections c'est à dire pendant la campagne tout le monde ne parlait pas de fraude. Mais maintenant c'est un autre son de cloche... C'est comme un match de foot, après la défaite, c'est l'arbitre qui était corrompu... Il faut d'abord accepter et se preparer pour les prochaines échéances. Après tout on a perdu trop de temps en pratiquant la politique de la chaise vide. C'est maintenant qu'on s'aperçoit qu'il entrer en danse ... Quelle betise
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