Les chefs des confessions religieuses, réunis en conférence
le jeudi 25 avril à Kinshasa à l’issue de la « Campagne sur le Dialogue inter
religieux pour la promotion de la paix », ont pris l’engagement d’« ériger une
culture de non-violence et de paix pour éradiquer les causes de conflits et de
l’intolérance » en République démocratique du Congo.
Ils ont également
décidé de redynamiser, dans la cohérence, les structures de concertation et de
coordination de l’action inter religieuse et laïque en RDC. Il s’agit notamment,
pour eux, de faciliter la transmission à la base les décisions de chefs des
confessions religieuses et programmer les actions « dans les normes avec les
partenaires appropriés ».
«Nous sommes déterminés à renforcer au
quotidien et concrètement, notre engagement inter-religieux pour la paix, par la
prédication, l’éducation et la sensibilisation à la non-violence ainsi que la
dénonciation systématique des actes de violence », ont déclaré les leaders
religieux à l’issue de la conférence. Ils ont émis le vœu d’assumer totalement
leurs responsabilités au sein du Conseil des laïcs chrétiens et islamiques du
Congo (COLCIC), l’unique organe d’action des Laics.
En outre, ils lancent
un appel au niveau de conscience des acteurs et décideurs politiques « pour
matérialiser la paix au Congo ». Prenant ainsi l’engagement de poursuivre
l’effort de sensibilisation du peuple sur la culture de paix
durable.
RECHERCHE DE LA PAIX EN RDC
Intervenant pour sa
part, Mme. Aissatou Touré, chargée de l’information publique de la Mission de
l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco), potentielle partenaire de la
Campagne, a rappelé la mission de celle-ci qui consiste à « rechercher la paix
dans le pays ».
« La Monusco vous invite à respecter votre engagement pris
ici, par le biais de votre déclaration de ce 25 avril 2013 et marque cette date
d’une pierre blanche et vous exhorte d’aller de l’avant sur base des
propositions qui ont été faites, pour la poursuite des efforts du COLCIC et pour
l’élaboration d’un plan d’action dans ce sens », a-t-elle indiqué.
Elle a
souligné que la Monusco, pour ce qui la concerne, ne s’arrêtera pas en si bon
chemin. C’est ainsi, a-t-elle dit, qu’à l’appel de COLCIC, la mission n’a pu
rester sourde. « Nous avons fait notre travail à travers cette conférence qui
clôturait la campagne de sensibilisation débutée le 16 et se termine le 25 avril
2013 ».
La paix favorisant l’épanouissement humain, les participants ont
invité des responsables religieux et leurs fidèles, les gouvernants, des hommes
et femmes de tout bord politique, à participer activement à la promotion de la
paix par un dialogue inter religieux basé sur un échange pour une meilleure
connaissance de chacun de la religion des autres.
La cérémonie
d’ouverture s’était déroulée en présence du bourgmestre de la Commune de la
Gombe, du directeur de la Division Cultes et associations du ministère de la
justice et du secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo
« CENCO » avait débuté par une prière dite par le Lieutenant-Colonel Jean
Baptiste MATA de l’Armée du Salut.
(Photo: en mai 2012, réfugiés
congolais dans la région du Kivu)
radiovaticana.va
lundi 29 avril 2013
La RDC a réalisé plus de 4 milliards USD en 2012, selon Mukoko Samba
La République démocratique du Congo a réalisé près de quatre milliards de Francs congolais (4 347 826 086 USD) des recettes courantes en 2012. Ces recettes provenant des régies financières ont été de l’ordre de soixante-quatre milliards de Francs congolais (69 565 217USD), soit un accroissement de plus de cinq mille pourcent. Ces chiffres ont été fournis lundi 29 avril par le vice-premier ministre, et ministre de Budget, Mukoko Samba, au cours d’une conférence de presse sur les assises nationales sur le coulage ou la fuite des recettes publiques qui se tiendront du 02 au 04 mai prochains toujours ici à Kinshasa.
« Plusieurs reformes ont été mises en œuvre au sein de nos régies financières pour renforcer leurs capacités de mobilisation des recettes. Et ces efforts se sont traduits par l’augmentation régulière des recettes courantes », a déclaré Mukoko Samba.
Il s’est cependant plaint que le niveau des recettes mobilisées et canalisées dans les caisses de l’Etat ne reflète pas le potentiel fiscal ou la capacité contributive de l’Etat.
« Le niveau des recettes mobilisées est effectivement canalisée dans les caisses de l’Etat mais ne semble pas refléter le potentiel fiscal ou la capacité contributive de notre pays. Cet écart entre le potentiel fiscal et les réalisations des recettes par les administrations fiscales constitue un manque à gagner pour l’Etat et le prive d’une partie des ressources qui devraient contribuer à la satisfaction des besoins de nos populations », a ajouté Mukoko Samba.
radiookapi.net
« Plusieurs reformes ont été mises en œuvre au sein de nos régies financières pour renforcer leurs capacités de mobilisation des recettes. Et ces efforts se sont traduits par l’augmentation régulière des recettes courantes », a déclaré Mukoko Samba.
Il s’est cependant plaint que le niveau des recettes mobilisées et canalisées dans les caisses de l’Etat ne reflète pas le potentiel fiscal ou la capacité contributive de l’Etat.
« Le niveau des recettes mobilisées est effectivement canalisée dans les caisses de l’Etat mais ne semble pas refléter le potentiel fiscal ou la capacité contributive de notre pays. Cet écart entre le potentiel fiscal et les réalisations des recettes par les administrations fiscales constitue un manque à gagner pour l’Etat et le prive d’une partie des ressources qui devraient contribuer à la satisfaction des besoins de nos populations », a ajouté Mukoko Samba.
radiookapi.net
Fally Ipupa en featuring avec une candidate de la Star Academy
Pauline Maserati a fait appel à Fally Ipupa pour son premier single intitulé « C’est Juste Toi et Moi ».
Le teaser du clip de la chanson a été dévoilé le week-end dernier par les deux artistes sur leurs pages Facebook respectives. Pauline Maserati est la première candidate de la neuvième saison de la Star Academy à se lancer dans une carrière professionnelle. «C’est juste elle et moi », a déclaré Fally Ipupa à Paris durant la séance photo censée illustrer ce single , renseigne purepeople.com, qui affirme que la jeune chanteuse s’est laissé envoûter par la voix de Fally Ipupa, «chanteur et musicien congolais de 35 ans déjà confirmé sur la scène internationale »
Pauline Maserati est originaire de la ville de Béziers en France. Elle est la dernière d’une famille italienne. Dès l’âge de 4 ans, elle pratique la danse et commence aussi très tôt le violon et le théâtre. C’est en prestant à la chorale de son école qu’elle se découvre une passion pour le chant. Elle fait son premier solo à 15 ans puis enchaîne les premières parties d’artistes français comme Jean-Luc Lahaye, sans avoir pris de cours de chant. Après s’être distinguée lors de la neuvième édition de la star Academy, elle a signé un contrat avec le label AZ, filiale d’Universal Music France.
Pour sa part, Fally Ipupa a lancé sur le marché du disque son troisième album solo « Power » depuis le 30 mars, quatre ans après « Arsenal de belles mélodies ». La version world de l’album devrait également suivre dans les mois qui viennent.
Patrick Kianimi/ LDDB
direct.cd
Le teaser du clip de la chanson a été dévoilé le week-end dernier par les deux artistes sur leurs pages Facebook respectives. Pauline Maserati est la première candidate de la neuvième saison de la Star Academy à se lancer dans une carrière professionnelle. «C’est juste elle et moi », a déclaré Fally Ipupa à Paris durant la séance photo censée illustrer ce single , renseigne purepeople.com, qui affirme que la jeune chanteuse s’est laissé envoûter par la voix de Fally Ipupa, «chanteur et musicien congolais de 35 ans déjà confirmé sur la scène internationale »
Pauline Maserati est originaire de la ville de Béziers en France. Elle est la dernière d’une famille italienne. Dès l’âge de 4 ans, elle pratique la danse et commence aussi très tôt le violon et le théâtre. C’est en prestant à la chorale de son école qu’elle se découvre une passion pour le chant. Elle fait son premier solo à 15 ans puis enchaîne les premières parties d’artistes français comme Jean-Luc Lahaye, sans avoir pris de cours de chant. Après s’être distinguée lors de la neuvième édition de la star Academy, elle a signé un contrat avec le label AZ, filiale d’Universal Music France.
Pour sa part, Fally Ipupa a lancé sur le marché du disque son troisième album solo « Power » depuis le 30 mars, quatre ans après « Arsenal de belles mélodies ». La version world de l’album devrait également suivre dans les mois qui viennent.
Patrick Kianimi/ LDDB
direct.cd
Vital Kamerhe : "En RDC, la Ceni devrait être composée d'experts indépendants"
Par Trésor Kibangula
Désormais, l’organe électoral de RDC est doté, outre son bureau, d’une assemblée plénière, chargée de « conception, d’orientation et de contrôle ». Elle regroupera 13 membres dont six proviendront de la majorité présidentielle, quatre de l’opposition et trois de la société civile, de laquelle sera également issu le président de la commission. Une architecture « déséquilibrée » qui risque encore de provoquer des « casses » lors des prochaines échéances électorales, prévient Vital Kamerhe, le chef de l’Union pour la nation congolaise, dans une interview accordée à Jeune Afrique.
Jeune Afrique : Que vous inspire la réforme de la Ceni, promulguée le 27 avril par le président Joseph Kabila ?
Vital Kamerhe : Il n’y a pas eu d’innovation. Nous n’avons pas tiré les leçons du passé. Le pays a organisé des élections en 2006 et, à l’époque, nous avons eu le bénéfice de l’apprentissage de la démocratie. Mais quand on observe ce qui s’est passé en 2011, on remarque qu’il y a eu un déclin. Non seulement, la Ceni présentait une composition déséquilibrée mais à sa tête, le pouvoir avait placé un conseiller spirituel du président de la république, membre fondateur de son parti, le PPRD [Parti du peuple pour la reconstruction et le développement, NDRL]. Et malheureusement, la réforme qui vient d’être faite ne s’inscrit pas dans le sens de l’amélioration de la situation. La Ceni doit être une commission neutre pour garantir son indépendance.
Qu’entendez-vous par une "commission neutre" ?
En RDC, est-il possible de trouver ces "experts indépendants", sans obédience politique ?
Et la restructuration de la Ceni en elle-même : 13 membres dont six issus de la majorité, quatre de l’opposition et trois de la société civile. Est-ce une garantie pour des élections apaisées dans l’avenir ?
Au-delà de tous les griefs que vous avez contre la réforme de la Ceni, existerait-il quelques points positifs dans la nouvelle loi ?
Quatre places sont réservées à l’opposition dans la nouvelle Ceni. Sachant que vous avez eu beaucoup de mal en 2011 à désigner un candidat commun pour le scrutin présidentiel à un tour contre Joseph Kabila, pensez-vous qu’aujourd’hui vous seriez en mesure de choisir facilement vos représentants dans l’organe électoral ?
L’opposition extraparlementaire sera-t-elle également représentée ?
Absolument. Au niveau de la plénière, il y aura de la place pour tout le monde. Nous ferons en sorte que ce soit le rassemblement de la grande famille de l’opposition. On ne va pas à la Ceni pour s’enrichir mais pour travailler. Si l’opposition s’entredéchire à cause des postes au niveau de la Ceni, plutôt que de privilégier la compétence, nous aurons commis les mêmes péchés que nous sommes en train de reprocher à la majorité au pouvoir.
Le calendrier pour les élections provinciales et sénatoriales sera publié dans les 45 jours par le prochain bureau de la Ceni. Pensez-vous que ces scrutins, plusieurs fois reportés, auront enfin lieu en 2013 ?
Joseph Kabila arrive en fin de mandat en 2016. Des rumeurs sur une éventuelle modification de la Constitution circulent déjà pour lui permettre de se représenter à sa propre succession…
______________________
Propos recueillis par Trésor Kibangula
jeuneafrique.com
Vital Kamerhe ne reconnaît qu'un seul point positif à la réforme de la Ceni.© Beaudoin Mouanda/JA
Au lendemain de la promulgation de la loi réformant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en RDC, des voix se lèvent pour critiquer la restructuration de l’organe chargé d’organiser les prochains scrutins provinciaux et sénatoriaux dans le pays. Vital Kamerhe, le leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et ancien président de l’Assemblée nationale congolaise, livre à Jeune Afrique son regard sur ces évolutions. Interview.
La réélection de Joseph Kabila en 2011 a été entachée de « graves irrégularités », relevées à la fois par les observateurs internationaux et nationaux. Une réforme de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) était alors recommandée pour essayer de crédibiliser les scrutins à venir, notamment les sénatoriales, les provinciales et les municipales. La loi promulguée le 27 avril veut répondre à cet objectif.Désormais, l’organe électoral de RDC est doté, outre son bureau, d’une assemblée plénière, chargée de « conception, d’orientation et de contrôle ». Elle regroupera 13 membres dont six proviendront de la majorité présidentielle, quatre de l’opposition et trois de la société civile, de laquelle sera également issu le président de la commission. Une architecture « déséquilibrée » qui risque encore de provoquer des « casses » lors des prochaines échéances électorales, prévient Vital Kamerhe, le chef de l’Union pour la nation congolaise, dans une interview accordée à Jeune Afrique.
Jeune Afrique : Que vous inspire la réforme de la Ceni, promulguée le 27 avril par le président Joseph Kabila ?
Vital Kamerhe : Il n’y a pas eu d’innovation. Nous n’avons pas tiré les leçons du passé. Le pays a organisé des élections en 2006 et, à l’époque, nous avons eu le bénéfice de l’apprentissage de la démocratie. Mais quand on observe ce qui s’est passé en 2011, on remarque qu’il y a eu un déclin. Non seulement, la Ceni présentait une composition déséquilibrée mais à sa tête, le pouvoir avait placé un conseiller spirituel du président de la république, membre fondateur de son parti, le PPRD [Parti du peuple pour la reconstruction et le développement, NDRL]. Et malheureusement, la réforme qui vient d’être faite ne s’inscrit pas dans le sens de l’amélioration de la situation. La Ceni doit être une commission neutre pour garantir son indépendance.
Qu’entendez-vous par une "commission neutre" ?
En RDC, est-il possible de trouver ces "experts indépendants", sans obédience politique ?
Et la restructuration de la Ceni en elle-même : 13 membres dont six issus de la majorité, quatre de l’opposition et trois de la société civile. Est-ce une garantie pour des élections apaisées dans l’avenir ?
Au-delà de tous les griefs que vous avez contre la réforme de la Ceni, existerait-il quelques points positifs dans la nouvelle loi ?
Quatre places sont réservées à l’opposition dans la nouvelle Ceni. Sachant que vous avez eu beaucoup de mal en 2011 à désigner un candidat commun pour le scrutin présidentiel à un tour contre Joseph Kabila, pensez-vous qu’aujourd’hui vous seriez en mesure de choisir facilement vos représentants dans l’organe électoral ?
L’opposition extraparlementaire sera-t-elle également représentée ?
Absolument. Au niveau de la plénière, il y aura de la place pour tout le monde. Nous ferons en sorte que ce soit le rassemblement de la grande famille de l’opposition. On ne va pas à la Ceni pour s’enrichir mais pour travailler. Si l’opposition s’entredéchire à cause des postes au niveau de la Ceni, plutôt que de privilégier la compétence, nous aurons commis les mêmes péchés que nous sommes en train de reprocher à la majorité au pouvoir.
Le calendrier pour les élections provinciales et sénatoriales sera publié dans les 45 jours par le prochain bureau de la Ceni. Pensez-vous que ces scrutins, plusieurs fois reportés, auront enfin lieu en 2013 ?
Joseph Kabila arrive en fin de mandat en 2016. Des rumeurs sur une éventuelle modification de la Constitution circulent déjà pour lui permettre de se représenter à sa propre succession…
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Propos recueillis par Trésor Kibangula
jeuneafrique.com
Fally Ipupa et l’homosexualité
Dans la vie, il faut savoir faire la part du vrai et du faux. C’est aussi le rôle du journaliste. Dans la rubrique « La Rumeur », africa1.com revient sur les bruits de couloirs, les ouïs dires et les ragots pour vous dire si c’est VRAI ou si c’est FAUX ! Aujourd’hui Fally Ipupa et l’homosexualité…
Il a bâti sa gloire sur la devise de Papa Wemba, toujours bien sapé, bien rasé et bien parfumé. Le plus, c’est qu’il a une taille d’Apollon grecque version Kinshasa, de vraies tablettes de chocolat et sa musique est un appel au sexe. La cerise sur le gâteau c’est son sublime déhanché qui pourrait faire changer un homme de bord. Aujourd’hui nous pouvons dire que la RDC a enfin son Usher, son David Beckam, son véritable Roi Lion. Il a donné un sacré coup de jeune à tous les vieux pères de la musique Congolaise.
Bien évidemment, le succès ne vient jamais sans la « palabre ». Depuis le début de sa carrière solo, des tas de rumeurs fusent sur Fally Ipupa alias Dicaprio La merveille El Marabiyocho.
La plus connue est qu’il serait gay, d’ailleurs on lui a même prêté une relation avec Koffi Olomide car il était son poulain favori. Ensuite c’est avec le célèbre David Monsoh que copulerais notre beau mâle africain.
Il paraîtrait même que le Marabiyocho troc ces fesses en échange de liasses de billets ou de gros contrats, infos ou intox ? C’est certainement parce que Fally Ipupa est metrosexuel (s’appliquant à des hommes urbains avec un fort souci de leur apparence) qu’on le pense gay.
Encore plus gros, une chaine de télévision gabonaise « Téléafrica » dans son émission fiesta africa présentée par Ericsson, n’a pas hésitée à révéler que notre « sexy boy de la RDC serait marier à un riche milliardaire Russe ». Bien évidemment c’était un mensonge.
Dans une interview donnée en 2007 à un journaliste ivoirien, Il avoue se faire draguer par des hommes. D’après Fally, l’homosexualité et lui, c’est comme la terre et le ciel, beaucoup trop éloignés.
« Chacun peut dire ce qu’il a envie de dire mais moi je préfère la femme ». C’était il y a longtemps désormais Fally Ipupa ne répond plus à ce genre de question. En a-t-il marre de répondre à ses détracteurs ? A-t-il peur de heurter son public ? Ricky Martin lui, a choisi de faire son coming out après plusieurs années pendant lesquelles il affirmait pourtant son hétérosexualité, et ses fans ne lui ont pas tourné le dos pour autant.
Il n’y aucune source sure et fiable sur la prétendue homosexualité de Fally Ipupa. Et même s’il s’avère qu’il est gay, et alors ! Il reste tout de même le Sex Symbole africain.
Ella Shungu / Photo facebook Fally Ipupa
Il a bâti sa gloire sur la devise de Papa Wemba, toujours bien sapé, bien rasé et bien parfumé. Le plus, c’est qu’il a une taille d’Apollon grecque version Kinshasa, de vraies tablettes de chocolat et sa musique est un appel au sexe. La cerise sur le gâteau c’est son sublime déhanché qui pourrait faire changer un homme de bord. Aujourd’hui nous pouvons dire que la RDC a enfin son Usher, son David Beckam, son véritable Roi Lion. Il a donné un sacré coup de jeune à tous les vieux pères de la musique Congolaise.
Bien évidemment, le succès ne vient jamais sans la « palabre ». Depuis le début de sa carrière solo, des tas de rumeurs fusent sur Fally Ipupa alias Dicaprio La merveille El Marabiyocho.
La plus connue est qu’il serait gay, d’ailleurs on lui a même prêté une relation avec Koffi Olomide car il était son poulain favori. Ensuite c’est avec le célèbre David Monsoh que copulerais notre beau mâle africain.
Il paraîtrait même que le Marabiyocho troc ces fesses en échange de liasses de billets ou de gros contrats, infos ou intox ? C’est certainement parce que Fally Ipupa est metrosexuel (s’appliquant à des hommes urbains avec un fort souci de leur apparence) qu’on le pense gay.
Encore plus gros, une chaine de télévision gabonaise « Téléafrica » dans son émission fiesta africa présentée par Ericsson, n’a pas hésitée à révéler que notre « sexy boy de la RDC serait marier à un riche milliardaire Russe ». Bien évidemment c’était un mensonge.
Dans une interview donnée en 2007 à un journaliste ivoirien, Il avoue se faire draguer par des hommes. D’après Fally, l’homosexualité et lui, c’est comme la terre et le ciel, beaucoup trop éloignés.
« Chacun peut dire ce qu’il a envie de dire mais moi je préfère la femme ». C’était il y a longtemps désormais Fally Ipupa ne répond plus à ce genre de question. En a-t-il marre de répondre à ses détracteurs ? A-t-il peur de heurter son public ? Ricky Martin lui, a choisi de faire son coming out après plusieurs années pendant lesquelles il affirmait pourtant son hétérosexualité, et ses fans ne lui ont pas tourné le dos pour autant.
Il n’y aucune source sure et fiable sur la prétendue homosexualité de Fally Ipupa. Et même s’il s’avère qu’il est gay, et alors ! Il reste tout de même le Sex Symbole africain.
Ella Shungu / Photo facebook Fally Ipupa
© 2012 Direct.cd
RDC: la majorité et l’opposition saluent la promulgation de la loi modifiant la Ceni
(Radio Okapi 29/04/2013)
La majorité et l’opposition saluent la promulgation de la loi modifiant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Joseph Kabila a promulgué cette loi le samedi 27 avril dernier. La nouvelle commission électorale comptera treize membres dont six de la majorité, quatre de l’opposition et trois de la société civile. Cette réorganisation de la Ceni avait été réclamée par plusieurs organisations et personnalités politiques après les élections présidentielle et législatives de novembre 2011 qui avaient été entachées d’irrégularités.
Pour le professeur Kalala Tshibangu, membre de la Majorité présidentielle, la promulgation de cette loi est « une bonne nouvelle que tous les démocrates de notre pays attendaient ».
Il dit avoir apprécié le débat qu’il y a eu dans l’opinion au sujet de la réorganisation de la commission électorale.
« Mais dès lors que la loi est promulguée, il faut mettre fin aux discussions », affirme-t-il.
Pour lui, le plus important reste la révision de la loi électorale qui permettrait que les prochaines élections se déroulent « dans les meilleures conditions par rapport à celles de 2011 ».
Kalala Tshibangu rappelle qu’il revient à l’Assemblée nationale de mettre en place le bureau de la Ceni.
Il invite l’opposition à désigner rapidement ses représentants. « Il faut que l’opposition qui est plurielle ne sombre pas dans des querelles », souligne-t-il, affirmant que du côté de la majorité, « le problème ne se pose pas parce qu’elle est organisée, elle a un chef et des structures ».
Il appelle également la société civile à « faire preuve de maturité et à désigner rapidement ses trois représentants au sein du bureau de la Ceni ».
De son côté, le député de l’opposition Emery Okundji salue également la promulgation de la loi modifiant la commission électorale indépendante. Il estime cependant que dans sa nouvelle composition la Ceni est « politisée ».
« Il y a beaucoup d’imperfections dans la loi par rapport à l’expérience négative vécue mais qu’est ce que vous voulez, cela est le fruit du consensus. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous contenter de ce que nous avons», explique-t-il.
La société civile estime pour sa part que la nouvelle composition de la Ceni accorde beaucoup de places aux politiques.
« Cette nouvelle loi stipule que le président de la Ceni est à la fois président du bureau et président de la plénière. C’est incompatible. Et puis, il y a beaucoup [d’acteurs] politiques dedans. Tous ces éléments ne peuvent pas nous amener à un environnement d’organisation des élections », déclare Jonas Tshiombela, le président de la Nouvelle société civile du Congo.
Cette ernière voulait que la plénière qui va contrôler le bureau soit dirigée par une personnalité différente. Les députés ont décidé que le président du bureau de la Ceni soit aussi le président de l’assemblée plénière.
radiookapi.net
© Copyright Radio Okapi
La majorité et l’opposition saluent la promulgation de la loi modifiant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Joseph Kabila a promulgué cette loi le samedi 27 avril dernier. La nouvelle commission électorale comptera treize membres dont six de la majorité, quatre de l’opposition et trois de la société civile. Cette réorganisation de la Ceni avait été réclamée par plusieurs organisations et personnalités politiques après les élections présidentielle et législatives de novembre 2011 qui avaient été entachées d’irrégularités.
Pour le professeur Kalala Tshibangu, membre de la Majorité présidentielle, la promulgation de cette loi est « une bonne nouvelle que tous les démocrates de notre pays attendaient ».
Il dit avoir apprécié le débat qu’il y a eu dans l’opinion au sujet de la réorganisation de la commission électorale.
« Mais dès lors que la loi est promulguée, il faut mettre fin aux discussions », affirme-t-il.
Pour lui, le plus important reste la révision de la loi électorale qui permettrait que les prochaines élections se déroulent « dans les meilleures conditions par rapport à celles de 2011 ».
Kalala Tshibangu rappelle qu’il revient à l’Assemblée nationale de mettre en place le bureau de la Ceni.
Il invite l’opposition à désigner rapidement ses représentants. « Il faut que l’opposition qui est plurielle ne sombre pas dans des querelles », souligne-t-il, affirmant que du côté de la majorité, « le problème ne se pose pas parce qu’elle est organisée, elle a un chef et des structures ».
Il appelle également la société civile à « faire preuve de maturité et à désigner rapidement ses trois représentants au sein du bureau de la Ceni ».
De son côté, le député de l’opposition Emery Okundji salue également la promulgation de la loi modifiant la commission électorale indépendante. Il estime cependant que dans sa nouvelle composition la Ceni est « politisée ».
« Il y a beaucoup d’imperfections dans la loi par rapport à l’expérience négative vécue mais qu’est ce que vous voulez, cela est le fruit du consensus. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous contenter de ce que nous avons», explique-t-il.
La société civile estime pour sa part que la nouvelle composition de la Ceni accorde beaucoup de places aux politiques.
« Cette nouvelle loi stipule que le président de la Ceni est à la fois président du bureau et président de la plénière. C’est incompatible. Et puis, il y a beaucoup [d’acteurs] politiques dedans. Tous ces éléments ne peuvent pas nous amener à un environnement d’organisation des élections », déclare Jonas Tshiombela, le président de la Nouvelle société civile du Congo.
Cette ernière voulait que la plénière qui va contrôler le bureau soit dirigée par une personnalité différente. Les députés ont décidé que le président du bureau de la Ceni soit aussi le président de l’assemblée plénière.
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Avec 400 000 USD débloqués / Indemnisation des sinistrés de Sange : dossier clos
(Le Potentiel 29/04/2013)
Pari gagné pour la Direction générale de la Société nationale d’assurances (Sonas), chapeautée par Carole Agito Amela. Après moult tractations et procédures judiciaires diverses sur le dossier du sinistre de Sange, survenu en juillet 2010 et ayant causé plus de 300 morts dans la province du Sud-Kivu, le consortium des réassurances du COMESA a arrêté la somme de 400 000 USD pour l’indemnisation des victimes. Depuis le 15 avril, la Sonas a déjà payé des indemnités de 330 bénéficiaires sur un ensemble de 385 cas enregistrés. Cet exploit constitue, à lui seul, un cas d’école et devra interpeller toutes les compagnies qui ne veulent pas s’assurer en RDC pour des raisons inavouées.Le sinistre de triste mémoire qui avait entraîné le décès de plus de 300 personnes et causé d’énormes dégâts matériels dans la cité de Sange, territoire d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu, vient de connaître son dénouement. Les victimes et leurs ayants droit ont été indemnisés grâce aux bons offices de Mme Agito Amela et toute son équipe de la Sonas auprès du Consortium des réassurances du Marché commun de l’Afrique orientale et australe, COMESA.
Politique payante, le gouverneur du Sud-Kivu, Marcelin Cishambo, a présidé, le 12 avril 2013 à Uvira, la cérémonie officielle du démarrage du processus d’indemnisation des victimes et leurs ayants droit de Sange. C’était en présence des notables de la place, d’une délégation dépêchée de Lusaka, en Zambie, siège du secrétariat général de Comesa et des représentants de la Sonas Sarl.
Pour mémoire, le 2 juillet 2010, l’opinion tant nationale qu’internationale avait appris avec stupeur et grande émotion qu’un camion citerne chargé de près de 60 m3 de carburant (environ 49 000 litres d’essence super) à destination d’Uvira se renversa à la cité de Sange, située à 45 km d’Uvira dans la province du Sud-Kivu.
Il s’en était suivi une explosion qui avait causé le décès de plus de 300 personnes et de graves brûlures corporelles à une centaine d’autres. Près d’une soixantaine avait survécu à cette terrible catastrophe grâce à l’intervention urgente et prompte du gouvernement de la République, de la Sonas et des dons de divers organismes.
GRACE A UNE « CARTE JAUNE »
Ce véhicule citerne était couvert par une « carte jaune » du Comesa, un certificat d’assurance « International » délivré par une compagnie d’assurances basée à Nairobi donnant droit à une libre circulation sur l’ensemble des territoires des Etats membres du Comesa, à savoir le Burundi, la RDC, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Rwanda, le Swaziland, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
Pour rappel, le Comesa est un marché commun regroupant les pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe susmentionnés pour la facilitation des opérations douanières en ce qui concerne la circulation des marchandises et la promotion du développement économique de ces derniers.
Conformément au manuel des opérations du régime et du consortium de la « carte jaune », la Sonas, en sa qualité de bureau national de la République démocratique du Congo, avait alors pris soin de notifier le sinistre au bureau émetteur de la carte jaune du Kenya en détaillant les circonstances de l’accident ainsi que ses conséquences, après vérification de la validité de cette carte jaune. Les victimes furent identifiées ? Les dossiers médicaux et autres documents administratifs constitués et rassemblés et la liste complète des sinistrés communiquée au consortium.
Au regard de l’ampleur des pertes et dégâts évalués à plus de 10 000 USD (plafond d’intervention arrêté pour le pavement des sinistres par les bureaux nationaux) le consortium des réassurances basé à Nairobi fut également saisi. Cette institution instituée par les Etats membres du Comesa, intervient pour les gros sinistres allant au-delà du plafond de 10 000 USD.
En plus des échanges de correspondances, plusieurs missions seront effectuées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays pour mener à bonne fin la procédure d’indemnisation. Dans cette démarche laborieuse, la Sonas bénéficia sans cesse de l’appui des autorités politiques et administratives nationales, provinciales et locales.
Après moult tractations et procédures judiciaires diverses, à la fin de l’année 2012, un montant de 400 000 USD fut arrêté par le Consortium pour clôturer ce dossier.
Le principe de la proportionnalité sur les indemnisations à allouer suivant chaque cas fut arrêté en lieu et place d’un forfait uniforme pour chaque victime, comme d’aucuns le réclamaient. En définitive, le nombre de bénéficiaires arrêté après harmonisation des listes entre la Sonas et le comité des sinistres dénommé « URFEISA » se présente comme suit : Cas de décès : 304 bénéficiaires ; Cas de lésions corporelles (brûlures) : 58 bénéficiaires ; Cas de dégâts matériels (maisons détruites et biens mobiliers perdus) : 24 bénéficiaires.
Le paiement a débuté depuis le 16 avril 2013 par le biais de la Banque TMB/UVIRA. A la date du 25 avril 2013, 330 cas ont déjà été payés sur 385. Les dossiers litigieux devaient faire l’objet d’une procédure de règlement particulier de manière à désintéresser tous les bénéficiaires, sans exclusion aucune.
UNE PAGE A TOURNER
Un coup d’œil rétrospectif sur Sange montre à suffisance combien ce drame a laissé des cicatrices dans nombreux foyers. L’explosion accidentelle s’était produit un vendredi soir. Au moment des faits, une grande partie de la population regardait le match de football opposant le Ghana, la dernière équipe africaine encore en lice dans la Coupe du monde, et l’Uruguay. Le coup de sifflet final n’avait pas encore retenti que, soudain, un camion-citerne s’est renversé et le pétrole s’est échappé de partout, mettant le feu aux habitations voisines.
On se souvient. C’était un spectacle terrible. Il y a eu de nombreux corps dans les rues. D’autres personnes « ont été tuées alors qu’elles tentaient de siphonner du pétrole ». La population était en état de choc indescriptible. Heureusement pour les rescapés, les autorités avaient coopéré avec l’ONU pour gérer la situation et transporter les blessés à l’hôpital.
Même si, jusqu’à ce jour, les causes de l’accident, qui s’est déroulé sur une route reliant les villes de Bukavu et Uvira, restent encore méconnues, l’essentiel vient d’être fait pour les sinistrés et leurs ayants droit : la Sonas vient de concrétiser une opération de longue haleine, en indemnisant tous les sinistrés régulièrement enregistrés après une minutieuse enquête diligentée sur les lieux du sinistre.
Encadré
N/Réf.:
V/Réf.:
Kinshasa, le
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Société Nationale d’Assurances s.a.r.l porte à la connaissance du public que suite au sinistre de
triste mémoire du 02 juillet 2010 ayant entrainé le décès de plus de 300 personnes dans la Cité de Sange, Territoire d’Uvira, Province du Sud-Kivu, une mission a été diligentée par l’Administrateur Délégué a.i, AGITO AMELA Carole pour l’indemnisation des victimes et ayants droit.
Le Consortium des réassurances du COMESA a arrêté la somme d’USD 400.000,00 pour l’indemnisation des victimes.
Sur l’ensemble de 385 cas, du 15 au 24 Avril 2013, la SONAS s.a.r.l a procédé au paiement des indemnités au 330 bénéficiaires. Le processus poursuit son cours normal jusqu’à l’indemnisation de toutes les victimes.
La Direction Générale de la SONAS s.a.r.l exprime sa satisfaction pour la concrétisation de cette opération et remercie le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur le Président de la République Joseph KABILA KABANGE, le Gouvernement ainsi que les autorités provinciales et locales du Sud-Kivu qui l’ont accompagné jusqu’au dénouement de ce dossier sinistre.
Fait à Kinshasa, le 25 Avril 2013
AGITO AMELA Carole
Publié le lundi 29 avril 2013 00:48
Écrit par LE POTENTIEL
© Copyright Le Potentiel
Pari gagné pour la Direction générale de la Société nationale d’assurances (Sonas), chapeautée par Carole Agito Amela. Après moult tractations et procédures judiciaires diverses sur le dossier du sinistre de Sange, survenu en juillet 2010 et ayant causé plus de 300 morts dans la province du Sud-Kivu, le consortium des réassurances du COMESA a arrêté la somme de 400 000 USD pour l’indemnisation des victimes. Depuis le 15 avril, la Sonas a déjà payé des indemnités de 330 bénéficiaires sur un ensemble de 385 cas enregistrés. Cet exploit constitue, à lui seul, un cas d’école et devra interpeller toutes les compagnies qui ne veulent pas s’assurer en RDC pour des raisons inavouées.Le sinistre de triste mémoire qui avait entraîné le décès de plus de 300 personnes et causé d’énormes dégâts matériels dans la cité de Sange, territoire d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu, vient de connaître son dénouement. Les victimes et leurs ayants droit ont été indemnisés grâce aux bons offices de Mme Agito Amela et toute son équipe de la Sonas auprès du Consortium des réassurances du Marché commun de l’Afrique orientale et australe, COMESA.
Politique payante, le gouverneur du Sud-Kivu, Marcelin Cishambo, a présidé, le 12 avril 2013 à Uvira, la cérémonie officielle du démarrage du processus d’indemnisation des victimes et leurs ayants droit de Sange. C’était en présence des notables de la place, d’une délégation dépêchée de Lusaka, en Zambie, siège du secrétariat général de Comesa et des représentants de la Sonas Sarl.
Pour mémoire, le 2 juillet 2010, l’opinion tant nationale qu’internationale avait appris avec stupeur et grande émotion qu’un camion citerne chargé de près de 60 m3 de carburant (environ 49 000 litres d’essence super) à destination d’Uvira se renversa à la cité de Sange, située à 45 km d’Uvira dans la province du Sud-Kivu.
Il s’en était suivi une explosion qui avait causé le décès de plus de 300 personnes et de graves brûlures corporelles à une centaine d’autres. Près d’une soixantaine avait survécu à cette terrible catastrophe grâce à l’intervention urgente et prompte du gouvernement de la République, de la Sonas et des dons de divers organismes.
GRACE A UNE « CARTE JAUNE »
Ce véhicule citerne était couvert par une « carte jaune » du Comesa, un certificat d’assurance « International » délivré par une compagnie d’assurances basée à Nairobi donnant droit à une libre circulation sur l’ensemble des territoires des Etats membres du Comesa, à savoir le Burundi, la RDC, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Rwanda, le Swaziland, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
Pour rappel, le Comesa est un marché commun regroupant les pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe susmentionnés pour la facilitation des opérations douanières en ce qui concerne la circulation des marchandises et la promotion du développement économique de ces derniers.
Conformément au manuel des opérations du régime et du consortium de la « carte jaune », la Sonas, en sa qualité de bureau national de la République démocratique du Congo, avait alors pris soin de notifier le sinistre au bureau émetteur de la carte jaune du Kenya en détaillant les circonstances de l’accident ainsi que ses conséquences, après vérification de la validité de cette carte jaune. Les victimes furent identifiées ? Les dossiers médicaux et autres documents administratifs constitués et rassemblés et la liste complète des sinistrés communiquée au consortium.
Au regard de l’ampleur des pertes et dégâts évalués à plus de 10 000 USD (plafond d’intervention arrêté pour le pavement des sinistres par les bureaux nationaux) le consortium des réassurances basé à Nairobi fut également saisi. Cette institution instituée par les Etats membres du Comesa, intervient pour les gros sinistres allant au-delà du plafond de 10 000 USD.
En plus des échanges de correspondances, plusieurs missions seront effectuées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays pour mener à bonne fin la procédure d’indemnisation. Dans cette démarche laborieuse, la Sonas bénéficia sans cesse de l’appui des autorités politiques et administratives nationales, provinciales et locales.
Après moult tractations et procédures judiciaires diverses, à la fin de l’année 2012, un montant de 400 000 USD fut arrêté par le Consortium pour clôturer ce dossier.
Le principe de la proportionnalité sur les indemnisations à allouer suivant chaque cas fut arrêté en lieu et place d’un forfait uniforme pour chaque victime, comme d’aucuns le réclamaient. En définitive, le nombre de bénéficiaires arrêté après harmonisation des listes entre la Sonas et le comité des sinistres dénommé « URFEISA » se présente comme suit : Cas de décès : 304 bénéficiaires ; Cas de lésions corporelles (brûlures) : 58 bénéficiaires ; Cas de dégâts matériels (maisons détruites et biens mobiliers perdus) : 24 bénéficiaires.
Le paiement a débuté depuis le 16 avril 2013 par le biais de la Banque TMB/UVIRA. A la date du 25 avril 2013, 330 cas ont déjà été payés sur 385. Les dossiers litigieux devaient faire l’objet d’une procédure de règlement particulier de manière à désintéresser tous les bénéficiaires, sans exclusion aucune.
UNE PAGE A TOURNER
Un coup d’œil rétrospectif sur Sange montre à suffisance combien ce drame a laissé des cicatrices dans nombreux foyers. L’explosion accidentelle s’était produit un vendredi soir. Au moment des faits, une grande partie de la population regardait le match de football opposant le Ghana, la dernière équipe africaine encore en lice dans la Coupe du monde, et l’Uruguay. Le coup de sifflet final n’avait pas encore retenti que, soudain, un camion-citerne s’est renversé et le pétrole s’est échappé de partout, mettant le feu aux habitations voisines.
On se souvient. C’était un spectacle terrible. Il y a eu de nombreux corps dans les rues. D’autres personnes « ont été tuées alors qu’elles tentaient de siphonner du pétrole ». La population était en état de choc indescriptible. Heureusement pour les rescapés, les autorités avaient coopéré avec l’ONU pour gérer la situation et transporter les blessés à l’hôpital.
Même si, jusqu’à ce jour, les causes de l’accident, qui s’est déroulé sur une route reliant les villes de Bukavu et Uvira, restent encore méconnues, l’essentiel vient d’être fait pour les sinistrés et leurs ayants droit : la Sonas vient de concrétiser une opération de longue haleine, en indemnisant tous les sinistrés régulièrement enregistrés après une minutieuse enquête diligentée sur les lieux du sinistre.
Encadré
N/Réf.:
V/Réf.:
Kinshasa, le
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Société Nationale d’Assurances s.a.r.l porte à la connaissance du public que suite au sinistre de
triste mémoire du 02 juillet 2010 ayant entrainé le décès de plus de 300 personnes dans la Cité de Sange, Territoire d’Uvira, Province du Sud-Kivu, une mission a été diligentée par l’Administrateur Délégué a.i, AGITO AMELA Carole pour l’indemnisation des victimes et ayants droit.
Le Consortium des réassurances du COMESA a arrêté la somme d’USD 400.000,00 pour l’indemnisation des victimes.
Sur l’ensemble de 385 cas, du 15 au 24 Avril 2013, la SONAS s.a.r.l a procédé au paiement des indemnités au 330 bénéficiaires. Le processus poursuit son cours normal jusqu’à l’indemnisation de toutes les victimes.
La Direction Générale de la SONAS s.a.r.l exprime sa satisfaction pour la concrétisation de cette opération et remercie le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur le Président de la République Joseph KABILA KABANGE, le Gouvernement ainsi que les autorités provinciales et locales du Sud-Kivu qui l’ont accompagné jusqu’au dénouement de ce dossier sinistre.
Fait à Kinshasa, le 25 Avril 2013
AGITO AMELA Carole
Publié le lundi 29 avril 2013 00:48
Écrit par LE POTENTIEL
© Copyright Le Potentiel
Cindy le Cœur demande à l'honorable Zacharie Bababaswe de « respecter Koffi Olomide »
Par Starducongo.com |
"Tant que tu ne respecteras pas Koffi, je ne te respecterais pas non plus".
Le clash entre Koffi Olomidé et Zacharie Bababaswe se poursuit avec l’entrée en scène de Cindy Le Cœur. La chanteuse à la voix d’or a déclaré avoir été "vraiment blessée" par les propos de l’honorable député à l’égard de son mentor lors d’une émission télévisée.
« J’aimerais m’adresser particulièrement à une personne, un journaliste polémiste dont je ne veux citer le nom pour ne pas lui donner trop d’importance », lance-t-elle d’emblée à celui qu’elle refuse de citer nommément. Et qui « s’est permis de dire des choses sur Koffi qui m’ont vraiment blessée », a-t-elle dit.
Dans un ton sévère, elle poursuit en ces termes: « J’aimerais lui dire ceci : lorsque je suis arrivée au Quartier Latin, Koffi était déjà célèbre : il avait déjà récolté de nombreux trophées, on l’affublait déjà de tous ses surnoms... »
Ainsi donc, « Je lui demande de cesser avec mon nom. Il a des problèmes avec Koffi, qu’il organise une rencontre avec ce dernier. Il est un homme, Koffi l’est aussi (et) je sais que Koffi est un vrai homme, (alors) qu’il le rencontre et qu’ils s’expliquent. Quant à moi, qu’il me zappe. Car, ce n’est pas lui qui m’a introduit au Quartier Latin et ce n’est pas lui aussi qui m’éloignera de ce groupe », ajoute-t-elle.
Au bord des larmes, Cindy poursuit : « Koffi et moi sommes en train de travailler, il a beaucoup fait dans ma vie, j’ai encore des larmes dans mes yeux, au point que je d’admettrais qu'un certain monsieur qui aimerait qu’on l'appelle Honorable, mais ce qu’il fait à la télé n’est pas du tout honorable (lui manque de respect à la télé)... Koffi est une personne à respecter. Tant que tu ne respectes pas Koffi, je ne te respecterais pas non plus. Je te prie de me zapper. Tu as ton argent alors vas-y valoriser ceux que tu pourrais soutenir comme Koffi l’a fait pour Cindy».
« Cindy est l’œuvre de Koffi, je n’ai ni honte ni peur de le dire. Koffi Olomide a fait Cindy et toi, tu ne serais pas capable de faire la moitié de ce qu'il a fait pour moi, alors zappe-moi »
Patricia Engali
« J’aimerais m’adresser particulièrement à une personne, un journaliste polémiste dont je ne veux citer le nom pour ne pas lui donner trop d’importance », lance-t-elle d’emblée à celui qu’elle refuse de citer nommément. Et qui « s’est permis de dire des choses sur Koffi qui m’ont vraiment blessée », a-t-elle dit.
Dans un ton sévère, elle poursuit en ces termes: « J’aimerais lui dire ceci : lorsque je suis arrivée au Quartier Latin, Koffi était déjà célèbre : il avait déjà récolté de nombreux trophées, on l’affublait déjà de tous ses surnoms... »
Ainsi donc, « Je lui demande de cesser avec mon nom. Il a des problèmes avec Koffi, qu’il organise une rencontre avec ce dernier. Il est un homme, Koffi l’est aussi (et) je sais que Koffi est un vrai homme, (alors) qu’il le rencontre et qu’ils s’expliquent. Quant à moi, qu’il me zappe. Car, ce n’est pas lui qui m’a introduit au Quartier Latin et ce n’est pas lui aussi qui m’éloignera de ce groupe », ajoute-t-elle.
Au bord des larmes, Cindy poursuit : « Koffi et moi sommes en train de travailler, il a beaucoup fait dans ma vie, j’ai encore des larmes dans mes yeux, au point que je d’admettrais qu'un certain monsieur qui aimerait qu’on l'appelle Honorable, mais ce qu’il fait à la télé n’est pas du tout honorable (lui manque de respect à la télé)... Koffi est une personne à respecter. Tant que tu ne respectes pas Koffi, je ne te respecterais pas non plus. Je te prie de me zapper. Tu as ton argent alors vas-y valoriser ceux que tu pourrais soutenir comme Koffi l’a fait pour Cindy».
« Cindy est l’œuvre de Koffi, je n’ai ni honte ni peur de le dire. Koffi Olomide a fait Cindy et toi, tu ne serais pas capable de faire la moitié de ce qu'il a fait pour moi, alors zappe-moi »
Patricia Engali
© 2008 STARDUCONGO.COM
Après avoir honoré Luambo Makiadi. Matata Ponyo inspecte les travaux de réhabilitation et de construction du Boulevard Lumumba
(L'Avenir Quotidien 29/04/2013)
Sans se fatiguer, surtout après avoir honoré le musicien Franco Luambo Makiadi, le Premier ministre Matata Ponyo a abandonné son bureau VIP de la Gombe, afin d’inspecter les chantiers disséminés ça et là dans la ville province de Kinshasa, mais plus spécialement sur le Boulevard Lumumba. Preuve de sa volonté d’assurer un suivi rapproché des actions du Gouvernement réalisées au profit de la population congolaise, mais aussi parce que le développement du pays exige la combinaison des énergies.Dans le cadre du programme gouvernemental défendu au Parlement par le Premier ministre, la réhabilitation et la construction des infrastructures de base occupent une place de choix. Raison pour laquelle beaucoup de temps sont consacrés pour un suivi rapproché de toutes les actions du Gouvernement.
Hier dans les après-midi, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a abandonné son bureau climatisé pour visiter les chantiers et sites assainis et en cours d’assainissement. La première escale a été faite tout juste au niveau de la Place des évolués où il y a des travaux de construction de fontaines. Il a visité les à côtés, surtout les allées de l’avenue Roi Baudouin.
A cet endroit, tout visiteur constatera que le Premier ministre a pratiquement et complètement modernisé cette place qui attire du monde. Jadis réputée abris des badauds et autres enfants de la rue, la Place des évolués est aujourd’hui valorisée et peut à ce jour ressembler à d’autres places de même nature dans le monde entier.
Par la suite, le Chef du Gouvernement s’est rendu derrière l’Hôtel du Fleuve Congo, fruit du partenariat public-privé. Le Premier ministre avait donné des instructions selon lesquelles, les immondices et autres saletés devraient disparaître, et aménager ainsi la place. Quelques minutes plus tard, le cortège du Premier ministre s’est ébranlé, pour s’arrêter au niveau de l’immeuble Regina. Selon des explications, tous les occupants de cet immeuble doivent l’évacuer pour permettre à des investisseurs d’y construire un hôtel. Etant donné qu’il s’agira encore d’un autre partenariat public-privé, le Gouvernement a déjà libéré sa part de contribution et n’attend que le début de travaux.
Tout doit se terminer au premier semestre 2014
Le cortège du Premier ministre ne s’est pas seulement arrêté au niveau de l’immeuble Regina, il s’est aussi rendu sur l’avenue Poids lourd, non loin de l’ISTA, afin de se rendre compte de l’évolution de travaux qui sont du reste exécutés par les japonais. Le Chef du Gouvernement a apprécié ces travaux qui se déroulent dans les normes et tous les standards sont respectés.
Par après, il s’est dirigé au niveau des Ponts Ndjili, Sanga et Mokali. Ici, il a constaté que les travaux n’ont pas encore commencé. Mais concernant les Ponts Ndjili et Sanga, les travaux avancent de mieux en mieux. D’ailleurs, d’ici le mois de juin 2013, les travaux doivent se clôturer et au premier semestre 2014, tous les travaux sur le Boulevard Lumumba doivent se clôturer.
Approché par la presse qui a constaté que le Premier ministre n’a pas eu du tout un repos, après avoir honoré Franco Luambo Makiadi à la Cité de l’UA, le Chef du Gouvernement a indiqué que le pays a besoin de se développer. Pour ce faire, tout congolais doit donner toute son énergie, ton son temps.
Si les délais tels que donnés par le Premier ministre sont respectés, la Rd Congo sera ainsi doté des infrastructures de qualité qui feront sa beauté. Ces infrastructures qui se réalisent dans le cadre de la Révolution de la modernité, projet cher au Chef de l’Etat Joseph Kabila, devront être pérennisées au profit des générations futures.
Jean-Marie Nkambua
dans la même rubrique Après la promulgation de la loi modifiant la CENI. L’Assemblée nationale a 45 jours pour installer les treize membres du nouveau bureau
lundi 29 avril 2013
Le Chef de l’Etat Joseph Kabila a promulgué samedi dernier à Lubumbashi, la nouvelle loi, modifiant la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La CENI comprend désormais treize membres (...)
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lundi 29 avril 2013
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Dans une tribune commune. Le président Barroso et la présidente Zuma* écrivent : « Deux continents, une vision »
Statut de l’école américaine de Kinshasa. Raymond Tshibanda et James Entwisle signent un accord de coopération
Situation sécuritaire tendue au Nord-Kivu . Pour une intervention imminente de la Brigade d’intervention de la Monusco
A travers la diplomatie parlementaire. Aubin Minaku scelle l’amitié ivoiro-Rd congolaise
Fibre optique. Des travaux de finition impliquent un coup de pouce à la trésorerie de la SCPT
Dossier SCTP (ex Onatra). La signature du protocole des six locomotives dérange
reportage
© Copyright L'Avenir Quotidien
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Hier dans les après-midi, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a abandonné son bureau climatisé pour visiter les chantiers et sites assainis et en cours d’assainissement. La première escale a été faite tout juste au niveau de la Place des évolués où il y a des travaux de construction de fontaines. Il a visité les à côtés, surtout les allées de l’avenue Roi Baudouin.
A cet endroit, tout visiteur constatera que le Premier ministre a pratiquement et complètement modernisé cette place qui attire du monde. Jadis réputée abris des badauds et autres enfants de la rue, la Place des évolués est aujourd’hui valorisée et peut à ce jour ressembler à d’autres places de même nature dans le monde entier.
Par la suite, le Chef du Gouvernement s’est rendu derrière l’Hôtel du Fleuve Congo, fruit du partenariat public-privé. Le Premier ministre avait donné des instructions selon lesquelles, les immondices et autres saletés devraient disparaître, et aménager ainsi la place. Quelques minutes plus tard, le cortège du Premier ministre s’est ébranlé, pour s’arrêter au niveau de l’immeuble Regina. Selon des explications, tous les occupants de cet immeuble doivent l’évacuer pour permettre à des investisseurs d’y construire un hôtel. Etant donné qu’il s’agira encore d’un autre partenariat public-privé, le Gouvernement a déjà libéré sa part de contribution et n’attend que le début de travaux.
Tout doit se terminer au premier semestre 2014
Le cortège du Premier ministre ne s’est pas seulement arrêté au niveau de l’immeuble Regina, il s’est aussi rendu sur l’avenue Poids lourd, non loin de l’ISTA, afin de se rendre compte de l’évolution de travaux qui sont du reste exécutés par les japonais. Le Chef du Gouvernement a apprécié ces travaux qui se déroulent dans les normes et tous les standards sont respectés.
Par après, il s’est dirigé au niveau des Ponts Ndjili, Sanga et Mokali. Ici, il a constaté que les travaux n’ont pas encore commencé. Mais concernant les Ponts Ndjili et Sanga, les travaux avancent de mieux en mieux. D’ailleurs, d’ici le mois de juin 2013, les travaux doivent se clôturer et au premier semestre 2014, tous les travaux sur le Boulevard Lumumba doivent se clôturer.
Approché par la presse qui a constaté que le Premier ministre n’a pas eu du tout un repos, après avoir honoré Franco Luambo Makiadi à la Cité de l’UA, le Chef du Gouvernement a indiqué que le pays a besoin de se développer. Pour ce faire, tout congolais doit donner toute son énergie, ton son temps.
Si les délais tels que donnés par le Premier ministre sont respectés, la Rd Congo sera ainsi doté des infrastructures de qualité qui feront sa beauté. Ces infrastructures qui se réalisent dans le cadre de la Révolution de la modernité, projet cher au Chef de l’Etat Joseph Kabila, devront être pérennisées au profit des générations futures.
Jean-Marie Nkambua
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reportage
© Copyright L'Avenir Quotidien
Arrestation d’un officier des FARDC accusé de collaborer avec des rebelles ougandais
(Direct.cd 29/04/2013)
Un officier supérieur des Forces armées de la RDC (FARDC), lieutenant colonel Kalala Njibu, a été arrêté à Beni depuis cinq jours. Il est accusé de collaborer avec la rébellion ougandaise de l’ADF/Nalu, responsable de plusieurs exactions contre la population civile de cette partie du Nord-Kivu. L’officier incriminé nie tout lien avec les rebelles ougandais.
Tout serait de l’enlèvement, la semaine dernière, de plus de quarante personnes dans les villages de Mamundioma et Totolito dans le territoire de Beni. Selon le commandant intérimaire du premier secteur des FARDC dans ce territoire, colonel Richard Bisamaza, à la suite cet enlèvement, les militaires congolais ont arrêté un rebelle ougandais de l’ADF-Nalu sur le téléphone de qui ont été retrouvés plusieurs numéros de téléphone dont celui du commandant arrêté.
A en croire la même source, c’est le même officier qui avait entamé des négociations pour obtenir la libération du rebelle arrêté.
Le colonel Richard Bisamaza affirme que c’est pendant l’audition du lieutenant colonel Kalala Njibu que sa collaboration avec la rébellion ougandaise a été établie. Il aurait ravitaillé ces rebelles en vivres et aurait fait de l’exploitation du bois à leur profit.
Le commandant intérimaire du premier secteur des FARDC à Beni assure que l’incriminé sera transféré devant la justice « pour y répondre de ses actes ».
Une source de la société civile locale a confié à Radio Okapi que plusieurs officiers des FARDC collaboraient avec des groupes armés dans cette zone.
Source : Radiookapi.net
© Copyright Direct.cd
Un officier supérieur des Forces armées de la RDC (FARDC), lieutenant colonel Kalala Njibu, a été arrêté à Beni depuis cinq jours. Il est accusé de collaborer avec la rébellion ougandaise de l’ADF/Nalu, responsable de plusieurs exactions contre la population civile de cette partie du Nord-Kivu. L’officier incriminé nie tout lien avec les rebelles ougandais.
Tout serait de l’enlèvement, la semaine dernière, de plus de quarante personnes dans les villages de Mamundioma et Totolito dans le territoire de Beni. Selon le commandant intérimaire du premier secteur des FARDC dans ce territoire, colonel Richard Bisamaza, à la suite cet enlèvement, les militaires congolais ont arrêté un rebelle ougandais de l’ADF-Nalu sur le téléphone de qui ont été retrouvés plusieurs numéros de téléphone dont celui du commandant arrêté.
A en croire la même source, c’est le même officier qui avait entamé des négociations pour obtenir la libération du rebelle arrêté.
Le colonel Richard Bisamaza affirme que c’est pendant l’audition du lieutenant colonel Kalala Njibu que sa collaboration avec la rébellion ougandaise a été établie. Il aurait ravitaillé ces rebelles en vivres et aurait fait de l’exploitation du bois à leur profit.
Le commandant intérimaire du premier secteur des FARDC à Beni assure que l’incriminé sera transféré devant la justice « pour y répondre de ses actes ».
Une source de la société civile locale a confié à Radio Okapi que plusieurs officiers des FARDC collaboraient avec des groupes armés dans cette zone.
Source : Radiookapi.net
© Copyright Direct.cd
Vital Kamerhe à Limete/ Voici les raisons du refus de Tshisekedi
(La Prospérité 29/04/2013)
Le Président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, a effectué une visite de courtoisie le mercredi, 24 avril 2013, à Etienne Tshisekedi, Président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Les deux personnalités, malheureusement, ne se sont pas rencontrées. Entre Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe, c’est l’amour de : Je t’aime, moi non plus. L’écart entre ces deux hommes politiques se creuse davantage. Il ouvre, par conséquent, les nouvelles perspectives de réflexions et actions politiques de l’Opposition en RDC. Les raisons du refus de Tshisekedi de recevoir Vital sont à chercher dans le passé pas trop lointain. Le positionnement politique, la duplicité et le manque de confiance seraient, au bas mot, les véritables motivations qui ont fait reculer Vital, sans être reçu par son vieux. L’activisme à outrance de Vital est considéré à la 10ème rue comme une stratégie de se tailler une place au soleil sur le dos de l’Udps, de tenter d’effacer Etienne sur la scène politique. Sa lettre au Président Sud africain, Jacob Zuma, a été perçue à l’Udps comme une provocation. Vital Kamerhe a été bel et bien chez Etienne Tshisekedi le mercredi, 24 avril dernier, vers douze heures. Il s’était déplacé non sans raison. L’actualité politique oblige. Il pensait partager avec son Vieux sur l’évolution de la marche politique de l’heure. Alors que le Président de l’Udps, attendait un rapport de l’activité de son Parti à Tshikapa sur la journée commémorative du 24 avril 1990, un jour qui parait aux yeux du Lider maximo comme une victoire d’une longue et âpre lutte de libération du peuple congolais. Ce jour là, Joseph Mobutu prenait congé de son Parti et avait, en même temps, annoncé la démocratisation de la vie politique. Le temps n’était donc pas favorable pour lui de s’apprêter à échanger sur la situation politique du pays. Selon les informations recoupées sur cet incident, il ressort de celles-ci qu’après avoir rempli les formalités d’usage protocolaire, le Président national de l’UNC a été installé. C’est pendant qu’il attendait l’avis favorable de sa demande d’audience, que le temps a commencé à jouer contre son temps. Le sphinx de Limete, lui était assis dans sa paillote qui, par ailleurs, donne une vue panoramique de sa parcelle. Cette position ne pouvait pas l’empêcher de voir quiconque sortait ou entrait dans la concession. Après avoir désagrégé quelques minutes, Mama Marthe, l’épouse du Président Tshisekedi, s’approche pour lui tenir informer de l’hôte qui l’attendait au salon. Quelques minutes après, le président de l’Udps entre en communication avec sa base de Tshikapa. Le Président fédéral de Tshikapa lui fait un rapport de l’activité pendant près de 15 minutes. Pendant ce temps, l’espoir cède la place à l’impatience. Vital Kamerhe, selon les mêmes indications, prend du temps. Tshikas finit la communication, abandonne les journaux qu’il lisait dans la paillote, entre dans son bureau et s’enferme. Politique élégant, lassé d’attendre trop longtemps, Kamerhe trouve des mots courtois, autour de sa manche, pour dire au revoir à Mama Marthe. Les raisons du refus de le recevoir Les sources bien concordantes de Limete s’accordent à dire que l’ancien speaker de l’Assemblée nationale joue le jeu de la duplicité. Il est de mèche avec le Pouvoir et cherche par tous les moyens, à travers les contacts qu’il aurait pris au niveau national et international de désillusionner le Président de l’Udps. Sa proposition de confier à Tshisekedi le poste de 2ème Vice président de la République, après le dialogue, selon l’esprit de la lettre adressée au Président Zuma Jacob de l’Afrique du Sud, a irrité les bonnes consciences des udepesiens. Depuis, Kamerhe est taxé de rouler pour le Pouvoir en place en défaveur de l’Udps. Un autre fait à charge de l’UNC, est la motion du député Mayo. Les élus de l’Udps étaient contraints de retirer leurs signatures. Ils ont, selon un Député de l’Udps, déjoué un plan qui les empêcherait à briguer le poste de Chef de l’Opposition au détriment de l’UNC. Devant ce tableau peint, il faut retenir qu’entre Udps et Unc le climat est délétère. Kamerhe, à la recherche de positionnement est accusé de vouloir effacer Etienne Tshisekedi de la scène politique. C’est une affaire à suivre.
Peter Tshibangu
© Copyright La Prospérité
Le Président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, a effectué une visite de courtoisie le mercredi, 24 avril 2013, à Etienne Tshisekedi, Président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Les deux personnalités, malheureusement, ne se sont pas rencontrées. Entre Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe, c’est l’amour de : Je t’aime, moi non plus. L’écart entre ces deux hommes politiques se creuse davantage. Il ouvre, par conséquent, les nouvelles perspectives de réflexions et actions politiques de l’Opposition en RDC. Les raisons du refus de Tshisekedi de recevoir Vital sont à chercher dans le passé pas trop lointain. Le positionnement politique, la duplicité et le manque de confiance seraient, au bas mot, les véritables motivations qui ont fait reculer Vital, sans être reçu par son vieux. L’activisme à outrance de Vital est considéré à la 10ème rue comme une stratégie de se tailler une place au soleil sur le dos de l’Udps, de tenter d’effacer Etienne sur la scène politique. Sa lettre au Président Sud africain, Jacob Zuma, a été perçue à l’Udps comme une provocation. Vital Kamerhe a été bel et bien chez Etienne Tshisekedi le mercredi, 24 avril dernier, vers douze heures. Il s’était déplacé non sans raison. L’actualité politique oblige. Il pensait partager avec son Vieux sur l’évolution de la marche politique de l’heure. Alors que le Président de l’Udps, attendait un rapport de l’activité de son Parti à Tshikapa sur la journée commémorative du 24 avril 1990, un jour qui parait aux yeux du Lider maximo comme une victoire d’une longue et âpre lutte de libération du peuple congolais. Ce jour là, Joseph Mobutu prenait congé de son Parti et avait, en même temps, annoncé la démocratisation de la vie politique. Le temps n’était donc pas favorable pour lui de s’apprêter à échanger sur la situation politique du pays. Selon les informations recoupées sur cet incident, il ressort de celles-ci qu’après avoir rempli les formalités d’usage protocolaire, le Président national de l’UNC a été installé. C’est pendant qu’il attendait l’avis favorable de sa demande d’audience, que le temps a commencé à jouer contre son temps. Le sphinx de Limete, lui était assis dans sa paillote qui, par ailleurs, donne une vue panoramique de sa parcelle. Cette position ne pouvait pas l’empêcher de voir quiconque sortait ou entrait dans la concession. Après avoir désagrégé quelques minutes, Mama Marthe, l’épouse du Président Tshisekedi, s’approche pour lui tenir informer de l’hôte qui l’attendait au salon. Quelques minutes après, le président de l’Udps entre en communication avec sa base de Tshikapa. Le Président fédéral de Tshikapa lui fait un rapport de l’activité pendant près de 15 minutes. Pendant ce temps, l’espoir cède la place à l’impatience. Vital Kamerhe, selon les mêmes indications, prend du temps. Tshikas finit la communication, abandonne les journaux qu’il lisait dans la paillote, entre dans son bureau et s’enferme. Politique élégant, lassé d’attendre trop longtemps, Kamerhe trouve des mots courtois, autour de sa manche, pour dire au revoir à Mama Marthe. Les raisons du refus de le recevoir Les sources bien concordantes de Limete s’accordent à dire que l’ancien speaker de l’Assemblée nationale joue le jeu de la duplicité. Il est de mèche avec le Pouvoir et cherche par tous les moyens, à travers les contacts qu’il aurait pris au niveau national et international de désillusionner le Président de l’Udps. Sa proposition de confier à Tshisekedi le poste de 2ème Vice président de la République, après le dialogue, selon l’esprit de la lettre adressée au Président Zuma Jacob de l’Afrique du Sud, a irrité les bonnes consciences des udepesiens. Depuis, Kamerhe est taxé de rouler pour le Pouvoir en place en défaveur de l’Udps. Un autre fait à charge de l’UNC, est la motion du député Mayo. Les élus de l’Udps étaient contraints de retirer leurs signatures. Ils ont, selon un Député de l’Udps, déjoué un plan qui les empêcherait à briguer le poste de Chef de l’Opposition au détriment de l’UNC. Devant ce tableau peint, il faut retenir qu’entre Udps et Unc le climat est délétère. Kamerhe, à la recherche de positionnement est accusé de vouloir effacer Etienne Tshisekedi de la scène politique. C’est une affaire à suivre.
Peter Tshibangu
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RDC: Mary Robinson est arrivée à Kinshasa
(Radio Okapi 29/04/2013)
L’envoyée spéciale de l’Onu pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, est arrivée dimanche 28 avril dans la soirée à Kinshasa où elle entame une tournée régionale consacrée à la mise en œuvre de l’accord d’Addis-Abeba sur la paix dans l’est de la RDC. Par cet accord, onze pays africains se sont engagés à soutenir les efforts pour la pacification de cette partie du continent en proie aux groupes armés depuis environ deux décennies.
A son arrivée, rapporte l’AFP, l’ancienne présidente irlandaise a été accueillie par le chef de la Mission de l’Onu en RDC, Roger Meece, et par le vice-ministre congolais en charge de la Coopération internationale, Dismas Magbengu.
Mary Robinson devrait séjourner en RDC jusqu’au 5 mai prochain. A Kinshasa, elle doit s’entretenir avec le chef de l’Etat, le ministre des Affaires étrangères, des hauts responsables de la Monusco ainsi que des représentants de la société civile et de la communauté internationale.
Le 30 avril, l’ex-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme se rendra à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Elle doit ensuite se rendre au Rwanda, en Ouganda, au Burundi et en Afrique du Sud, avant d’achever sa mission au siège de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, en Ethiopie, selon un communiqué de l’Onu.
Le même communiqué indique que Mary Robinson va entamer des discussions avec les responsables de tous les pays signataires de l’accord d’Addis-Abeba. Elle doit notamment déterminer « comment traduire ce nouvel accord encourageant en actions tangibles et en coopération à même de mettre un terme » aux violences dans la zone.
L’accord d’Addis-Abeba, dont Mary Robinson a été nommée pour soutenir l’application, interdit notamment aux pays voisins de la RDC de soutenir les mouvements rebelles qui sévissent dans l’Est du pays depuis près de deux décennies.
Pour neutraliser ces groupes armés, le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé le déploiement d’une brigade d’intervention de la Monusco dans cette partie de la RDC.
Le Mouvement du 23 mars, l’un de ces groupes armés créé en mai 2012, occupe plusieurs localités de la province du Nord-Kivu. Des rapports des experts des Nations unies accusent le Rwanda et l’Ouganda de soutenir cette rébellion qui est actuellement en pourparlers avec le gouvernement congolais à Kampala.
radiookapi.net
© Copyright Radio Okapi
L’envoyée spéciale de l’Onu pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, est arrivée dimanche 28 avril dans la soirée à Kinshasa où elle entame une tournée régionale consacrée à la mise en œuvre de l’accord d’Addis-Abeba sur la paix dans l’est de la RDC. Par cet accord, onze pays africains se sont engagés à soutenir les efforts pour la pacification de cette partie du continent en proie aux groupes armés depuis environ deux décennies.
A son arrivée, rapporte l’AFP, l’ancienne présidente irlandaise a été accueillie par le chef de la Mission de l’Onu en RDC, Roger Meece, et par le vice-ministre congolais en charge de la Coopération internationale, Dismas Magbengu.
Mary Robinson devrait séjourner en RDC jusqu’au 5 mai prochain. A Kinshasa, elle doit s’entretenir avec le chef de l’Etat, le ministre des Affaires étrangères, des hauts responsables de la Monusco ainsi que des représentants de la société civile et de la communauté internationale.
Le 30 avril, l’ex-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme se rendra à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Elle doit ensuite se rendre au Rwanda, en Ouganda, au Burundi et en Afrique du Sud, avant d’achever sa mission au siège de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, en Ethiopie, selon un communiqué de l’Onu.
Le même communiqué indique que Mary Robinson va entamer des discussions avec les responsables de tous les pays signataires de l’accord d’Addis-Abeba. Elle doit notamment déterminer « comment traduire ce nouvel accord encourageant en actions tangibles et en coopération à même de mettre un terme » aux violences dans la zone.
L’accord d’Addis-Abeba, dont Mary Robinson a été nommée pour soutenir l’application, interdit notamment aux pays voisins de la RDC de soutenir les mouvements rebelles qui sévissent dans l’Est du pays depuis près de deux décennies.
Pour neutraliser ces groupes armés, le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé le déploiement d’une brigade d’intervention de la Monusco dans cette partie de la RDC.
Le Mouvement du 23 mars, l’un de ces groupes armés créé en mai 2012, occupe plusieurs localités de la province du Nord-Kivu. Des rapports des experts des Nations unies accusent le Rwanda et l’Ouganda de soutenir cette rébellion qui est actuellement en pourparlers avec le gouvernement congolais à Kampala.
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jeudi 25 avril 2013
Kamerhe se substitue à Tshisekedi en attaquant Joseph Kabila par Augustin Matata interposé !
(Digitalcongo.net 25/04/2013)
C’est une magistrale machination politique qui se trame dans la traque qui s’observe contre le Premier ministre apparu simple bouc émissaire d’un ténébreux et double coup d’Etat qu’est occupé à perpétrer l’opposant Kamerhe et son clan contre Tshisekedi d’abord, ensuite contre Joseph Kabila, la cible principale.
En vérité, en vérité je vous le dis : le président de l’Unc est en train de liquider subtilement le vieux lider maximo avec sa vieille Udps, car il réalise que faute de leadership véritable au sein de l’Opposition, le moment est venu d’en finir avec la non moins vieille garde constituée de personnalités comme Kengo, Kiakwama, Anzuluni et autres Idambuito, en même temps qu’il est déterminé à écraser la nouvelle garde composée d’acteurs comme Luhaka, Lisanga, Diomi, Fayulu et autres Sessanga. Des acteurs d’une Opposition dont le poids, sur la scène politique, se sent de moins en moins dans le débat politique, tellement qu’ils sont préoccupés par le spectacle !
Alors que les retombées de la motion de censure initiée par le député national Unc Baudouin Mayo Mambeke contre le Premier ministre Augustin Matata Ponyo marquent encore la chronique politique congolaise, voici le député national Unc André-Claudel Lubaya revenir à la charge avec une question écrite adressée à la même personne.
Il est évident qu’aux termes de l’alinéa 3 de l’article 146 de la Constitution, Baudouin Mayo ne peut pas rempiler puisqu’une nouvelle motion de censure ou de défiance ne peut pas être envisagée au cours de la même session.
Il est tout aussi évident qu’étant fondée sur l’article 138 de la Constitution, l’initiative de Lubaya est tout à fait légale. Augustin Matata Ponyo va devoir y répondre dans un délai de 15 jours, à dater de la saisine.
Les deux démarches ont certainement reçu la caution du président du parti, Vital Kamerhe, ex-candidat à la présidentielle du 28 novembre 2011, candidat potentiel au poste de porte-parole de l’Opposition. Le député Unc continue d’engager la responsabilité du Chef de l’Etat dans le « blocage » de la procédure de désignation de Vital Kamerhe.
Averti ou pas, l’observateur de la scène politique congolaise a tout le loisir de le constater : Vital Kamerhe, Baudouin Mayo et André-Claudel Lubaya sont tous des « anciens » du Pprd. Grâce à ce parti, le premier a exercé les fonctions de président du Bureau de l’Assemblée nationale, le deuxième de directeur de cabinet du premier et le troisième de gouverneur de la province du Kasaï Occidental, poste acquis déjà à l’époque de M’Zee Laurent-Désiré Kabila. Ils connaissent évidemment la « maison Pprd » et savent que celle-ci les connaît aussi.
Façonner la nouvelle Opposition politique
Il faut d’emblée le noter : l’Unc ne viole ni la Constitution de la République, ni le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Les actes posés jusque-là (motion de censure et question écrite) sont légaux, même ils peuvent se révéler létaux !
Seulement voilà : au-delà de la légalité, il y a la morale. C’est, en effet, malsain que de voir la vie politique nationale devenir tributaire d’un conflit interne – d’aucuns diraient fratricide – aux Pprdiens et aux ex-Pprdiens. Car c’est bien de cela qu’il s’agit aujourd’hui.
Cette polarisation ou focalisation n’est pas sans rappeler la transition conflictuelle Mobutu-Tshisekedi qui, entre 1990 et 1997, a systématiquement détruit le pays, sous le fallacieux prétexte de démocratisation.
Au départ, il y a eu - comme dans toute famille - une entente parfaite, suivie d’une entente brisée des suites des intrigues de la cour. D’où l’émergence, au sein du Mpr Parti-Etat, d’un courant progressiste animé par des personnalités comme Makanda, Ngalula et Tshisekedi, face au courant conservateur animé par des personnalités comme Kithima, Mpinga Kasende, Nzuzi wa Mbombo, Vunduawe Te Pemako... L’Udps est née du courant progressiste.
Pendant la période hypersensible de la transition, on assista à un déchirement poignant avec, d’un côté, les Mobutistes déterminés à empêcher les ex-Mobutistes de conquérir le pouvoir et, de l’autre côté, les ex-Mobutistes résolus à empêcher les Mobutistes de conserver le pouvoir, même en optant pour le partage équitable et équilibré des postes.
La suite est connue : l’Afdl vint « dégager » les uns et les autres ! Qu’on veuille bien l’admettre ou pas, le paysage politique congolais a radicalement changé de visage.
Eternel recommencement, l’histoire est en train de se répéter sous nos yeux. Plus qu’une impression, la conviction qui se dégage est que voulant en découdre avec le Pprd qu’elle considère comme le courant conservateur, l’Unc se découvre la vocation de l’Udps-courant progressiste de l’époque Mpr Parti-Etat, et Vital Kamerhe celle d’Etienne Tshisekedi.
En bon animal politique, le « carnassier » Kamerhe a besoin d’étendre son territoire. Il le sait terminé, le règne des acteurs de la génération Tshisekedi au sein de l’Opposition actuelle, avec ses acteurs majeurs comme Kengo, Kiakwama, Anzuluni, Kamanda, Idambwito etc. Il le sait aussi hypothétique, le règne des jeunes Turcs comme Luhaka, Olenghankoy, Diomi, Lisanga, Sessanga, Busa etc. Il sait surtout que l’avenir de la Majorité et de l’Opposition du Congo se trouve dans la génération post-17 mai 1997. Tout est là, rien que là !
Aussi, à l’instar de Tshisekedi qui se faisait passer pour l’homme qui comprenait mieux le Mobutu intérieur, Kamerhe se fait-il passer pour l’homme qui comprend mieux le Kabila intérieur ! Comme Tshisekedi qui devint le protégé de l’Occident contre Mobutu au point de se présenter en meilleure pièce de rechange (au cas où…), Kamerhe se bat pour devenir le protégé de l’Occident contre Kabila au point de se présenter, lui aussi, en meilleure pièce de rechange (au cas où…).
De la candidature à la présidentielle de 2011 (qu’il ne pouvait nullement gagner en se mettant sur le dos Kabila, Tshisekedi et Kengo) à l’actionnement de la motion de censure Mayo et de la question écrite Lubaya, en passant par la candidature au poste de porte-parole de l’Opposition et par la multiplication des plans dits de sortie de crise), Vital Kamerhe se positionne en interlocuteur incontournable devant Joseph Kabila.
Il est capable, en cas de force majeure, de jouer la carte d’une longue transition escomptée du Dialogue national, pour peu qu’on lui trouve un rôle majeur. Tshisekedi – c’est juste un rappel – offrit au maréchal 6 ans de bonus à la tête du pays alors que le dernier mandat électif de Mobutu se terminait en 1991 !
Mais, pour y parvenir, il faut faire disparaître (au figuré bien entendu) tout ce qui s’apparente à Mobutu et à Tshisekedi, quelle que soit la génération.
Aussi, le « harcèlement » qu’opère l’Unc sur la personne morale du Premier ministre Augustin Matata vise certes le Président Joseph Kabila, mais en réalité l’objectif premier est ailleurs : façonner la nouvelle Opposition à son image ! C’est cela son nouveau combat…
Omer Nsongo die Lema/MMC
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(DN/PKF)
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C’est une magistrale machination politique qui se trame dans la traque qui s’observe contre le Premier ministre apparu simple bouc émissaire d’un ténébreux et double coup d’Etat qu’est occupé à perpétrer l’opposant Kamerhe et son clan contre Tshisekedi d’abord, ensuite contre Joseph Kabila, la cible principale.
En vérité, en vérité je vous le dis : le président de l’Unc est en train de liquider subtilement le vieux lider maximo avec sa vieille Udps, car il réalise que faute de leadership véritable au sein de l’Opposition, le moment est venu d’en finir avec la non moins vieille garde constituée de personnalités comme Kengo, Kiakwama, Anzuluni et autres Idambuito, en même temps qu’il est déterminé à écraser la nouvelle garde composée d’acteurs comme Luhaka, Lisanga, Diomi, Fayulu et autres Sessanga. Des acteurs d’une Opposition dont le poids, sur la scène politique, se sent de moins en moins dans le débat politique, tellement qu’ils sont préoccupés par le spectacle !
Alors que les retombées de la motion de censure initiée par le député national Unc Baudouin Mayo Mambeke contre le Premier ministre Augustin Matata Ponyo marquent encore la chronique politique congolaise, voici le député national Unc André-Claudel Lubaya revenir à la charge avec une question écrite adressée à la même personne.
Il est évident qu’aux termes de l’alinéa 3 de l’article 146 de la Constitution, Baudouin Mayo ne peut pas rempiler puisqu’une nouvelle motion de censure ou de défiance ne peut pas être envisagée au cours de la même session.
Il est tout aussi évident qu’étant fondée sur l’article 138 de la Constitution, l’initiative de Lubaya est tout à fait légale. Augustin Matata Ponyo va devoir y répondre dans un délai de 15 jours, à dater de la saisine.
Les deux démarches ont certainement reçu la caution du président du parti, Vital Kamerhe, ex-candidat à la présidentielle du 28 novembre 2011, candidat potentiel au poste de porte-parole de l’Opposition. Le député Unc continue d’engager la responsabilité du Chef de l’Etat dans le « blocage » de la procédure de désignation de Vital Kamerhe.
Averti ou pas, l’observateur de la scène politique congolaise a tout le loisir de le constater : Vital Kamerhe, Baudouin Mayo et André-Claudel Lubaya sont tous des « anciens » du Pprd. Grâce à ce parti, le premier a exercé les fonctions de président du Bureau de l’Assemblée nationale, le deuxième de directeur de cabinet du premier et le troisième de gouverneur de la province du Kasaï Occidental, poste acquis déjà à l’époque de M’Zee Laurent-Désiré Kabila. Ils connaissent évidemment la « maison Pprd » et savent que celle-ci les connaît aussi.
Façonner la nouvelle Opposition politique
Il faut d’emblée le noter : l’Unc ne viole ni la Constitution de la République, ni le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Les actes posés jusque-là (motion de censure et question écrite) sont légaux, même ils peuvent se révéler létaux !
Seulement voilà : au-delà de la légalité, il y a la morale. C’est, en effet, malsain que de voir la vie politique nationale devenir tributaire d’un conflit interne – d’aucuns diraient fratricide – aux Pprdiens et aux ex-Pprdiens. Car c’est bien de cela qu’il s’agit aujourd’hui.
Cette polarisation ou focalisation n’est pas sans rappeler la transition conflictuelle Mobutu-Tshisekedi qui, entre 1990 et 1997, a systématiquement détruit le pays, sous le fallacieux prétexte de démocratisation.
Au départ, il y a eu - comme dans toute famille - une entente parfaite, suivie d’une entente brisée des suites des intrigues de la cour. D’où l’émergence, au sein du Mpr Parti-Etat, d’un courant progressiste animé par des personnalités comme Makanda, Ngalula et Tshisekedi, face au courant conservateur animé par des personnalités comme Kithima, Mpinga Kasende, Nzuzi wa Mbombo, Vunduawe Te Pemako... L’Udps est née du courant progressiste.
Pendant la période hypersensible de la transition, on assista à un déchirement poignant avec, d’un côté, les Mobutistes déterminés à empêcher les ex-Mobutistes de conquérir le pouvoir et, de l’autre côté, les ex-Mobutistes résolus à empêcher les Mobutistes de conserver le pouvoir, même en optant pour le partage équitable et équilibré des postes.
La suite est connue : l’Afdl vint « dégager » les uns et les autres ! Qu’on veuille bien l’admettre ou pas, le paysage politique congolais a radicalement changé de visage.
Eternel recommencement, l’histoire est en train de se répéter sous nos yeux. Plus qu’une impression, la conviction qui se dégage est que voulant en découdre avec le Pprd qu’elle considère comme le courant conservateur, l’Unc se découvre la vocation de l’Udps-courant progressiste de l’époque Mpr Parti-Etat, et Vital Kamerhe celle d’Etienne Tshisekedi.
En bon animal politique, le « carnassier » Kamerhe a besoin d’étendre son territoire. Il le sait terminé, le règne des acteurs de la génération Tshisekedi au sein de l’Opposition actuelle, avec ses acteurs majeurs comme Kengo, Kiakwama, Anzuluni, Kamanda, Idambwito etc. Il le sait aussi hypothétique, le règne des jeunes Turcs comme Luhaka, Olenghankoy, Diomi, Lisanga, Sessanga, Busa etc. Il sait surtout que l’avenir de la Majorité et de l’Opposition du Congo se trouve dans la génération post-17 mai 1997. Tout est là, rien que là !
Aussi, à l’instar de Tshisekedi qui se faisait passer pour l’homme qui comprenait mieux le Mobutu intérieur, Kamerhe se fait-il passer pour l’homme qui comprend mieux le Kabila intérieur ! Comme Tshisekedi qui devint le protégé de l’Occident contre Mobutu au point de se présenter en meilleure pièce de rechange (au cas où…), Kamerhe se bat pour devenir le protégé de l’Occident contre Kabila au point de se présenter, lui aussi, en meilleure pièce de rechange (au cas où…).
De la candidature à la présidentielle de 2011 (qu’il ne pouvait nullement gagner en se mettant sur le dos Kabila, Tshisekedi et Kengo) à l’actionnement de la motion de censure Mayo et de la question écrite Lubaya, en passant par la candidature au poste de porte-parole de l’Opposition et par la multiplication des plans dits de sortie de crise), Vital Kamerhe se positionne en interlocuteur incontournable devant Joseph Kabila.
Il est capable, en cas de force majeure, de jouer la carte d’une longue transition escomptée du Dialogue national, pour peu qu’on lui trouve un rôle majeur. Tshisekedi – c’est juste un rappel – offrit au maréchal 6 ans de bonus à la tête du pays alors que le dernier mandat électif de Mobutu se terminait en 1991 !
Mais, pour y parvenir, il faut faire disparaître (au figuré bien entendu) tout ce qui s’apparente à Mobutu et à Tshisekedi, quelle que soit la génération.
Aussi, le « harcèlement » qu’opère l’Unc sur la personne morale du Premier ministre Augustin Matata vise certes le Président Joseph Kabila, mais en réalité l’objectif premier est ailleurs : façonner la nouvelle Opposition à son image ! C’est cela son nouveau combat…
Omer Nsongo die Lema/MMC
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RDC: Au moins de 20 morts lors de l'attaque contre les positions FARDC par deux milices à Chishadu
(Xinhuanet 25/04/2013)
KINSHASA-- Deux milices ont attaqué, dans la matinée du 24 avril les positions du 102ème régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la localité de Chishadu, province du Sud-Kivu, a annoncé la société civile du Sud-Kivu, ajoutant qu'il s'agit des hommes du colonel déserteur Albert Kahasha, alias Foka Mike, et ceux d'un certain Maheshe reconnu comme un des chefs miliciens le plus dangeureux.
Selon des sources en provenance du Sud-Kivu, les habitants de Chishadu et ceux des villages environnants se terrent dans leurs domiciles. Un membre de la société civile du Sud-Kivu a déclaré mercredi dans la soirée que cette attaque aurait fait une vingtaine de victimes, dont notamment des civils et des miliciens.
Les sources militaires à Kinshasa ont confirmé ces affrontements, mais "jusque tard dans la soirée, les combats se poursuivaient encore. Il est à craindre que le bilan en pertes humaines soit lourd".
D'après les témoins, les assaillants ont commencé d'abord par brûler les abris des FARDC dans la localité de Chishadu. "Les militaires des FARDC ont riposté pour repousser les miliciens. Finalement, les FARDC ont fini par quitter leur position", ont-t- ils ajouté.
La milice de Foka Mike coalise régulièrement avec d'autres milices pour attaquer des villages du Sud-Kivu. Albert Kahasha, chef milicien, est un déserteur de la FARDC. Il a annoncé à plusieurs reprise sa réintégration au sein des FARDC. En novembre 2013, en compagnie de plusieurs chefs miliciens des Raïa Mutomboki et des Nyatura, il s'est rendu aux FARDC à Bukavu.
© Copyright Xinhuanet
KINSHASA-- Deux milices ont attaqué, dans la matinée du 24 avril les positions du 102ème régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la localité de Chishadu, province du Sud-Kivu, a annoncé la société civile du Sud-Kivu, ajoutant qu'il s'agit des hommes du colonel déserteur Albert Kahasha, alias Foka Mike, et ceux d'un certain Maheshe reconnu comme un des chefs miliciens le plus dangeureux.
Selon des sources en provenance du Sud-Kivu, les habitants de Chishadu et ceux des villages environnants se terrent dans leurs domiciles. Un membre de la société civile du Sud-Kivu a déclaré mercredi dans la soirée que cette attaque aurait fait une vingtaine de victimes, dont notamment des civils et des miliciens.
Les sources militaires à Kinshasa ont confirmé ces affrontements, mais "jusque tard dans la soirée, les combats se poursuivaient encore. Il est à craindre que le bilan en pertes humaines soit lourd".
D'après les témoins, les assaillants ont commencé d'abord par brûler les abris des FARDC dans la localité de Chishadu. "Les militaires des FARDC ont riposté pour repousser les miliciens. Finalement, les FARDC ont fini par quitter leur position", ont-t- ils ajouté.
La milice de Foka Mike coalise régulièrement avec d'autres milices pour attaquer des villages du Sud-Kivu. Albert Kahasha, chef milicien, est un déserteur de la FARDC. Il a annoncé à plusieurs reprise sa réintégration au sein des FARDC. En novembre 2013, en compagnie de plusieurs chefs miliciens des Raïa Mutomboki et des Nyatura, il s'est rendu aux FARDC à Bukavu.
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Le 24 avril 1990, Mobutu ouvre la RDC (ex-Zaïre) à la démocratie
(Le Potentiel 25/04/2013)
Le 24 avril 1990 reste une date historique pour la RDC, alors Zaire. C’est ce jour-là que le défunt président Mobutu engage, après une série de consultations populaires, la RDC sur la voie de la démocratie. 23 ans après, ce discours n’a pas perdu de sa saveur. En voici l’intégralité. Par devoir d’histoire. Dans l’espoir qu’il serve de source d’inspiration, alors que le peuple congolais se prépare aux concertations nationales
Très chers compatriotes,
Nous voici pour la troisième fois au rendez-vous de l’histoire.
La première fois, ce fut en ce beau jour du 30 juin 1960. Dans l’allégresse générale, notre pays accédait à la souveraineté nationale et internationale. Mais ce fut également le début de la difficile naissance d’une nation et l’apprentissage laborieux de l’exercice du pouvoir.
La seconde fois, le 24 novembre 1965. L’anarchie s’installait partout dans le pays. Lentement mais sûrement. Les luttes fratricides accablaient notre peuple. Devant le chaos et la division qui menaçaient d’éclatement les fondements même de l’Etat, une poignée de vaillants fils du Zaïre - dans un élan de sursaut patriotique - décidèrent d’infléchir le cours de l’histoire de notre pays.
Aujourd’hui 24 avril 1990, enfin. A la veille du trentième anniversaire de l’accession du Zaïre à la souveraineté nationale, après une présence de près de 25 ans à la tête du pays, et face aux grandes mutations qui tourmentent le monde en ce vingtième siècle finissant, j’ai pensé qu’il était temps de recueillir les avis du peuple zaïrois, afin de dégager les lignes directrices susceptibles d’orienter nos choix politiques.
Ainsi, le 14 janvier 1990, à l’occasion de l’échange des vœux de nouvel an, j’avais annoncé à mon peuple ma volonté d’organiser un large débat national sur le fonctionnement des institutions politiques de la deuxième République.
A ce sujet, j’ai sillonné toutes les régions du pays, de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud, empruntant tous les moyens de transport disponibles, à savoir : Jeep, voiture, bateau, hélicoptère, petit porteur et jet. Il ne manquait plus à cette liste que le train, le vélo et, bien sûr, la pirogue. Je me suis mis à l’écoute de la majorité silencieuse. Ses interrogations, ses inquiétudes et ses aspirations ont retenu toute mon attention.
J’ai recueilli des mémorandums aussi bien individuels que collectifs. J’ai reçu en audience différents groupes socio-professionnels tels que professeurs, missionnaires, opérateurs économiques, médecins, avocats, fonctionnaires, chefs coutumiers, femmes commerçantes, étudiants. Tout a été pris en compte et a fait l’objet de ma profonde réflexion, même le mémorandum des évêques.
Je voudrais saisir l’occasion que m’offre cette adresse à la nation pour remercier du fond du cœur le peuple zaïrois de l’accueil chaleureux et patriotique qui a été réservé à moi-même et à la maman présidente. Bravant pluie, soleil et fatigue, partout les filles et les fils du grand Zaïre se sont surpassés et nous ont témoigné, avec joie et enthousiasme, leur indéfectible attachement. J’en suis profondément touché et je leur resterai beaucoup reconnaissant.
Je me dois également de féliciter le peuple zaïrois pour son sens élevé du nationalisme et sa maturité politique. En effet, durant toute la période de consultation populaire, en dépit un battage médiatique d’intoxication et de démobilisation que, de mémoire de chef, je n’ai jamais connu au Zaïre, le peuple zaïrois a démontré, une fois de plus, qu’il n’était pas près de régler son mode de vie sur la base de la manipulation et de la désinformation.
Très chers compatriotes,
Trente ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, nous sommes aujourd’hui à la croisée de A l’analyse de tous les mémorendums qui m’ont été adressés, j’ai été surpris de constater que le peuple, à qui j’avais demandé de se prononcer seulement sur le fonctionnement des institutions politiques, a plutôt axé l’essentiel de ses doléances sur les difficultés qu’il éprouve dans sa vie quotidienne.
Ainsi, au plan social, on pourrait retenir notamment la dégradation des infrastructures sociales : Hôpitaux, écoles, universités, édifices publics. A cela, il faut ajouter : la vétusté des formations médicales, la carence en équipements et en médicaments, l’insuffisance du personnel médical, la surpopulation dans les salles des cours ainsi que dans les résidences universitaires et les internats, la modicité des rémunérations des agents de l’Administration publique, le sous-emploi des cadres universitaires, certains abus qui se commettent par-ci par-là.
Au plan économique, il m’a été signalé entre autres : la dégradation des voies de communication : routes, voiries, télécommunication, le poids de la fiscalité et de la parafiscalité, les tracasseries administratives, les invendus dans les collectivités rurales, la détérioration des termes de l’échange du paysan, l’insuffisance de l’énergie électrique dans certaines régions du pays.
De l’examen de ces mémorandums, j’ai été heureux de constater que le peuple n’a pas remis en cause un certain nombre d’acquis. En effet, de Bukavu à Matadi, de Lubumbashi à Kisangani, partout c’est l’affirmation de l’identité nationale, le souci de l’intégrité territoriale et la préservation de la paix retrouvée. Au-delà de ces acquis incontestés, le peuple exige des changements importants au niveau des cadres, des institutions ainsi que du fonctionnement de celles-ci.
Très chers compatriotes,
Pour en revenir à la question fondamentale que j’exposais le 14 janvier 1990 sur le fonctionnement de nos institutions politiques, en dehors de toute considération économique ou sociale, la réaction de mon peuple ne s’est pas fait attendre.
Dans l’ensemble, le bilan politique de la consultation populaire, selon le rapport qui m’a été présenté par le Bureau national de coordination, indique qu’au total 6.128 mémorandums ont été enregistrés et analysés jusqu’au 21 avril 1990. En vous signalant que, d’une part, plus d’un million de zaïroises et de zaïrois ont pris part à ce débat national et, d’autre part, les compatriotes résidant à l’étranger ont également apporté leur contribution à travers 116 mémorandums.
Sur les 6.128 mémorandums reçus, 5.310, soit 87 %, ont proposé des réformes en profondeur au sein du Mouvement Populaire de la Révolution. Cependant, deux tendances se sont dessinées clairement. La première estime que le MPR doit demeurer le parti unique mais certains de ses organes doivent disparaître. Il s’agit principalement du Comité Central, du Bureau Politique et du Conseil Consultatif Permanent pour le développement. La même tendance estime également que le Secrétariat Général et les branches spécialisées du MPR doivent être dissous.
La deuxième se prononce pour la réduction sensible des organes et des effectifs des hommes qui les composent. Cette tendance a également suggéré que le Mouvement Populaire de la Révolution, à tous les niveaux, fasse appel à des hommes nouveaux.
En revanche, 818 mémorandums, soit 13 %, se sont clairement exprimés en recommandant vivement l’instauration du multipartisme. outre le choix porté sur le maintien du monopartisme ou sur l’instauration du multipartisme, l’analyse des mémorandums a également permis de déceler d’autres préoccupations du peuple que voici : la réhabilitation des trois pouvoirs traditionnels, à savoir : le Législatif, l’Exécutif et le Judiciaire ; le renforcement des pouvoirs de contrôle du Conseil Législatif et de tous les organes délibérants ; la responsabilisation de l’Exécutif tant au niveau central que régional devant les organes délibérants ; la dépolitisation de la Fonction publique, de la territoriale, des forces armées, de la Gendarmerie, de la Garde civile et des services de sécurité, exigeant pour ces derniers une profonde restructuration en vue de garantir en toutes circonstances les droits fondamentaux des citoyens et les libertés individuelles.
Très chers compatriotes,
Après avoir mûrement réfléchi et contrairement à mon engagement de suivre l’opinion de la majorité, j’ai estimé, seul devant ma conscience, devoir aller au-delà des vœux exprimés par la majorité du grand peuple du Zaïre. Aussi, j’ai décidé de tenter de nouveau l’expérience du pluralisme politique dans notre pays en optant pour un système de trois partis politiques, en ce compris le Mouvement Populaire de la Révolution, avec à la base le principe de la liberté pour chaque citoyen d’adhérer à la formation politique de son choix.
Je voudrais que, sur ce point précis, les fils et les filles de notre grand pays qui m’ont toujours assuré de leur totale confiance et de leur entière adhésion comprennent que le grand Zaïre, situé au cœur du continent africain, sans être à la remorque de qui que ce soit, ne doit pas non plus se contenter des positions figées ni se complaire dans l’immobilisme. Il doit être en mesure de s’adapter à toutes circonstances et de démontrer que sa volonté de bâtir une société véritablement démocratique ne saurait d’aucune manière être mise en doute.
Mais, fort de l’expérience du multipartisme de la première République, j’estime que le changement qu’ensemble nous allons conduire dans ce domaine devra éviter les erreurs du passé. Raison pour laquelle, dans mon esprit, le multipartisme ne doit entraîner ni prolifération ni bipolarisation des formations politiques. Nous devons surtout éviter que le multipartisme ne devienne au Zaïre synonyme de multitribalisme. Le multipartisme doit être considéré comme la manifestation d’une volonté réelle de dépassement des tendances tribales, régionalistes et séparatistes.
Voilà pourquoi les trois partis devront justifier d’une représentativité nationale suffisante. Si j’ai pris la résolution d’aller au-delà de la volonté exprimée par la majorité, j’ai voulu, ce faisant, favoriser l’avènement d’une nouvelle ère de confrontation des idées et des débats politiques dans un cadre pluraliste.
Très chers compatriotes,
L’ouverture dans laquelle aujourd’hui j’engage le peuple zaïrois doit être également l’occasion de conquérir davantage le coeur de la jeunesse de notre pays. Cette jeunesse, si généreuse et si vivante, doit en effet se sentir au centre de nos préoccupations. Elle ne doit pas être victime de surenchère. Et, pour qu’elle soit une véritable force de changement, elle doit être mieux formée, moins inquiète de son avenir. J’instruirai donc le gouvernement à formuler une nouvelle politique de la jeunesse, ardue et axée sur les deux pôles de la formation et de l’emploi.
Très chers compatriotes
J’ai parlé de bien des choses et de tout le monde. Je n’ai pas parlé de moi. Que devient le Chef dans tout cela ?
A cet égard, permettez-moi de relever en premier lieu une constatation : le peuple zaïrois s’est clairement prononcé sur ma personne et a demandé que je continue à présider aux destinées de notre pays. Je voudrais remercier mon peuple pour cette expression incontestable de confiance renouvelée. Dans le nouveau paysage politique zaïrois, quel sera le nouveau rôle du chef ?
Le Chef de l’Etat est au-dessus des partis politiques. Il sera l’arbitre, mieux : l’ultime recours. Avec la révision constitutionnelle, le Chef cesse d’être le Chef de l’exécutif. De ce fait, il ne pourrait être soumis ni à la critique, ni au contrôle du conseil législatif. Il demeure le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité territoriale et constitue le dernier rempart de la nation. Tous les fils et toutes les filles de notre pays, membres ou non d’un parti doivent se reconnaître en lui. Et quoi qu’il arrive, en sa qualité de chef, se situant au-dessus de la mêlée, il s’engage à demeurer le dénominateur commun, c’est-à-dire le rassembleur, le pacificateur et l’unificateur.
Mon rôle d’arbitre au-dessus des partis ayant été ainsi défini, je vous annonce que je prends ce jour congé du Mouvement Populaire de la Révolution pour lui permettre de se choisir un nouveau chef devant conduire le changement des structures matérielles et humaines de ce parti.
Très chers compatriotes,
J’ai un dernier mot pour certains aspects qui pourraient paraître secondaires et qui concernent la démarche et les usages politiques que nous avons créés et vécus ensemble. Dans notre élan révolutionnaire tout à fait légitime et à un moment précis de cette révolution, nous avons été amenés à adopter dans notre langage politique et institutionnel certaines dénominations qui, aujourd’hui, risquent de nous mettre en porte-à-faux avec les nouvelles options que nous venons de prendre fondées sur notre souci de plus de liberté et d’adaptation à l’universalité.
C’est ainsi que vous aurez remarqué que tout au long de mon propos, je n’ai pas utilisé les termes «citoyennes, citoyens, militantes, militants» mais disons que, peut-être, certaines filles, certains fils, voire certains collaborateurs voudraient bien revenir aux vocables plus universels que vous connaissez tous : Excellences, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs. A dater de ce jour, les choses étant ce qu’elles sont, c’est-à-dire telles que je les ai clairement définies, je dois vous dire que je ne me sentirai en rien gêné d’appeler le Premier commissaire d’Etat et les commissaires d’Etat, Premier ministre et ministres, le conseil législatif et les commissaires du peuple, l’Assemblée nationale et les honorables députés.
Dans le même contexte politique précédemment décrit, nous nous sommes imposé une tenue nationale comme il en existe dans beaucoup d’autres pays. Chez nous, elle s’appelle l’abacost. Cependant, tout en le maintenant comme tenue nationale, j’estime que dans ce domaine également, chaque zaïrois aura à faire usage de sa liberté. Usant de la mienne, je me dois de préciser que vous ne me verrez pas en cravate. Mon choix ayant été fait en février 1972, je me sens très bien dans ma peau de nationaliste zaïrois.
Très chers compatriotes,
Toutes ces réformes, vue leur ampleur, requièrent une période de transition nécessaire et suffisante. Surtout pour permettre aux nouvelles formations politiques de se structurer et de s’installer sur l’ensemble de notre territoire ainsi qu’au Mouvement Populaire de la Révolution de se restructurer au regard du nouveau paysage politique.
Etant donné que tous les organes délibérants ont reçu avec une belle unanimité le satisfecit du peuple, qui du reste a demandé que leurs pouvoirs de contrôle soient renforcés; j’ai estimé, suivant en cela la volonté librement exprimée par le peuple zaïrois, que ces organes délibérants, c’est-à-dire le conseil législatif, les assemblées régionales, les comités populaires de zone et les conseils de collectivité restent en place jusqu’aux élections prochaines.
En ce qui concerne l’actuelle équipe de l’exécutif, après l’énoncé de toutes ces mesures, elle est réputée démissionnaire et chargée d’expédier les affaires courantes. Dans les tous prochains jours, sera connu le nom du Premier commissaire d’Etat ou du Premier ministre si vous voulez. Avec le nouveau chef du gouvernement, des consultations seront engagées pour la constitution de l’équipe de transition qui aura principalement pour mission l’exécution d’un programme d’urgence visant à répondre aux attentes de la population dans les domaines économiques et social.
Quant aux partis politiques, un projet de loi fixant les conditions de leur existence, leur agrément et leur financement sera déposé incessamment sur le bureau du conseil législatif.
Pour toutes ces raisons, la période de transition ira du 24 avril 1990 au 30 avril 1991. Cette période de 12 mois sera mise à profit par les formations politiques pour faire l’apprentissage de la démocratie pluraliste et affronter l’électorat. Suivant en cela un calendrier précis qui sera rendu public.
La période de transition sera également mise à profit pour procéder à la révision de la Constitution qui se fera en deux étapes. Comme je l’ai déclaré plus haut le pays sera régi pendant la transition par la Constitution actuelle qui doit subir des modifications au niveau du conseil législatif. Pendant ce temps, une commission sera mise sur pied pour l’élaboration d’une Constitution définitive appelée à régir la Troisième République. Après la mise en place du gouvernement de transition, j’entreprendrai une tournée d’explication des nouvelles réformes à travers le pays. Car, la majorité silencieuse qui a exprimé clairement sa volonté pourrait ne pas comprendre pourquoi et dans quel intérêt j’ai opté pour le point de vue de la minorité.
Très chers compatriotes,
Avant de terminer mon propos, je voudrais me résumer pour une bonne compréhension de tous. A dater de ce jour, mardi 24 avril 90, tirant les enseignements de la consultation populaire à laquelle avaient pris part plus d’un million de zaïroises et de zaïrois, et d’où sont sortis 6.128 mémorandums, j’annonce solennellement au peuple zaïrois l’introduction du multipartisme à trois au Zaïre, l’abolition de l’institutionnalisation du Mouvement Populaire de la Révolution avec comme conséquences : la suppression de son rôle dirigeant, la séparation nette entre le parti et l’Etat, la réhabilitation des trois pouvoirs traditionnels à savoir le législatif, l’exécutif et le judiciaire comme les seuls organes constitutionnels, la dépolitisation de la fonction publique, de la territoriale, des forces armées, de la gendarmerie, de la Garde civile et des services de sécurité, l’instauration d’un pluralisme syndical, la désignation d’un Premier commissaire d’Etat ou Premier ministre, si vous voulez, suivie de la formation d’un gouvernement de transition, la révision de l’actuelle Constitution en vue de l’adapter à la période de transition qui s’instaure, la mise sur pied d’une commission chargée d’élaborer la Constitution de la Troisième République, Constitution qui sera sanctionnée par un référendum populaire ; l’élaboration enfin d’un projet de loi devant régir les partis politiques dans notre pays et organiser leurs financements.
Très chers compatriotes,
Ce mardi 24 avril 1990, une page nouvelle de notre pays vient de s’ouvrir et je me permets de nourrir de grandes espérances sur l’avenir de nos institutions, prémices de tout progrès. Quelles que soient les lacunes inhérentes à toute œuvre humaine, nous devons reconnaître que grâce à l’idéal qui nous a toujours animés dés l’aube du 24 novembre 196(, nous avons la paix, l’unité nationale, l’intégrité du territoire et la fierté de nous sentir zaïrois.
Voilà le nouveau visage du Zaïre, voilà le Zaïre de la Troisième République qui prend naissance aujourd’hui, et que nous voulons grand et prospère.
Ce Zaïre, nous devons le bâtir ensemble pour relever un défi digne du troisième millénaire vers lequel va nous conduire la troisième République. Si deux désirs sont une volonté, comme le disait un grand penseur britannique, Georges Meredith, pour ne pas le citer, je me demande quant à moi, ce que peuvent faire deux volontés unies, la vôtre et la mienne, deux volontés qui s’inscrivent dans le cadre d’un nouveau pacte que nous signons aujourd’hui vous et moi pour la construction d’un nouveau Zaïre; un nouveau Zaïre, dis-je, sûr de lui, fort du grand génie créateur de son peuple, conscient de sa place au cœur de l’Afrique, capable désormais d’affronter avec foi et sérénité, assurance et dignité les défis de l’an 2000 ; un nouveau Zaïre enfin qui fera dire aux générations futures, pensant à la journée d’aujourd’hui : vraiment, ce fut un des moments les plus beaux de l’histoire de la République.
Vive le Zaïre,
Vive la Troisième République,
Vive le renouveau,
Je vous remercie.
© Copyright Le Potentiel
Le 24 avril 1990 reste une date historique pour la RDC, alors Zaire. C’est ce jour-là que le défunt président Mobutu engage, après une série de consultations populaires, la RDC sur la voie de la démocratie. 23 ans après, ce discours n’a pas perdu de sa saveur. En voici l’intégralité. Par devoir d’histoire. Dans l’espoir qu’il serve de source d’inspiration, alors que le peuple congolais se prépare aux concertations nationales
Très chers compatriotes,
Nous voici pour la troisième fois au rendez-vous de l’histoire.
La première fois, ce fut en ce beau jour du 30 juin 1960. Dans l’allégresse générale, notre pays accédait à la souveraineté nationale et internationale. Mais ce fut également le début de la difficile naissance d’une nation et l’apprentissage laborieux de l’exercice du pouvoir.
La seconde fois, le 24 novembre 1965. L’anarchie s’installait partout dans le pays. Lentement mais sûrement. Les luttes fratricides accablaient notre peuple. Devant le chaos et la division qui menaçaient d’éclatement les fondements même de l’Etat, une poignée de vaillants fils du Zaïre - dans un élan de sursaut patriotique - décidèrent d’infléchir le cours de l’histoire de notre pays.
Aujourd’hui 24 avril 1990, enfin. A la veille du trentième anniversaire de l’accession du Zaïre à la souveraineté nationale, après une présence de près de 25 ans à la tête du pays, et face aux grandes mutations qui tourmentent le monde en ce vingtième siècle finissant, j’ai pensé qu’il était temps de recueillir les avis du peuple zaïrois, afin de dégager les lignes directrices susceptibles d’orienter nos choix politiques.
Ainsi, le 14 janvier 1990, à l’occasion de l’échange des vœux de nouvel an, j’avais annoncé à mon peuple ma volonté d’organiser un large débat national sur le fonctionnement des institutions politiques de la deuxième République.
A ce sujet, j’ai sillonné toutes les régions du pays, de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud, empruntant tous les moyens de transport disponibles, à savoir : Jeep, voiture, bateau, hélicoptère, petit porteur et jet. Il ne manquait plus à cette liste que le train, le vélo et, bien sûr, la pirogue. Je me suis mis à l’écoute de la majorité silencieuse. Ses interrogations, ses inquiétudes et ses aspirations ont retenu toute mon attention.
J’ai recueilli des mémorandums aussi bien individuels que collectifs. J’ai reçu en audience différents groupes socio-professionnels tels que professeurs, missionnaires, opérateurs économiques, médecins, avocats, fonctionnaires, chefs coutumiers, femmes commerçantes, étudiants. Tout a été pris en compte et a fait l’objet de ma profonde réflexion, même le mémorandum des évêques.
Je voudrais saisir l’occasion que m’offre cette adresse à la nation pour remercier du fond du cœur le peuple zaïrois de l’accueil chaleureux et patriotique qui a été réservé à moi-même et à la maman présidente. Bravant pluie, soleil et fatigue, partout les filles et les fils du grand Zaïre se sont surpassés et nous ont témoigné, avec joie et enthousiasme, leur indéfectible attachement. J’en suis profondément touché et je leur resterai beaucoup reconnaissant.
Je me dois également de féliciter le peuple zaïrois pour son sens élevé du nationalisme et sa maturité politique. En effet, durant toute la période de consultation populaire, en dépit un battage médiatique d’intoxication et de démobilisation que, de mémoire de chef, je n’ai jamais connu au Zaïre, le peuple zaïrois a démontré, une fois de plus, qu’il n’était pas près de régler son mode de vie sur la base de la manipulation et de la désinformation.
Très chers compatriotes,
Trente ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, nous sommes aujourd’hui à la croisée de A l’analyse de tous les mémorendums qui m’ont été adressés, j’ai été surpris de constater que le peuple, à qui j’avais demandé de se prononcer seulement sur le fonctionnement des institutions politiques, a plutôt axé l’essentiel de ses doléances sur les difficultés qu’il éprouve dans sa vie quotidienne.
Ainsi, au plan social, on pourrait retenir notamment la dégradation des infrastructures sociales : Hôpitaux, écoles, universités, édifices publics. A cela, il faut ajouter : la vétusté des formations médicales, la carence en équipements et en médicaments, l’insuffisance du personnel médical, la surpopulation dans les salles des cours ainsi que dans les résidences universitaires et les internats, la modicité des rémunérations des agents de l’Administration publique, le sous-emploi des cadres universitaires, certains abus qui se commettent par-ci par-là.
Au plan économique, il m’a été signalé entre autres : la dégradation des voies de communication : routes, voiries, télécommunication, le poids de la fiscalité et de la parafiscalité, les tracasseries administratives, les invendus dans les collectivités rurales, la détérioration des termes de l’échange du paysan, l’insuffisance de l’énergie électrique dans certaines régions du pays.
De l’examen de ces mémorandums, j’ai été heureux de constater que le peuple n’a pas remis en cause un certain nombre d’acquis. En effet, de Bukavu à Matadi, de Lubumbashi à Kisangani, partout c’est l’affirmation de l’identité nationale, le souci de l’intégrité territoriale et la préservation de la paix retrouvée. Au-delà de ces acquis incontestés, le peuple exige des changements importants au niveau des cadres, des institutions ainsi que du fonctionnement de celles-ci.
Très chers compatriotes,
Pour en revenir à la question fondamentale que j’exposais le 14 janvier 1990 sur le fonctionnement de nos institutions politiques, en dehors de toute considération économique ou sociale, la réaction de mon peuple ne s’est pas fait attendre.
Dans l’ensemble, le bilan politique de la consultation populaire, selon le rapport qui m’a été présenté par le Bureau national de coordination, indique qu’au total 6.128 mémorandums ont été enregistrés et analysés jusqu’au 21 avril 1990. En vous signalant que, d’une part, plus d’un million de zaïroises et de zaïrois ont pris part à ce débat national et, d’autre part, les compatriotes résidant à l’étranger ont également apporté leur contribution à travers 116 mémorandums.
Sur les 6.128 mémorandums reçus, 5.310, soit 87 %, ont proposé des réformes en profondeur au sein du Mouvement Populaire de la Révolution. Cependant, deux tendances se sont dessinées clairement. La première estime que le MPR doit demeurer le parti unique mais certains de ses organes doivent disparaître. Il s’agit principalement du Comité Central, du Bureau Politique et du Conseil Consultatif Permanent pour le développement. La même tendance estime également que le Secrétariat Général et les branches spécialisées du MPR doivent être dissous.
La deuxième se prononce pour la réduction sensible des organes et des effectifs des hommes qui les composent. Cette tendance a également suggéré que le Mouvement Populaire de la Révolution, à tous les niveaux, fasse appel à des hommes nouveaux.
En revanche, 818 mémorandums, soit 13 %, se sont clairement exprimés en recommandant vivement l’instauration du multipartisme. outre le choix porté sur le maintien du monopartisme ou sur l’instauration du multipartisme, l’analyse des mémorandums a également permis de déceler d’autres préoccupations du peuple que voici : la réhabilitation des trois pouvoirs traditionnels, à savoir : le Législatif, l’Exécutif et le Judiciaire ; le renforcement des pouvoirs de contrôle du Conseil Législatif et de tous les organes délibérants ; la responsabilisation de l’Exécutif tant au niveau central que régional devant les organes délibérants ; la dépolitisation de la Fonction publique, de la territoriale, des forces armées, de la Gendarmerie, de la Garde civile et des services de sécurité, exigeant pour ces derniers une profonde restructuration en vue de garantir en toutes circonstances les droits fondamentaux des citoyens et les libertés individuelles.
Très chers compatriotes,
Après avoir mûrement réfléchi et contrairement à mon engagement de suivre l’opinion de la majorité, j’ai estimé, seul devant ma conscience, devoir aller au-delà des vœux exprimés par la majorité du grand peuple du Zaïre. Aussi, j’ai décidé de tenter de nouveau l’expérience du pluralisme politique dans notre pays en optant pour un système de trois partis politiques, en ce compris le Mouvement Populaire de la Révolution, avec à la base le principe de la liberté pour chaque citoyen d’adhérer à la formation politique de son choix.
Je voudrais que, sur ce point précis, les fils et les filles de notre grand pays qui m’ont toujours assuré de leur totale confiance et de leur entière adhésion comprennent que le grand Zaïre, situé au cœur du continent africain, sans être à la remorque de qui que ce soit, ne doit pas non plus se contenter des positions figées ni se complaire dans l’immobilisme. Il doit être en mesure de s’adapter à toutes circonstances et de démontrer que sa volonté de bâtir une société véritablement démocratique ne saurait d’aucune manière être mise en doute.
Mais, fort de l’expérience du multipartisme de la première République, j’estime que le changement qu’ensemble nous allons conduire dans ce domaine devra éviter les erreurs du passé. Raison pour laquelle, dans mon esprit, le multipartisme ne doit entraîner ni prolifération ni bipolarisation des formations politiques. Nous devons surtout éviter que le multipartisme ne devienne au Zaïre synonyme de multitribalisme. Le multipartisme doit être considéré comme la manifestation d’une volonté réelle de dépassement des tendances tribales, régionalistes et séparatistes.
Voilà pourquoi les trois partis devront justifier d’une représentativité nationale suffisante. Si j’ai pris la résolution d’aller au-delà de la volonté exprimée par la majorité, j’ai voulu, ce faisant, favoriser l’avènement d’une nouvelle ère de confrontation des idées et des débats politiques dans un cadre pluraliste.
Très chers compatriotes,
L’ouverture dans laquelle aujourd’hui j’engage le peuple zaïrois doit être également l’occasion de conquérir davantage le coeur de la jeunesse de notre pays. Cette jeunesse, si généreuse et si vivante, doit en effet se sentir au centre de nos préoccupations. Elle ne doit pas être victime de surenchère. Et, pour qu’elle soit une véritable force de changement, elle doit être mieux formée, moins inquiète de son avenir. J’instruirai donc le gouvernement à formuler une nouvelle politique de la jeunesse, ardue et axée sur les deux pôles de la formation et de l’emploi.
Très chers compatriotes
J’ai parlé de bien des choses et de tout le monde. Je n’ai pas parlé de moi. Que devient le Chef dans tout cela ?
A cet égard, permettez-moi de relever en premier lieu une constatation : le peuple zaïrois s’est clairement prononcé sur ma personne et a demandé que je continue à présider aux destinées de notre pays. Je voudrais remercier mon peuple pour cette expression incontestable de confiance renouvelée. Dans le nouveau paysage politique zaïrois, quel sera le nouveau rôle du chef ?
Le Chef de l’Etat est au-dessus des partis politiques. Il sera l’arbitre, mieux : l’ultime recours. Avec la révision constitutionnelle, le Chef cesse d’être le Chef de l’exécutif. De ce fait, il ne pourrait être soumis ni à la critique, ni au contrôle du conseil législatif. Il demeure le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité territoriale et constitue le dernier rempart de la nation. Tous les fils et toutes les filles de notre pays, membres ou non d’un parti doivent se reconnaître en lui. Et quoi qu’il arrive, en sa qualité de chef, se situant au-dessus de la mêlée, il s’engage à demeurer le dénominateur commun, c’est-à-dire le rassembleur, le pacificateur et l’unificateur.
Mon rôle d’arbitre au-dessus des partis ayant été ainsi défini, je vous annonce que je prends ce jour congé du Mouvement Populaire de la Révolution pour lui permettre de se choisir un nouveau chef devant conduire le changement des structures matérielles et humaines de ce parti.
Très chers compatriotes,
J’ai un dernier mot pour certains aspects qui pourraient paraître secondaires et qui concernent la démarche et les usages politiques que nous avons créés et vécus ensemble. Dans notre élan révolutionnaire tout à fait légitime et à un moment précis de cette révolution, nous avons été amenés à adopter dans notre langage politique et institutionnel certaines dénominations qui, aujourd’hui, risquent de nous mettre en porte-à-faux avec les nouvelles options que nous venons de prendre fondées sur notre souci de plus de liberté et d’adaptation à l’universalité.
C’est ainsi que vous aurez remarqué que tout au long de mon propos, je n’ai pas utilisé les termes «citoyennes, citoyens, militantes, militants» mais disons que, peut-être, certaines filles, certains fils, voire certains collaborateurs voudraient bien revenir aux vocables plus universels que vous connaissez tous : Excellences, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs. A dater de ce jour, les choses étant ce qu’elles sont, c’est-à-dire telles que je les ai clairement définies, je dois vous dire que je ne me sentirai en rien gêné d’appeler le Premier commissaire d’Etat et les commissaires d’Etat, Premier ministre et ministres, le conseil législatif et les commissaires du peuple, l’Assemblée nationale et les honorables députés.
Dans le même contexte politique précédemment décrit, nous nous sommes imposé une tenue nationale comme il en existe dans beaucoup d’autres pays. Chez nous, elle s’appelle l’abacost. Cependant, tout en le maintenant comme tenue nationale, j’estime que dans ce domaine également, chaque zaïrois aura à faire usage de sa liberté. Usant de la mienne, je me dois de préciser que vous ne me verrez pas en cravate. Mon choix ayant été fait en février 1972, je me sens très bien dans ma peau de nationaliste zaïrois.
Très chers compatriotes,
Toutes ces réformes, vue leur ampleur, requièrent une période de transition nécessaire et suffisante. Surtout pour permettre aux nouvelles formations politiques de se structurer et de s’installer sur l’ensemble de notre territoire ainsi qu’au Mouvement Populaire de la Révolution de se restructurer au regard du nouveau paysage politique.
Etant donné que tous les organes délibérants ont reçu avec une belle unanimité le satisfecit du peuple, qui du reste a demandé que leurs pouvoirs de contrôle soient renforcés; j’ai estimé, suivant en cela la volonté librement exprimée par le peuple zaïrois, que ces organes délibérants, c’est-à-dire le conseil législatif, les assemblées régionales, les comités populaires de zone et les conseils de collectivité restent en place jusqu’aux élections prochaines.
En ce qui concerne l’actuelle équipe de l’exécutif, après l’énoncé de toutes ces mesures, elle est réputée démissionnaire et chargée d’expédier les affaires courantes. Dans les tous prochains jours, sera connu le nom du Premier commissaire d’Etat ou du Premier ministre si vous voulez. Avec le nouveau chef du gouvernement, des consultations seront engagées pour la constitution de l’équipe de transition qui aura principalement pour mission l’exécution d’un programme d’urgence visant à répondre aux attentes de la population dans les domaines économiques et social.
Quant aux partis politiques, un projet de loi fixant les conditions de leur existence, leur agrément et leur financement sera déposé incessamment sur le bureau du conseil législatif.
Pour toutes ces raisons, la période de transition ira du 24 avril 1990 au 30 avril 1991. Cette période de 12 mois sera mise à profit par les formations politiques pour faire l’apprentissage de la démocratie pluraliste et affronter l’électorat. Suivant en cela un calendrier précis qui sera rendu public.
La période de transition sera également mise à profit pour procéder à la révision de la Constitution qui se fera en deux étapes. Comme je l’ai déclaré plus haut le pays sera régi pendant la transition par la Constitution actuelle qui doit subir des modifications au niveau du conseil législatif. Pendant ce temps, une commission sera mise sur pied pour l’élaboration d’une Constitution définitive appelée à régir la Troisième République. Après la mise en place du gouvernement de transition, j’entreprendrai une tournée d’explication des nouvelles réformes à travers le pays. Car, la majorité silencieuse qui a exprimé clairement sa volonté pourrait ne pas comprendre pourquoi et dans quel intérêt j’ai opté pour le point de vue de la minorité.
Très chers compatriotes,
Avant de terminer mon propos, je voudrais me résumer pour une bonne compréhension de tous. A dater de ce jour, mardi 24 avril 90, tirant les enseignements de la consultation populaire à laquelle avaient pris part plus d’un million de zaïroises et de zaïrois, et d’où sont sortis 6.128 mémorandums, j’annonce solennellement au peuple zaïrois l’introduction du multipartisme à trois au Zaïre, l’abolition de l’institutionnalisation du Mouvement Populaire de la Révolution avec comme conséquences : la suppression de son rôle dirigeant, la séparation nette entre le parti et l’Etat, la réhabilitation des trois pouvoirs traditionnels à savoir le législatif, l’exécutif et le judiciaire comme les seuls organes constitutionnels, la dépolitisation de la fonction publique, de la territoriale, des forces armées, de la gendarmerie, de la Garde civile et des services de sécurité, l’instauration d’un pluralisme syndical, la désignation d’un Premier commissaire d’Etat ou Premier ministre, si vous voulez, suivie de la formation d’un gouvernement de transition, la révision de l’actuelle Constitution en vue de l’adapter à la période de transition qui s’instaure, la mise sur pied d’une commission chargée d’élaborer la Constitution de la Troisième République, Constitution qui sera sanctionnée par un référendum populaire ; l’élaboration enfin d’un projet de loi devant régir les partis politiques dans notre pays et organiser leurs financements.
Très chers compatriotes,
Ce mardi 24 avril 1990, une page nouvelle de notre pays vient de s’ouvrir et je me permets de nourrir de grandes espérances sur l’avenir de nos institutions, prémices de tout progrès. Quelles que soient les lacunes inhérentes à toute œuvre humaine, nous devons reconnaître que grâce à l’idéal qui nous a toujours animés dés l’aube du 24 novembre 196(, nous avons la paix, l’unité nationale, l’intégrité du territoire et la fierté de nous sentir zaïrois.
Voilà le nouveau visage du Zaïre, voilà le Zaïre de la Troisième République qui prend naissance aujourd’hui, et que nous voulons grand et prospère.
Ce Zaïre, nous devons le bâtir ensemble pour relever un défi digne du troisième millénaire vers lequel va nous conduire la troisième République. Si deux désirs sont une volonté, comme le disait un grand penseur britannique, Georges Meredith, pour ne pas le citer, je me demande quant à moi, ce que peuvent faire deux volontés unies, la vôtre et la mienne, deux volontés qui s’inscrivent dans le cadre d’un nouveau pacte que nous signons aujourd’hui vous et moi pour la construction d’un nouveau Zaïre; un nouveau Zaïre, dis-je, sûr de lui, fort du grand génie créateur de son peuple, conscient de sa place au cœur de l’Afrique, capable désormais d’affronter avec foi et sérénité, assurance et dignité les défis de l’an 2000 ; un nouveau Zaïre enfin qui fera dire aux générations futures, pensant à la journée d’aujourd’hui : vraiment, ce fut un des moments les plus beaux de l’histoire de la République.
Vive le Zaïre,
Vive la Troisième République,
Vive le renouveau,
Je vous remercie.
© Copyright Le Potentiel
dimanche 14 avril 2013
dimanche 7 avril 2013
RD Congo : le M23 menace la future brigade d’intervention de la MONUSCO
Le président du M23, Bertrand Bisimwa, a averti hier que le groupe rebelle répondrait par le feu à la future brigade d’intervention dont le déploiement a été accepté il y a quelques jours par le Conseil de sécurité de l'ONU. « Si les forces onusiennes viennent et nous attaquent, elles nous trouveront ici et si elles sont contre nous, alors nous nous battrons », a ainsi déclaré M. Bisimwa à la chaîne qatarie Al Jazeera, rejetant toute « ingérence étrangère » en RDC. Selon lui, seul un dialogue inter-congolais peut résoudre les problèmes du pays. (Source : Al Jazeera)
operationspaix.net
operationspaix.net
RDC : les préparatifs du déploiement de la brigade d’intervention sont très avancés, selon Roger Meece
Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Roger Meece a indiqué, ce vendredi 5 avril à Goma, que les préparatifs du déploiement de la Brigade d’intervention au Nord-Kivu sont très avancés. Dotée d’un mandat offensif par la résolution 2098 du Conseil de sécurité, cette brigade devra neutraliser les groupes armés dans l’Est de la RDC. Mais le chef de la Monusco a précisé que le volet politique n’a pas été négligé pour résoudre durablement le conflit dans l’Est du pays.
«Cela se trouve même dans le texte de la résolution : ils [les soldats de la Brigade d’intervention, ndlr] ont cette autorité. Ils ont la capacité de lancer des opérations même offensives selon la situation tactique sur le terrain. Mais bien sûr, toujours en collaboration avec les FARDC, les institutions politiques et la Monusco », a rappelé Roger Meece.
Le diplomate onusien a indiqué que le secrétaire général de l’Onu et le Conseil de sécurité ont mis «un fort accent sur ce volet politique» pour résoudre les conflits armés dans l’Est de la RDC. Une région en proie à des milices depuis près de deux décennies.
«Bien entendu il y a des pourparlers à Kampala, mais il y a aussi l’accord qui a été signé à Addis-Abeba par tous les pays de la région ainsi que d’autres [personnalités de la Communauté internationale] », a précisé Roger Meece.
Onze pays africains ont signé, le 24 février à Kampala, sous l’égide de l’Onu un accord-cadre pour le rétablissement de la paix dans l’est de la RDC. Ils se sont engagés à ne pas soutenir les groupes armés. Le Rwanda et l’Ouganda, deux signataires de cet accord-cadre, ont été accusés dans un rapport d’experts de l’Onu d’avoir soutenu les rebelles du M23 qui occupé brièvement Goma en novembre 2012. Ces deux pays ont toujours nié ces accusations.
Après cette occupation, Kinshasa a accepté de dialoguer avec le M23. Les pourparlers suspendus entre les deux parties à la mi-mars ont débuté depuis décembre 2012 à Kampala. Les rebelles réclament la pleine application d’un accord de paix signé avec le gouvernement en 2009 alors qu’ils faisaient partie d’un autre mouvement rebelle dénommé CNDP (Congrès national pour la défense du peuple).
Le secrétaire général de l’Onu a récemment nommé Mme Mary Robinson en qualité d’envoyée spéciale dans la région des Grands Lacs pour faire le suivi de l’application de l’accord-cadre signé à Addis-Abeba.
radiookapi.net:
«Cela se trouve même dans le texte de la résolution : ils [les soldats de la Brigade d’intervention, ndlr] ont cette autorité. Ils ont la capacité de lancer des opérations même offensives selon la situation tactique sur le terrain. Mais bien sûr, toujours en collaboration avec les FARDC, les institutions politiques et la Monusco », a rappelé Roger Meece.
Le diplomate onusien a indiqué que le secrétaire général de l’Onu et le Conseil de sécurité ont mis «un fort accent sur ce volet politique» pour résoudre les conflits armés dans l’Est de la RDC. Une région en proie à des milices depuis près de deux décennies.
«Bien entendu il y a des pourparlers à Kampala, mais il y a aussi l’accord qui a été signé à Addis-Abeba par tous les pays de la région ainsi que d’autres [personnalités de la Communauté internationale] », a précisé Roger Meece.
Onze pays africains ont signé, le 24 février à Kampala, sous l’égide de l’Onu un accord-cadre pour le rétablissement de la paix dans l’est de la RDC. Ils se sont engagés à ne pas soutenir les groupes armés. Le Rwanda et l’Ouganda, deux signataires de cet accord-cadre, ont été accusés dans un rapport d’experts de l’Onu d’avoir soutenu les rebelles du M23 qui occupé brièvement Goma en novembre 2012. Ces deux pays ont toujours nié ces accusations.
Après cette occupation, Kinshasa a accepté de dialoguer avec le M23. Les pourparlers suspendus entre les deux parties à la mi-mars ont débuté depuis décembre 2012 à Kampala. Les rebelles réclament la pleine application d’un accord de paix signé avec le gouvernement en 2009 alors qu’ils faisaient partie d’un autre mouvement rebelle dénommé CNDP (Congrès national pour la défense du peuple).
Le secrétaire général de l’Onu a récemment nommé Mme Mary Robinson en qualité d’envoyée spéciale dans la région des Grands Lacs pour faire le suivi de l’application de l’accord-cadre signé à Addis-Abeba.
radiookapi.net:
En RDC, l’illusion de la paix
Augustin Matata Ponyo, premier ministre plutôt respectable de la République démocratique du Congo (RDC), ex-Zaïre, ne pèche-t-il pas par excès d’optimisme en croyant que des casques bleus ramèneront la paix dans son pays ? Ce qui fonde cette humeur est l’adoption le 28 mars – par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, plus les dix représentants assis là temporairement – de la résolution 2098.
Elle est historique parce que l’ONU crée une force de combat chargée en l’occurrence de “mener des opérations offensives ciblées” contre les groupes d’insurgés dans l’est de la RDC. Pour Augustin Matata Ponyo, voilà donc une décision qui “pourra imposer la paix” dans cette région convoitée par ses voisins pour ses richesses minérales et mise en coupe réglée par d’innombrables milices – aux alliances volatiles – essentiellement forgées sur un critère : mon ethnie contre la tienne.
La résolution onusienne est en effet une bonne nouvelle. Poussée par le secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de la paix, le Français Hervé Ladsous, elle dote la mission congolaise (Monusco) – la plus importante du monde avec 17 000 hommes déployés sur un territoire aussi étendu que l’Europe de Londres à Kiev – d’une unité combative. Autrement dit, une force réactive s’appuyant sur un mandat offensif qui trancherait avec cette passivité souvent reprochée aux casques bleus déployés de par le monde.
Mais, sans risque d’insulter l’avenir, par quel miracle ce contingent de 3 069 hommes venus du Mozambique, du Malawi, d’Afrique du Sud et de Tanzanie pourra-t-il “imposer la paix” dans l’est de la RDC où ils sont censés arriver d’ici quelques semaines ? Même équipé d’hélicoptères et d’une poignée de drones de surveillance dont on peut aussi poser la question de leur acuité visuelle au-dessus des forêts congolaises impénétrables.
UNE MULTITUDE DE GROUPES ET MICROGROUPESA la différence de la Monusco, contrainte d’agir aux côtés de l’armée congolaise, cette nouvelle brigade d’intervention rapide pourra mener seule des interventions. Mais que pourront faire ces 3 000 hommes dans cette région “vraiment” en guerre ? Ils auront face à eux une multitude de groupes et microgroupes aux ambitions locales et aux motivations aussi variées qu’imprévisibles. Sans oublier, évidemment, l’ingérence des pays voisins – Rwanda, Ouganda pour l’est, Angola au sud, Congo au nord – qui connaissent finalement mieux le terrain que les casques bleus. La future brigade pourra sans difficulté être plus motivée et mieux entraînée que le gros des troupes onusiennes déployé depuis 1999 en RDC pour un bilan très mitigé. La dernière crise en date, l’offensive rebelle du M23 en 2012, a montré que la Monusco ne remplissait pas sa fonction première : protéger les populations civiles. La force de réaction rapide ne fera sans doute pas mieux.
lemonde.fr
radiookapi.net
Elle est historique parce que l’ONU crée une force de combat chargée en l’occurrence de “mener des opérations offensives ciblées” contre les groupes d’insurgés dans l’est de la RDC. Pour Augustin Matata Ponyo, voilà donc une décision qui “pourra imposer la paix” dans cette région convoitée par ses voisins pour ses richesses minérales et mise en coupe réglée par d’innombrables milices – aux alliances volatiles – essentiellement forgées sur un critère : mon ethnie contre la tienne.
La résolution onusienne est en effet une bonne nouvelle. Poussée par le secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de la paix, le Français Hervé Ladsous, elle dote la mission congolaise (Monusco) – la plus importante du monde avec 17 000 hommes déployés sur un territoire aussi étendu que l’Europe de Londres à Kiev – d’une unité combative. Autrement dit, une force réactive s’appuyant sur un mandat offensif qui trancherait avec cette passivité souvent reprochée aux casques bleus déployés de par le monde.
Mais, sans risque d’insulter l’avenir, par quel miracle ce contingent de 3 069 hommes venus du Mozambique, du Malawi, d’Afrique du Sud et de Tanzanie pourra-t-il “imposer la paix” dans l’est de la RDC où ils sont censés arriver d’ici quelques semaines ? Même équipé d’hélicoptères et d’une poignée de drones de surveillance dont on peut aussi poser la question de leur acuité visuelle au-dessus des forêts congolaises impénétrables.
UNE MULTITUDE DE GROUPES ET MICROGROUPESA la différence de la Monusco, contrainte d’agir aux côtés de l’armée congolaise, cette nouvelle brigade d’intervention rapide pourra mener seule des interventions. Mais que pourront faire ces 3 000 hommes dans cette région “vraiment” en guerre ? Ils auront face à eux une multitude de groupes et microgroupes aux ambitions locales et aux motivations aussi variées qu’imprévisibles. Sans oublier, évidemment, l’ingérence des pays voisins – Rwanda, Ouganda pour l’est, Angola au sud, Congo au nord – qui connaissent finalement mieux le terrain que les casques bleus. La future brigade pourra sans difficulté être plus motivée et mieux entraînée que le gros des troupes onusiennes déployé depuis 1999 en RDC pour un bilan très mitigé. La dernière crise en date, l’offensive rebelle du M23 en 2012, a montré que la Monusco ne remplissait pas sa fonction première : protéger les populations civiles. La force de réaction rapide ne fera sans doute pas mieux.
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Football RDC – Constant Omari : “Le Roy a été victime d’attaques scandaleuses”
Constant Omari, le président de la Fédération congolaise (RDC) de Football s’explique sur la situation de Claude Le Roy, qui avait envisagé de démissionner il y a deux semaines, ainsi que sur la candidature du pays à l’organisation de la CAN 2019.
Jeune Afrique : Après le match nul contre la Libye à Kinshasa (0-0, le 24 mars en qualifications pour la Coupe du Monde 2014), Le Roy avait envisagé de partir, choqué par la violente réaction d’une partie du public…
Jeune Afrique : Après le match nul contre la Libye à Kinshasa (0-0, le 24 mars en qualifications pour la Coupe du Monde 2014), Le Roy avait envisagé de partir, choqué par la violente réaction d’une partie du public…
Constant Omari : Claude a été très choqué et marqué par ces violences. Il n’avait jamais connu cela. C’est vrai qu’il a envisagé de démissionner, mais c’était une réaction à chaud. Après ce match, nous avons parlé plusieurs fois. Les joueurs lui ont demandé de continuer. Claude va rentrer quelques jours en France pour se reposer, discuter avec sa famille, mais lors de nos dernières conversations, je l’ai senti concerné par le projet. Il m’a même parlé de son programme pour la suite. Ce qui s’est passé après le match ne m’étonne pas. Il y a eu une campagne de presse très violente…
C’est-à-dire ?
(Il hausse le ton) Le Roy a été victime de la part de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) d’attaques scandaleuses ces dernières semaines. Et un ancien international, Eugène Kabongo, qui pense être le centre du monde, a tenu des propos inacceptables sur le sélectionneur, mais aussi sur les jeunes joueurs de l’équipe, en les traitant de mercenaires. Cela a créé une atmosphère délétère. Le public congolais est impatient, mais il doit aussi comprendre que le projet de doter la RDC d’une grande équipe nationale prendra du temps. Et que les résultats ne seront pas immédiats.
Que répondez vous à Le Roy quand il explique passer beaucoup trop de temps à gérer des problèmes d’intendance ?
Certains joueurs d’origine congolaise hésitent à venir jouer pour la RDC. Est-ce parce que le projet de la sélection est encore flou ?
Non, je crois surtout que certains joueurs sont influencés par leur entourage, qui craint une récupération politique des victoires de la RDC.
C’est-à-dire ?
(Il hausse le ton) Le Roy a été victime de la part de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) d’attaques scandaleuses ces dernières semaines. Et un ancien international, Eugène Kabongo, qui pense être le centre du monde, a tenu des propos inacceptables sur le sélectionneur, mais aussi sur les jeunes joueurs de l’équipe, en les traitant de mercenaires. Cela a créé une atmosphère délétère. Le public congolais est impatient, mais il doit aussi comprendre que le projet de doter la RDC d’une grande équipe nationale prendra du temps. Et que les résultats ne seront pas immédiats.
Que répondez vous à Le Roy quand il explique passer beaucoup trop de temps à gérer des problèmes d’intendance ?
Certains joueurs refusent de jouer pour la sélection car ils sont influencés par leur entourage, qui craint une récupération politique des victoires de la RDC.Le problème vient en fait de la mise à disposition des fonds nécessaires à l’organisation d’un match ou d’un stage. En Afrique, les fédérations dépendant des gouvernements. Et en RDC, un pays qui est en guerre, tout ne fonctionne pas normalement. Nous avons eu des réunions avec le gouvernement, de façon à ce que l’argent arrive en temps et en heure. Et pour les primes des joueurs (5 000 dollars par match et par joueur), nous souhaitons qu’elles soient versées avant les matches, par virement bancaire. Vous voyez que nous faisons le maximum pour avancer.
Certains joueurs d’origine congolaise hésitent à venir jouer pour la RDC. Est-ce parce que le projet de la sélection est encore flou ?
Non, je crois surtout que certains joueurs sont influencés par leur entourage, qui craint une récupération politique des victoires de la RDC.
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