(La Prospérité 08/12/2011)
C’est aujourd’hui, en principe, que Daniel Ngoy Mulunda livre, enfin, les secrets du vote de la présidentielle du 28 novembre 2011. Le délai de 48 heures sollicité pour tout mettre en ordre, expire aujourd’hui à minuit. Ce report, il convient de le rappeler, a été justifié par le souci de transparence et du respect de la procédure électorale. Ajouté à ces deux raisons, le retard pris dans la réception des procès-verbaux de centres locaux de compilation des résultats à accès difficile. Nombreux avaient cru que l’opposition allait crier à la violation de la Constitution. D’autres encore pensaient que le mandat du Président de la République sortant expirant le 6 décembre 2011 à minuit, la CENI devrait nécessairement publier les résultats provisoires le mardi dernier. Sinon, il y aurait vide juridique. Faux ! Rétorque Aubin Minaku, SG de la MP, qui n’entrevoit nullement un vide juridique à la tête du pays au-delà du 6 décembre 2011, date constitutionnelle de la fin du mandat du Président sortant, précisant que cette question est déjà réglée dans la Constitution du 18 février 2006, modifiée en janvier 2011. La Constitution congolaise, cite-t-il, est claire : ‘‘le Président de la République actuel reste en place jusqu’à la passation de pouvoir avec le nouveau président élu’’. A l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps, cette décision de la CENI n’a pas du tout surpris. Dans la mesure où M. Etienne Tshisekedi aurait été consulté à l’avance sur cette question lors d’une rencontre qu’il a eue, le lundi 5 décembre, en sa résidence, avec Roger Meece, RSSG de l’Onu en RDC et l’Ambassadeur Russe à Kinshasa dont le pays assure, présentement, la présidence tournante du Conseil de Sécurité de l’Onu ainsi que le diplomate Gabonais, en sa qualité de Doyen du Corps diplomatique accrédité en RDC. Aussi, Etienne Tshisekedi, a-t-il fait savoir son porte-parole, n’y a trouvé aucun inconvénient tant que cela vise à apporter toute la transparence dans ce processus et spécialement, dans la proclamation des résultats’’. Le délai de 48 heures sollicité par la CENI pour tout mettre en ordre et, enfin, publier les résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre dernier, expire ce jeudi à minuit. C’est donc aujourd’hui que Daniel Ngoy Mulunda devra livrer les secrets du vote du 28 novembre dernier. Ce report, il convient de le rappeler, a été justifié par le souci de transparence, du respect de la procédure électorale. Ajouté à ces deux raisons, le retard pris dans la réception des procès-verbaux de centres locaux de compilation des résultats à accès difficile. Nombreux avaient cru que l’opposition allait crier à la violation de la Constitution. D’autres encore pensaient que le mandat du Président de la République sortant expirant le 6 décembre 2011 à minuit, la CENI devrait nécessairement publier les résultats provisoires le mardi dernier. Sinon, il y aurait vide juridique. Faux ! Rétorque Aubin Minaku, Secrétaire Général de la Majorité Présidentielle qui estime que : ‘‘publier les résultats provisoires signifie disposer de tous les procès-verbaux émanant des différentes circonscriptions électorales. Voilà pourquoi la CENI a reporté parce que compte tenu des contraintes logistiques, certaines circonscriptions électorales n’ont pas transmis des procès-verbaux’’. Cette prolongation, a-t-il ajouté, permettra à la CENI de respecter l’impératif de la crédibilité du processus électoral. Le SG de la Majorité Présidentielle n’entrevoit nullement un vide juridique à la tête du pays au-delà du 6 décembre 2011, date constitutionnelle de la fin du mandat du Président sortant, précisant que cette question est déjà réglée dans la Constitution du 18 février 2006, modifiée en janvier 2011. La Constitution congolaise, cite-t-il, est claire : ‘‘le Président de la République actuel reste en place jusqu’à la passation de pouvoir avec le nouveau président élu’’. L’Udps informée à l’avance A l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps, cette décision de la CENI n’a pas du tout surpris. Dans la mesure où le Président de cette formation politique, également candidat à la présidentielle du 28 novembre, M. Etienne Tshisekedi aurait été consulté à l’avance sur cette question lors d’une rencontre qu’il a eue, le lundi 5 décembre, à sa résidence, avec Roger Meece, RSSG de l’Onu en RDC et l’Ambassadeur Russe à Kinshasa dont le pays assure, présentement, la présidence tournante du Conseil de Sécurité de l’Onu. Le diplomate Gabonais, en sa qualité de Doyen du Corps diplomatique accrédité en RDC était également de la partie. A en croire le Porte-parole de Tshisekedi Etienne, Moleka Albert qui a livré cette information : ‘‘la demande de la CENI de prolonger nous a été transmise. Le président Tshisekedi a tout de suite dit qu’il n’y trouvait aucun inconvénient tant que cela vise à apporter toute la transparence dans ce processus et spécialement, dans la proclamation des résultats’’. Ce, avant de soutenir que sa formation politique ne posait pas de problème sur la date du 6 décembre. M. Tshisekedi, a-t-il éclairé, ‘‘a toujours accordé la priorité à ce que le peuple pense. Et ce que le peuple pense au-delà de la date du 6 décembre, est de connaître les résultats véritables du verdict des urnes. Les Congolais peuvent même attendre plus de deux jours pour voir les résultats des urnes mais pas les résultats concoctés par un serveur’’. La Pros.
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