· Les derniers résultats publiés le mardi 6 décembre 2011 par la Céni sont éloquents, et ils le seront jusqu’aux résultats provisoires et définitifs : rien qu’avec les voix de Kengo (621.645) à l’Equateur, Tshisekedi candidat commun serait à 1.218.142 voix au lieu de 596.497, pendant que Kabila est à 205.880 ! Et rien qu’avec les voix de Kamerhe au Nord et au Sud-Kivu (385.011 + 514.283), Tshisekedi serait à 1.389.194 au lieu de 489.900 pendant que Kabila est à 1.177.871 voix. Bref, les voix de l’Opposition autour d’une candidature commune pour l’Equateur, le Nord et le Sud-Kivu auraient placé Etienne Tshisekedi en 1ère position, talonné par Joseph Kabila.
· C’est tout de même étonnant que l’Udps, qui a la chance formidable d’avoir à sa tête un président ayant 51 ans de carrière politique, n’ait pas tiré la leçon de la logique de la coalition ayant caractérisé les élections pluralistes de mai 1960, de mars-avril 1965 et de juillet-octobre 2006. Avant chaque échéance, tous les acteurs politiques rappellent qu’aucun parti politique ne peut remporter à lui seul un scrutin électoral présidentiel ou législatif, sauf sous la dictature du Mpr Parti Unique ou Parti Etat. Le Mlc, sous Jean-Pierre Bemba, a cru faire exception au 1er tour du scrutin électoral de 2006. Il a perdu. L’Udps, sous Etienne Tshisekedi, a tenté de refaire le coup en 2011 ! Elle est en train de perdre…
· En ce qui concerne précisément l’Udps, on ne peut parler d’erreur humaine. Ce parti avait perdu la primature en 1991 et en 1992 en préférant coaliser avec des « forces invertébrées », au lieu de faire alliance avec des « forces vertébrées ». Face à un enjeu beaucoup plus déterminant que celui de la transition, à savoir sa participation au premier scrutin électoral depuis sa création en 1982, l’Udps avait tout à gagner d’une coalition forte avec les Kengo, Kamerhe, Mbusa, Nzanga etc. Elle a voulu tout prendre ; c’est raté !
· Acculé, voici Tshisekedi réduit à accepter, maintenant que la « vérité des urnes » est en train d’éclater, le soutien des « vertébrés » qui ne visent plus que l’invalidation des élections de 2011. En fait, l’objectif véritable est de revenir à la coalition récusée même après le scrutin du 28 novembre (lire interview du 30 novembre à Colette Braeckman). Réalisant qu’il peut réellement être présidentiable, Tshisekedi veut faire payer au peuple congolais sa énième erreur politique ! Son plan risque de ne pas tenir puisqu’en définitive, c’est lui, et lui seul qui a visiblement organisé son échec…
La Céni a renvoyé au jeudi 8 décembre 2011 la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle au motif, valable, qu’elle a prolongé de 48 heures la participation à ce scrutin commencé, on le sait, le lundi 28 novembre pour se terminer le mercredi 30 courant.
On sait, toutefois, qu’elle a requis pour cette décision l’accord des acteurs politiques majeurs par le biais d’une « troïka » diplomatique composée d’ambassadeurs de la Russie, de la Chine et du Gabon. Parmi lesquels Joseph Kabila, en sa double qualité de Président de la République et candidat, et Etienne Tshisekedi, en sa qualité unique de candidat. A en croire Albert Moleka, directeur de cabinet du lider maximo, le président de l’Udps n’y trouve aucun inconvénient, pour autant que le timing soit mis à profit pour garantir la transparence dans la gestion et la proclamation des résultats.
Premier enseignement à tirer donc : l’échéance du 6 décembre 2011, brandie avant et pendant la campagne électorale comme date d’« investiture » d’Etienne Tshisekedi au poste de Président de la République par l’intéressé, se fracasse devant la réalité de la légalité garantie par l’article 70 de la Constitution qui dispose à son alinéa 1 que « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois» et à son alinéa 2 que « A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ».
On peut supposer que le message du 6 décembre 2011, adressé par le procureur de la Cpi aux acteurs politiques congolais, est pour beaucoup dans la sagesse soudaine des Udépésiens. Car, Luis Moreno Ocampo y dit clairement ceci : « Mon bureau surveille la situation en RDC de très près. Comme nous l’avons montré à la fois au Kenya et en Côte d’Ivoire, la planification et l’exécution d’attaques visant des civils à des fins électorales ne seront pas tolérées (…). Alors que se déroule actuellement le processus électoral en République démocratique du Congo, je tiens à réitérer les propos que j’ai déjà tenus le 11 novembre : nous surveillons de près la situation sur place, et nous ne tolérerons aucun recours à la violence ».
Les « contestataires » qui s’acharnent à soupçonner le Bureau de la Ceni – notamment ceux de l’Udps – devraient plutôt se demander ce qu’il adviendrait de leur argumentation si les chiffres confrontés venaient à refléter la vérité des urnes, c’est-à-dire la volonté du peuple, l’une et l’autre n’étant pas le monopole de l’Opposition. La Majorité la revendique aussi, et c’est normal.
En effet, au cours des six derniers mois préélectoraux, il a été constaté dans le chef de l’Opposition une attitude ambiguë, précisément autour du programme et du candidat commun. L’opinion avertie a assisté à des volte-face à la limite de la puérilité (je m’excuse du terme). Les acteurs majeurs de l’Opposition ont tantôt parlé de la nécessité du programme commun et de la candidature commune, tantôt de sa non-utilité ! La dernière interview d’Etienne Tshisekedi à Colette Braeckman, datée du 30 novembre 2011 (c’est-à-dire deux jours après le scrutin) en est l’illustration
De Vital Kamerhe, le lider maximo a exactement dit ceci : «Les voix récoltées par Kamerhe au Kivu, cela ne me concerne pas. Avant-hier, il est venu ici et j’ai refusé de le recevoir… Cela ne me dit rien ». De Léon Kengo, il déclare clairement ceci : « Quant à Kengo wa Dondo, il fait partie de ces hommes que j’ai toujours combattus ». On peut supposer que si Jean-Pierre Bemba avait concouru, il aurait eu sa part de chevrotines, dans le même sens, malgré le « hold up » de Mbandaka et de Gemena lorsque le candidat Tshisekedi s’est engagé à libérer Chairman, une fois élu, alors qu’il sait qu’il n’a aucune compétence en la matière.
D’ailleurs, s’agissant de ce dernier, on a réalisé que le candidat Tshisekedi a superbement ignoré, lors de sa campagne à l’Equateur, les candidats Mlc à la députation nationale, ce au profit des candidats Udps. A l’étape du Bas-Congo, il a bien dit qu’il ne battait pas campagne pour lui-même, mais pour les candidats députés nationaux de son parti ; allant même jusqu’à ignorer superbement ceux de la « coalition Fatima » !
En un mot, le lider maximo a cherché une victoire exclusive pour l’Udps, autant à la présidentielle qu’à la députation nationale. Peut-être sur le modèle de l’Anc sud-africain, à l’avènement de Mandela dont il pense être l’incarnation en RDC. Or, le Congo n’est pas l’Afrique du Sud postapartheid, pas plus qu’il n’est le Brésil.
Le Congo a une histoire postindépendance connue et vérifiable : en 126 ans d’existence formelle comme Etat, il a eu quatre élections pluralistes. Les premières remontent à mai 1960. Les deuxièmes à mars-avril 1965. Les troisièmes à juillet-octobre 2006. Les quatrièmes à novembre 2011.
Tous ces scrutins prouvent que la victoire est allée uniquement aux forces politiques coalisées les mieux organisées aussi bien en ressources humaines qu’en ressources matérielles.
Ainsi, pour les premières élections, c’est la coalition Mnc/L, autour de Patrice Lumumba, qui l’avait emporté devant la coalition Mnc-Psa. Ainsi, pour les deuxièmes élections, c’est la coalition Conaco, autour de Moïse Tshombe, qui l’avait emporté devant le Radeco. Ainsi, pour les troisièmes élections, c’est la coalition Amp, autour de Joseph Kabila, qui l’a emporté devant l’Un. Ainsi, pour les quatrièmes élections, c’est la coalition Mp-Palu, autour de Joseph Kabila, qui a toutes les chances de l’emporter devant aucune coalition qui soit réellement compétitive.
Bref, comme en 2006, s’opposant au schéma Kamerhe d’une aventure en solo du Pprd, Joseph Kabila a gagné en composant avec l’Amp, le Palu et l’Udémo. En 2011, Joseph Kabila a toutes les chances de gagner parce qu’il a renforcé sa coalition avec la Mp et le Palu.
Entretemps, Tshisekedi a adopté le schéma Kamerhe de 2006, celui d’une aventure en solo.
Pour l’heure, soulever la question du programme et du candidat commun semble ne préoccuper personne ; toute l’attention de l’Opposition étant focalisée sur l’incompétence de la Céni dans le dessein d’obtenir l’invalidation du scrutin, c’est-à-dire la reprise des opérations électorales par un Bureau de la Céni recomposé ou non !
Ce dont on peut déjà être sûr au départ, c’est que l’Opposition escompte de cette reprise la formation d’une coalition forte, de sorte que ce qu’elle obtienne enfin d’Etienne Tshiskedi ce que ce dernier lui a refusé dans son aventure solitaire qui s’achève lamentablement.
Partant, on peut l’affirmer : dans sa politique de victimisation, Tshisekedi a planifié de façon consciente son échec.
Et comme toujours, il veut faire porter à d’autres la responsabilité de ce qui passe pour sa énième erreur, alors qu’en réalité, son stratagème repose sur la fuite en avant...
Omer Nsongo die Lema
· C’est tout de même étonnant que l’Udps, qui a la chance formidable d’avoir à sa tête un président ayant 51 ans de carrière politique, n’ait pas tiré la leçon de la logique de la coalition ayant caractérisé les élections pluralistes de mai 1960, de mars-avril 1965 et de juillet-octobre 2006. Avant chaque échéance, tous les acteurs politiques rappellent qu’aucun parti politique ne peut remporter à lui seul un scrutin électoral présidentiel ou législatif, sauf sous la dictature du Mpr Parti Unique ou Parti Etat. Le Mlc, sous Jean-Pierre Bemba, a cru faire exception au 1er tour du scrutin électoral de 2006. Il a perdu. L’Udps, sous Etienne Tshisekedi, a tenté de refaire le coup en 2011 ! Elle est en train de perdre…
· En ce qui concerne précisément l’Udps, on ne peut parler d’erreur humaine. Ce parti avait perdu la primature en 1991 et en 1992 en préférant coaliser avec des « forces invertébrées », au lieu de faire alliance avec des « forces vertébrées ». Face à un enjeu beaucoup plus déterminant que celui de la transition, à savoir sa participation au premier scrutin électoral depuis sa création en 1982, l’Udps avait tout à gagner d’une coalition forte avec les Kengo, Kamerhe, Mbusa, Nzanga etc. Elle a voulu tout prendre ; c’est raté !
· Acculé, voici Tshisekedi réduit à accepter, maintenant que la « vérité des urnes » est en train d’éclater, le soutien des « vertébrés » qui ne visent plus que l’invalidation des élections de 2011. En fait, l’objectif véritable est de revenir à la coalition récusée même après le scrutin du 28 novembre (lire interview du 30 novembre à Colette Braeckman). Réalisant qu’il peut réellement être présidentiable, Tshisekedi veut faire payer au peuple congolais sa énième erreur politique ! Son plan risque de ne pas tenir puisqu’en définitive, c’est lui, et lui seul qui a visiblement organisé son échec…
La Céni a renvoyé au jeudi 8 décembre 2011 la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle au motif, valable, qu’elle a prolongé de 48 heures la participation à ce scrutin commencé, on le sait, le lundi 28 novembre pour se terminer le mercredi 30 courant.
On sait, toutefois, qu’elle a requis pour cette décision l’accord des acteurs politiques majeurs par le biais d’une « troïka » diplomatique composée d’ambassadeurs de la Russie, de la Chine et du Gabon. Parmi lesquels Joseph Kabila, en sa double qualité de Président de la République et candidat, et Etienne Tshisekedi, en sa qualité unique de candidat. A en croire Albert Moleka, directeur de cabinet du lider maximo, le président de l’Udps n’y trouve aucun inconvénient, pour autant que le timing soit mis à profit pour garantir la transparence dans la gestion et la proclamation des résultats.
Premier enseignement à tirer donc : l’échéance du 6 décembre 2011, brandie avant et pendant la campagne électorale comme date d’« investiture » d’Etienne Tshisekedi au poste de Président de la République par l’intéressé, se fracasse devant la réalité de la légalité garantie par l’article 70 de la Constitution qui dispose à son alinéa 1 que « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois» et à son alinéa 2 que « A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ».
On peut supposer que le message du 6 décembre 2011, adressé par le procureur de la Cpi aux acteurs politiques congolais, est pour beaucoup dans la sagesse soudaine des Udépésiens. Car, Luis Moreno Ocampo y dit clairement ceci : « Mon bureau surveille la situation en RDC de très près. Comme nous l’avons montré à la fois au Kenya et en Côte d’Ivoire, la planification et l’exécution d’attaques visant des civils à des fins électorales ne seront pas tolérées (…). Alors que se déroule actuellement le processus électoral en République démocratique du Congo, je tiens à réitérer les propos que j’ai déjà tenus le 11 novembre : nous surveillons de près la situation sur place, et nous ne tolérerons aucun recours à la violence ».
Ceci de un !
De deux, la question de programmation de la présentation des résultats partiels, devenu le débat focal du moment, n’a aucun sens. Que le Bureau de la Céni ait commencé par les résultats de l’Ouest, du Centre ou de l’Est, ou par les résultats de l’Equateur ou du Kasaï Occidental, de la Province Orientale ou du Bas-Congo n’a aucune importance. L’essentiel est dans la sommation, alias résultats provisoires. C’est à ce niveau-là que la traçabilité devra intervenir.Les « contestataires » qui s’acharnent à soupçonner le Bureau de la Ceni – notamment ceux de l’Udps – devraient plutôt se demander ce qu’il adviendrait de leur argumentation si les chiffres confrontés venaient à refléter la vérité des urnes, c’est-à-dire la volonté du peuple, l’une et l’autre n’étant pas le monopole de l’Opposition. La Majorité la revendique aussi, et c’est normal.
Une victoire pour l’Udps, et l’Udps seulement !
C’est ici qu’intervient le sens du titre « Et si Tshisekedi avait organisé son échec ! »En effet, au cours des six derniers mois préélectoraux, il a été constaté dans le chef de l’Opposition une attitude ambiguë, précisément autour du programme et du candidat commun. L’opinion avertie a assisté à des volte-face à la limite de la puérilité (je m’excuse du terme). Les acteurs majeurs de l’Opposition ont tantôt parlé de la nécessité du programme commun et de la candidature commune, tantôt de sa non-utilité ! La dernière interview d’Etienne Tshisekedi à Colette Braeckman, datée du 30 novembre 2011 (c’est-à-dire deux jours après le scrutin) en est l’illustration
De Vital Kamerhe, le lider maximo a exactement dit ceci : «Les voix récoltées par Kamerhe au Kivu, cela ne me concerne pas. Avant-hier, il est venu ici et j’ai refusé de le recevoir… Cela ne me dit rien ». De Léon Kengo, il déclare clairement ceci : « Quant à Kengo wa Dondo, il fait partie de ces hommes que j’ai toujours combattus ». On peut supposer que si Jean-Pierre Bemba avait concouru, il aurait eu sa part de chevrotines, dans le même sens, malgré le « hold up » de Mbandaka et de Gemena lorsque le candidat Tshisekedi s’est engagé à libérer Chairman, une fois élu, alors qu’il sait qu’il n’a aucune compétence en la matière.
D’ailleurs, s’agissant de ce dernier, on a réalisé que le candidat Tshisekedi a superbement ignoré, lors de sa campagne à l’Equateur, les candidats Mlc à la députation nationale, ce au profit des candidats Udps. A l’étape du Bas-Congo, il a bien dit qu’il ne battait pas campagne pour lui-même, mais pour les candidats députés nationaux de son parti ; allant même jusqu’à ignorer superbement ceux de la « coalition Fatima » !
En un mot, le lider maximo a cherché une victoire exclusive pour l’Udps, autant à la présidentielle qu’à la députation nationale. Peut-être sur le modèle de l’Anc sud-africain, à l’avènement de Mandela dont il pense être l’incarnation en RDC. Or, le Congo n’est pas l’Afrique du Sud postapartheid, pas plus qu’il n’est le Brésil.
Le Congo a une histoire postindépendance connue et vérifiable : en 126 ans d’existence formelle comme Etat, il a eu quatre élections pluralistes. Les premières remontent à mai 1960. Les deuxièmes à mars-avril 1965. Les troisièmes à juillet-octobre 2006. Les quatrièmes à novembre 2011.
Tous ces scrutins prouvent que la victoire est allée uniquement aux forces politiques coalisées les mieux organisées aussi bien en ressources humaines qu’en ressources matérielles.
Ainsi, pour les premières élections, c’est la coalition Mnc/L, autour de Patrice Lumumba, qui l’avait emporté devant la coalition Mnc-Psa. Ainsi, pour les deuxièmes élections, c’est la coalition Conaco, autour de Moïse Tshombe, qui l’avait emporté devant le Radeco. Ainsi, pour les troisièmes élections, c’est la coalition Amp, autour de Joseph Kabila, qui l’a emporté devant l’Un. Ainsi, pour les quatrièmes élections, c’est la coalition Mp-Palu, autour de Joseph Kabila, qui a toutes les chances de l’emporter devant aucune coalition qui soit réellement compétitive.
Invalider les élections pour une nouvelle coalition !
Les derniers résultats publiés le mardi 6 décembre 2011 par la Céni sont davantage éloquents, et ils le seront jusqu’aux résultats provisoires et définitifs : rien qu’avec les voix de Kengo (621.645) à l’Equateur, Tshisekedi serait aujourd’hui à 1.218.142 voix au lieu de 596.497, pendant que Kabila est à 205.880 ! Et rien qu’avec les voix de Kamerhe au Nord et au Sud-Kivu (385.011 + 514.283), Tshisekedi serait à 1.389.194 au lieu de 489.900 pendant que Kabila est à 1.177.871 voix.Bref, comme en 2006, s’opposant au schéma Kamerhe d’une aventure en solo du Pprd, Joseph Kabila a gagné en composant avec l’Amp, le Palu et l’Udémo. En 2011, Joseph Kabila a toutes les chances de gagner parce qu’il a renforcé sa coalition avec la Mp et le Palu.
Entretemps, Tshisekedi a adopté le schéma Kamerhe de 2006, celui d’une aventure en solo.
Pour l’heure, soulever la question du programme et du candidat commun semble ne préoccuper personne ; toute l’attention de l’Opposition étant focalisée sur l’incompétence de la Céni dans le dessein d’obtenir l’invalidation du scrutin, c’est-à-dire la reprise des opérations électorales par un Bureau de la Céni recomposé ou non !
Ce dont on peut déjà être sûr au départ, c’est que l’Opposition escompte de cette reprise la formation d’une coalition forte, de sorte que ce qu’elle obtienne enfin d’Etienne Tshiskedi ce que ce dernier lui a refusé dans son aventure solitaire qui s’achève lamentablement.
Partant, on peut l’affirmer : dans sa politique de victimisation, Tshisekedi a planifié de façon consciente son échec.
Et comme toujours, il veut faire porter à d’autres la responsabilité de ce qui passe pour sa énième erreur, alors qu’en réalité, son stratagème repose sur la fuite en avant...
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