(Congo Libre 13/04/2012)
Une conférence de presse sur les dernières élections
chahutées en RD Congo, s’est tenue le jeudi 12 avril 2012 à l’horloge du Sud de
Bruxelles.Sous la modération de l’abbé Jean-Pierre Mbelu analyste
politique, elle a été animée par trois acteurs et témoins de ces élections
:
1. Honorable Alexis MUTANDA, Député de l’UDPS, Ancien Secrétaire
Général de l’UDPS
2. Dr Tharcisse LOSEKE, Membre Fondateur de l’ECiDé et
Mandataire du Président Etienne Tshisekedi à l’extérieur de la RDC ;
3.
Monsieur Babi Balukuna, journaliste, candidat député (arrêté durant la campagne
électorale)
Quoique très tardifs, les témoignages poignants des trois
orateurs ont concordé et confirmé une chose:
Pour se maintenir au pouvoir
et avoir sous sa botte différentes institutions et animateurs, Joseph Kabila le
président sortant a conçu, planifié et exécuté un large plan de bourrages
d’urnes et de fraudes généralisées à tous les niveaux.
Les différents
rapports de l’ONU et de l’Union européenne venus tous aussi tardivement, ont
confirmé cela.
La véritable question qui se pose aujourd’hui aux
Congolais est celle-ci : « Et après ? »
Des questions de la presse ainsi
que de l’intervention des participants, un certain nombre de constantes sont
apparues :
Les partis de l’opposition, UDPS en tête, doivent faire une
autocritique sur leur campagne électorale.
Il y a eu des failles dans la
planification et la mobilisation des moyens tant humains que financiers. Cela
doit être corrigé.
Il y a eu et il y a encore des failles dans le mode de
concertation entre partenaires politiques. L’UDPS, parti phare des forces du
changement ayant son lot.
Il y a eu et il y a encore des failles dans la
communication. Autant faute de moyens que faute d’anticipation, face à une
machine de tricherie qu’on voyait pourtant avancer.
Conséquences
?
Les institutions officielles de la RD Congo sont aujourd’hui
confisquées par de tricheurs, faussaires, et autres aventuriers.
« Et
après ? »
Le pouvoir étant un rapport de forces, les partis, associations
et personnalités militant pour le changement en RD Congo doivent se remobiliser,
innover et parvenir à terme à inverser le rapport de forces
Parmi les
stratégies, il y a l’interconnexion entre elles.
À l’étranger, après une
mobilisation via un recensement minimum, mobiliser ensuite les moyens financiers
pour soutenir l’engagement de la population en RD Congo, créer un véritable
lobbying congolais.
Cheik Fita
Bruxelles, le 13 avril
2012
© Copyright Congo
Libre
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