(L'Avenir Quotidien 02/11/2012) Au cours d’une conférence de presse tenue dans le bureau du gouverneur du Nord-Kivu, André Flahaut a déclaré :
« Il est nécessaire que cessent toutes les actions qui sont menées aujourd’hui par de petits groupes. Il faut que tous les Etats concernés s’engagent à mettre en œuvre tout ce qui est nécessaire pour faire cesser finalement des actes des rébellions et des mutineries. »
Il a estimé que la stabilité dans la sous-région passerait par le respect de la souveraineté et de l’intégrité des ces Etats. « C’est un préalable. On ne peut pas envisager de dialogue si on n’est pas en face des Etats qui sont pleinement souverains », a-t-il poursuivi.
Visitant le camp de déplacés de Mugunga III, André Flahaut a qualifié de « dramatique », la situation de ces personnes qui ont fui des combats entre militaires et miliciens dans leurs villages. Ces déplacés, estimés à treize mille cinq cents, viennent principalement de Masisi, de Rutshuru et de Ufamandu.
En mai dernier, des mutins de l’armée congolaise ont créé le Mouvement du 23 mars. Ils contrôlent depuis plusieurs localités du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). La RDC, l’Onu et plusieurs organisations accusent le Rwanda de soutenir ce mouvement rebelle, rebaptisé récemment Armée révolutionnaire du Congo (ARC).
Un rapport des Nations unies, qui doit être publié dans le courant de ce mois, accuse des officiels rwandais et ougandais d’apporter un soutien militaire et logistique au M23.
Mais, ces pays rejettent ces accusations, estimant que l’insécurité dans l’Est de la RDC est un problème entre Congolais.
Pour mettre fin à l’activisme des groupes armés dans cette partie du continent, les chefs d’Etat des Grands Lacs ont décidé de déployer une force internationale neutre à la frontière entre la RDC et le Rwanda. La taille, le budget et les pays contributeurs de cette force ne sont toujours pas déterminés.
L’Avenir/Radio Okapi
Il a estimé que la stabilité dans la sous-région passerait par le respect de la souveraineté et de l’intégrité des ces Etats. « C’est un préalable. On ne peut pas envisager de dialogue si on n’est pas en face des Etats qui sont pleinement souverains », a-t-il poursuivi.
Visitant le camp de déplacés de Mugunga III, André Flahaut a qualifié de « dramatique », la situation de ces personnes qui ont fui des combats entre militaires et miliciens dans leurs villages. Ces déplacés, estimés à treize mille cinq cents, viennent principalement de Masisi, de Rutshuru et de Ufamandu.
En mai dernier, des mutins de l’armée congolaise ont créé le Mouvement du 23 mars. Ils contrôlent depuis plusieurs localités du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). La RDC, l’Onu et plusieurs organisations accusent le Rwanda de soutenir ce mouvement rebelle, rebaptisé récemment Armée révolutionnaire du Congo (ARC).
Un rapport des Nations unies, qui doit être publié dans le courant de ce mois, accuse des officiels rwandais et ougandais d’apporter un soutien militaire et logistique au M23.
Mais, ces pays rejettent ces accusations, estimant que l’insécurité dans l’Est de la RDC est un problème entre Congolais.
Pour mettre fin à l’activisme des groupes armés dans cette partie du continent, les chefs d’Etat des Grands Lacs ont décidé de déployer une force internationale neutre à la frontière entre la RDC et le Rwanda. La taille, le budget et les pays contributeurs de cette force ne sont toujours pas déterminés.
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