Messieurs Kagame et Kabila "seront présents" samedi au sommet de la CIRGL, organisation sous-régionale qui compte onze Etats-membres, a indiqué le secrétaire d’État ougandais à la Coopération régionale, Asuman Kiyingi.
La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma et le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, participeront également au sommet.
Les rebelles congolais du M23 ont annoncé mercredi soir la prise de la localité de Saké, à une vingtaine de km à l'ouest de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu et principale ville de l'est de la RDC, conquise mardi. Peu avant, le président ougandais Yoweri Museveni et ses homologues rwandais et de RDC, réunis à Kampala avaient dans un communiqué commun exigé du M23, l'arrêt immédiat de son offensive et son retrait de Goma.
Un rapport de l'ONU accuse un général congolais
L'ONU et Kinshasa accusent le M23 d'être une force supplétive de Kigali dans l'est de la RDC. Des experts de l'ONU ont récemment accusé également Kampala de soutenir militairement cette rébellion. Rwanda et Ouganda démentent catégoriquement ces allégations.
Si l'agenda est respecté, il s'agirait là du cinquième sommet de la CIRGL depuis mi-juillet consacré à la situation dans l'est de la RDC. Mais projet de déploiement d'une force "neutre", censée éradiquer les divers groupes armés qui y sont actifs, est toujours au point mort.
Par ailleurs, un rapport de l'ONU publié mercredi accuse un général congolais d'avoir vendu des armes à des groupes rebelles. Le général Gabriel Amisi, à la tête de l'armée de terre de la RDC, supervise, d'après le rapport rédigé par des experts indépendant, un réseau qui a fourni 300 fusils d'assaut AK-47 à la milice Nyatura, et d'autres armes au groupe Raïa Mutomboki, tous deux actifs dans l'Est. L'organisation rebelle M23, dont les combattants ont pris hier la ville de Goma, dans l'Est et ont affirmé leur intention de marcher sur la capitale Kinshasa, ne figure pas parmi les groupes cités par le rapport.
Une autre enquête de l'Onu avait rapporté au début du mois que les deux groupes précités, ainsi que l'organisation rebelle rwandaise FLDR, avaient tué plus de 260 civils dans le cadre de plusieurs massacres ethniques, menés en représailles les uns contre les autres, dans la province du Nord-Kivu.
De son côté, le M23 déclarait jeudi que ses troupes poursuivront leur offensive, jusqu'à ce que Joseph Kabila accepte de négocier.
Le mouvement a promis mercredi de "libérer" toute la RDC.
Avec agences
© RTBF
La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma et le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, participeront également au sommet.
Les rebelles congolais du M23 ont annoncé mercredi soir la prise de la localité de Saké, à une vingtaine de km à l'ouest de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu et principale ville de l'est de la RDC, conquise mardi. Peu avant, le président ougandais Yoweri Museveni et ses homologues rwandais et de RDC, réunis à Kampala avaient dans un communiqué commun exigé du M23, l'arrêt immédiat de son offensive et son retrait de Goma.
Un rapport de l'ONU accuse un général congolais
L'ONU et Kinshasa accusent le M23 d'être une force supplétive de Kigali dans l'est de la RDC. Des experts de l'ONU ont récemment accusé également Kampala de soutenir militairement cette rébellion. Rwanda et Ouganda démentent catégoriquement ces allégations.
Si l'agenda est respecté, il s'agirait là du cinquième sommet de la CIRGL depuis mi-juillet consacré à la situation dans l'est de la RDC. Mais projet de déploiement d'une force "neutre", censée éradiquer les divers groupes armés qui y sont actifs, est toujours au point mort.
Par ailleurs, un rapport de l'ONU publié mercredi accuse un général congolais d'avoir vendu des armes à des groupes rebelles. Le général Gabriel Amisi, à la tête de l'armée de terre de la RDC, supervise, d'après le rapport rédigé par des experts indépendant, un réseau qui a fourni 300 fusils d'assaut AK-47 à la milice Nyatura, et d'autres armes au groupe Raïa Mutomboki, tous deux actifs dans l'Est. L'organisation rebelle M23, dont les combattants ont pris hier la ville de Goma, dans l'Est et ont affirmé leur intention de marcher sur la capitale Kinshasa, ne figure pas parmi les groupes cités par le rapport.
Une autre enquête de l'Onu avait rapporté au début du mois que les deux groupes précités, ainsi que l'organisation rebelle rwandaise FLDR, avaient tué plus de 260 civils dans le cadre de plusieurs massacres ethniques, menés en représailles les uns contre les autres, dans la province du Nord-Kivu.
De son côté, le M23 déclarait jeudi que ses troupes poursuivront leur offensive, jusqu'à ce que Joseph Kabila accepte de négocier.
Le mouvement a promis mercredi de "libérer" toute la RDC.
Avec agences
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