Présidentielle RD Congo - Accompagné par ses partisans avec le slogan « mokolo tonga abotoli tonga », le candidat numéro 5 à la présidentielle se conformer à toutes les étapes pour remplir son devoir civique. Aussitôt après , le président de l'Union pour la Nation Congolaise s'est confié à la presse pour dénoncer les manouvres dilatoires du pouvoir en place qui cherche à se maintenir par un coup de force électorale contre la volonté exprimée par le peuple congolais qui vient de montrer au monde entier sa détermination pour l'alternance en barrant la route à la fraude.D'un ton menaçant, Kamerhe a exigé la neutralité du président de la Ceni, le pasteur Ngoyi Mulunda à publier les résultats qui reflètent la vérité des urnes .
Tout en dénonçant les irrégularités qui ont entaché ce scrutin du 28 novembre, Vital n'est pas allé par le dos de la cuillère pour marteler que le peuple congolais qui n'est pas dupe se prendra effectivement en charge en cas d'un hold up électoral.
Il a, à titre illustratif pour prouver les tentatives de tricheries, indiqué l'insuffisance des bulletins de vote dans plusieurs bureaux repartis sur l'ensemble du territoire, les bourrages d'urnes à Mueka, les bulletins cochés découverts partout, la présence des militaires dans les bureaux de vote à Masisi ;les bureaux fictifs , les incidents survenus à Kananga, Mbuji-Mayi, Lubumbashi...
L'ancien président de l'Assemblée Nationale a promis de saisir la Ceni et la Monusco pour toutes ces irrégularités. Il n'a pas mâché les mots pour revenir à la charge contre Ngoy Mulunda rattrapé, selon lui, par son péché originel, l'impréparation de ce scrutin dont la société civile avait sonné l'alarme.
Revenant sur le déroulement de la campagne, Kamerhe a fustigé la sortie médiatique du candidat numéro 3 sur les antennes de la Télévision nationale dans un message adressé à la nation alors que la campagne avait pris fin pour tous les candidats.
Pour le précité, toutes ces violations se passaient sous l'oeil complaisant de la Monusco qui n'a pas su remplir loyalement sa mission pendant la campagne électorale.
Il s'est dit complètement consterné par le déploiement de la garde républicaine pendant le déroulement du scrutin sur les artères de la ville de Kinshasa pour semer la terreur en intimidant la population.
Le candidat numéro 5 a, à ce sujet appelé le souverain primaire à braver ces intimidations pour prendre en main son destin.
Il a appelé le pouvoir en place à respecter le choix exprimé par les congolais dans les urnes pour ne pas connaitre le sort des autres dirigeants africains qui ont refusé de s'incliner devant la sanction populaire.
Ce peuple ne demande pas mieux que le changement au sommet de l'Etat après 5 ans d'une gestion calamiteuse caractérisée par la prédation, a-t-il conclu.
Eric Wembakungu
Le Phare/30/11/2011
afriquejet.com
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