Deux cent soixante-deux personnes ont été arrêtées mardi à la suite d'échauffourées entre les forces de l'ordre et des sympathisants du candidat à l'élection présidentielle congolaise Etienne Tshisekedi dans le quartier de Matonge à Ixelles, a indiqué une porte-parole de la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles. Trois de ces arrestations sont d'ordre judiciaire et les suspects ont été mis à la disposition du parquet de Bruxelles pour dégradations volontaires. Des sympathisants du candidat à l'élection présidentielle congolaise Etienne Tshisekedi ont organisé mercredi un sit-in pacifique sur le square du Bastion, non loin de la Porte de Namur, à Ixelles, a indiqué mercredi Dorothée Cattrysse, porte-parole du bourgmestre d'Ixelles.Soirée agitée
Des centaines de partisans d'Etienne Tshisekedi s'étaient rassemblés sans autorisation mardi après-midi dans le quartier de Matonge pour manifester leur mécontentement face à la politique de Joseph Kabila, l'actuel président congolais. Malgré les injonctions de la police qui leur demandait de se disperser, les manifestants sont restés à la hauteur de la Porte de Namur. Ils souhaitaient y rester jusqu'à la proclamation des résultats de l'élection présidentielle congolaise du 28 novembre dernier, qui devaient être connus dans le courant de la soirée. Face à leur refus d'obtempérer, la police a procédé à 259 arrestations administratives.
Pendant la nuit les équipes de la Propreté publique se sont relayées sur le terrain pour ramasser les nombreux détritus qui jonchaient les artères du quartier de Matongé. Plus de 20 mètres cubes de déchets et débris ont pu être ramassés.
La commune d'Ixelles demande ce mercredi de "ne pas importer les problèmes congolais à Matonge". La porte-parole d'Ixelles a ajouté que la commune autoriserait des manifestations "à condition que la manifestation soit encadrée par la police et que les participants respectent l'itinéraire convenu".
Lundi, les partisans de Tshisekedi, qui espéraient manifester leur mécontentement face aux résultats des élections congolaises, devant le siège du parti socialiste où ils n'ont pas été reçus, s'étaient déjà rassemblés sans autorisation près de la Porte de Namur. La manifestation avait alors dégénéré et des actes de vandalisme ont été commis.
Belga
rtbf.be
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