L’ambiance post électorale en RDC sent du brulé. Les militants de l’UDPS et leur leader historique Tshisekedi pourraient avoir une surprise désagréable dans les prochains jours. La suite chronologique de l’actualité en dit long.
Selon nos sources, de nombreux congolais travaillant avec l’Union Européenne (UE) pour la compilation des résultats à remettre à la Comission Nationale électorale indépendante (CENI) auraient été contraints de falsifier les différents résultats en faveur du président sortant Kabila.
Hier samedi, le président de la CENI, Ngoy Mulunda a commencé à publier des résultats donnant le président sortant vainqueur dans le Katanga. Selon ces résultats, Joseph Kabila obtiendrait 51% des voix et Etienne Tshisekedi 34%, après le dépouillement d'un tiers des bulletins. Une manoeuvre consistant à distraire l’opinion et la préparer à accepter une éventuelle victoire de Kabila (son neveu).
Le leader de l’UDPS Etienne Tshisekedi a énergiquement contesté cette forfaiture non sans avoir “mis en garde” le président sortant Kabila. "Non seulement l'UDPS rejette ces résultats, mais met en garde M. Ngoy Mulunda et (le président Joseph) Kabila pour qu'ils respectent la volonté du peuple congolais dans la publication des résultats qui suivront", a-t-il déclaré à son domicile sous les applaudissements de cadres et militants de son parti.
Bal des « vautours »
On assiste depuis quelques jours à un curieux défilé de missions dans la capitale congolaise (les missions d’observation du Centre Carter, de l’Union européenne et de l’Union africaine... ). La présence de ces outils à la solde du diktat de la « Comunauté internationale » en terre congolaise est pour le moins inquiétante au regard de leur passif sur la gestion des élections en Afrique francophone. Après le Gabon, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Tchad et le Cameroun, la République Démocratique du Congo va sans doute vivre la triste expérience d’une certaine forfaiture.
Quoi qu’il en soit, les jours qui suivent pourraient être très douloureuses pour les combattants de la liberté dans ce pays déjà meurtri par plus d’une décennie de guerre et de divisions. Nous y reviendrons.
Ibii Otto
cameroonvoice.com
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