(Digitalcongo.net 04/04/2013)
Pendant que l'ensemble du personnel vocifère pour réclamer à
cor et à cri l'amélioration sensible de leurs conditions et avantages sociaux
que l'entreprise peine à réaliser au motif qu'elle est confrontée aux énormes
difficultés de trésorerie, certains cadres et autres agents de la Société
commerciale des transports et des ports (SCTP/Matadi) développent des stratégies
pour trucider l'entreprise par l'évasion et hémorragie financière.
Toutes
ces manœuvres diaboliques n'ont qu'une seule finalité : se remplir les poches et
se faire appeler " boss " et vite s'enrichir. Se foutant éperdument de la survie
de l'entreprise, la mère poule. C'est ce que l'on vit actuellement au port de
Matadi où un responsable de service contre-pointage, autrefois service de
contrôle-trafic s'illustre dans la maffia de sortie frauduleuse des conteneurs à
l'import.
Ce responsable, apprend-on, falsifierait les documents et
ordonnerait avec " laisser-sortir " la sortie des conteneurs du port sans que
ceux-ci ne paient un iota pour leur séjour et manutention au concessionnaire du
port qu'est la SCTP. Et la manœuvre aurait trop duré. Le pot au rose cassé,
celui-ci aurait fait découvrir un manque à gagner énorme à l'entreprise.
Appréhendé et mis à la disposition de la police industrielle pour audition, le
sieur aurait payé en guise de reconnaissance de ses griefs 51.000 $, rubis sur
ongles.
Ce qui serait une preuve de sa culpabilité. Car, d'où un agent
d'une entreprise, inspecteur serait-il, aurait trouvé cette bagatelle somme
d'argent en un temps record, s'il n'est pas dans un réseau maffieux ? En plus,
des gorges chaudes relayent que le responsable dont il est question pour l'heure
ne serait pas à son premier forfait dans ce genre d'opérations. Précédemment,
pour les mêmes forfaits, il aurait fait révoquer plusieurs agents tandis que
d'autres auraient été mis aux arrêts. Lui-même le créateur des " rubriques "
aurait échappé à la tempête en feignant être malade et interné dans un
hôpital.
L'ouragan passé et ayant des parapluies à la tête de
l'entreprise, l'enfant de la cour royale de surcroît, a été réhabilité de ses
fonctions pour continuer à nager allégrement dans les eaux profondes de la SCTP.
Oh l'impunité quand tu nous tue ! L'affaire étant sous examen pour l'instant,
les enquêtes y menées vont peut-être déterminer dans les jours à venir si ces
plus de 51 mille dollars ne seraient pas un arbre qui cacherait une grande forêt
avec des lions?
Toujours dans ce chapitre de fils truands de port, le
Service de la Sacherie ne serait pas en reste non plus, nous dit-on. Ici, et les
déchargements antérieurs et ceux (déchargements ou débarquements) actuels sont
confondus. Tous sont consignés dans un seul pointage qu'il serait difficile de
distinguer le tonnage précédent et récent. Ce qui rendrait la taxation très
délicate. Cette confusion qui n'est entretenue gratuitement serait profitable
aux clients, car l'entreprise n'enregistre aucun excédent sauf de manquant à lui
imputer. Ici encore, rien que pour nuire à l'entreprise et satisfaire les
intérêts personnels.
Mais nous pensons que tous ces mécanismes, tous ces
tripotages et désordres se développent par la présence des importateurs dans le
port. Présence qui n'était tolérée et acceptée à une certaine époque ! Qu'à cela
ne tienne, voilà comment la SCTP est truandée par ses propres fils. Brutus
aurait dit : " Tu quoques fili mi ".
Observateur/ B.B.B.
© Copyright
Digitalcongo.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre message.
Je tiens à vous rappeler que vous etes le seul responsable des propos tenu dans vos commentaires...