(Le Potentiel 13/04/2012)
Le secteur de Elanga dans le territoire de Bikoro, province
de l’Equateur, connaît une situation sanitaire inquiétante, relève le plan
quinquennal de développement du secteur de Elanga 2010-2014, fruit de la
coopération entre la République démocratique du Congo et le Programme des
Nations unies pour le développement (PNUD), par le biais de son Programme
d’appui à la décentralisation et au développement local (PADDL).Les
habitants du secteur de Elanga ont un accès insuffisant aux services et soins de
santé révèle le plan quinquennal 2010-2014 de ce secteur.
Pour une
population de 37 063 habitants 31/12008, les seules infrastructures sanitaires
dignes de ce nom sont les centres de Widjifake au village Bobala, de Kalamba et
la maternité de Bolaka, indique ce plan. Et que les autres centres de santé,
construits en briques adobes avec toitures en chaumes, sont dans un état de
dégradation avancé. Dans cet état de choses, les populations sont confrontées à
l’une des contraintes majeures de l’entité, à savoir la persistance des
maladies. Les pathologies les plus fréquentes sont le paludisme, l’anémie la
diarrhée non sanglante, la méningite, le tétanos néonatale, vers intestinaux,
informe le plan. Tout en faisant savoir que le niveau de la prévalence du
Vih/Sida, dans ce secteur n’est pas connu faute de surveillance appropriée. Il
stipule également qu’il a été fait mention de comportements sexuels à risques,
qu’on observe chez cette population, notamment chez les jeunes, et qu’un
dépistage réalisé dans les environs de Kalamba par Amo-Congo sur 835, a relevé
moins de 3% de cas contaminés au Vih/Sida. En outre, le plan indique que la
population de Elanga est informée de la pandémie du Vih/Sida, cependant le
milieu ne bénéficie pas encore de structures de surveillance et de traitement.
Les investissements de sensibilisation à la santé et l’hygiène devront se
pencher aussi sur la vulgarisation de la prévention du Vih/Sida.
La
faible couverture du secteur de Elanga en infrastructures sanitaires ne favorise
pas une bonne prise en charge des services de la santé de reproduction,
notamment les consultations prénatales et les accouchements assistés par un
personnel qualifié, informe le plan. Et qu’un plaidoyer auprès de la hiérarchie
et des partenaires devrait permettre l’implantation d’une zone de santé à Elanga
pour une meilleure prise en charge et un début de solution à tous ces problèmes.
Les atouts en vue du renouveau dans le domaine sanitaire dans le secteur
de Elanga sont la disponibilité des matériaux locaux pour la réhabilitation et
la construction des formations médicales, l’abondance de la main-d’œuvre,
l’existence de quelques professionnels de santé et de formations médicales,
révèle le plan quinquennal de développement 2011-2014 de ce secteur.
Mimi Tayele
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Potentiel
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