La terrible maladie a déjà emporté plusieurs centaines de moutons
Une maladie virulente sévit dans le pays et ravage le cheptel ovin et caprin. Celle-ci a déjà causé la mort de 75 000 chèvres. L’organisation des Nations-unis pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO) se mobilise pour mettre fin à l’épizootie.
La République démocratique du Congo (RDC) doit faire face à la peste des petits ruminants (PPR). La peste des petits ruminants est causée par un virus similaire à la rougeole chez l’homme ou à la peste bovine. Cette maladie qui affecte les chèvres et les moutons a déjà contaminé des milliers de chèvres. Au moins 75 000 ont déjà péri des suites de la maladie. L’Organisation des Nations-Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) prévoit de mettre en place une aide d’urgence afin d’enrayer la propagation de cette épizootie qui risque d’engendrer une crise alimentaire dans le pays.
Selon le représentant de la FAO en RDC, Ndiaga Gueye, « il s’agit de la plus grave épidémie de bétail que connaît le pays depuis plus de 10 ans ». Le gouvernement estime qu’un million de chèvres et 600 000 moutons de plus risquent de contracter la peste des petits ruminants ce qui représente un quart du cheptel caprin et deux tiers du cheptel ovin de tout le pays. Les éleveurs sont de pauvres agriculteurs qui craignent pour la survie de leur bétail et par conséquent de leur activité professionnelle. Ils ont moins de possibilité d’encaisser les pertes énormes engendrées par cette maladie et risquent de perdre tous leurs biens avec la mort de leur bétail. L’organisation recommande donc aux éleveurs de moutons et de chèvres d’éloigner leur bétail des villages contaminés et de les garder dans des endroits où la maladie ne s’est pas encore déclarée, rapporte Afriquinfos.
Aide d’urgence pour enrayer la propagation
Pour faire face à ce fléau, la FAO a donc décidé de lancer un projet d’urgence, qui financera la vaccination d’un demi-million d’ovins et de caprins dans les zones non encore touchées, les limitations des mouvements des animaux, en les empêchant de se déplacer vers les zones de pâturage communales et en suspendant temporairement la vente et le transport des animaux. Dans le cadre de ce projet, la FAO sensibilisera la population locale par le biais de la radio rurale et de réunions villageoises afin d’éduquer les agriculteurs aux mesures qu’ils peuvent prendre pour conjurer la maladie. L’organisation s’emploiera également à renforcer la surveillance active dans toute la région et à former les vétérinaires et para-vétérinaires au dépistage de la PPR.
La RD Congo est infectée par ce virus depuis 2008 et les pays voisins, comme le Congo, le Gabon, le Kenya et la Tanzanie, sont également touchés par la PPR. La Communauté de développement de l’Afrique Australe, qui comprend L’Angola, le Botswana et la Zambie, ont fait du contrôle de la propagation de la PPR une priorité nationale. Dans les pays les plus vulnérables du monde, son éradication est considérée comme clé afin de réduire la pauvreté.
© afrik.com
Selon le représentant de la FAO en RDC, Ndiaga Gueye, « il s’agit de la plus grave épidémie de bétail que connaît le pays depuis plus de 10 ans ». Le gouvernement estime qu’un million de chèvres et 600 000 moutons de plus risquent de contracter la peste des petits ruminants ce qui représente un quart du cheptel caprin et deux tiers du cheptel ovin de tout le pays. Les éleveurs sont de pauvres agriculteurs qui craignent pour la survie de leur bétail et par conséquent de leur activité professionnelle. Ils ont moins de possibilité d’encaisser les pertes énormes engendrées par cette maladie et risquent de perdre tous leurs biens avec la mort de leur bétail. L’organisation recommande donc aux éleveurs de moutons et de chèvres d’éloigner leur bétail des villages contaminés et de les garder dans des endroits où la maladie ne s’est pas encore déclarée, rapporte Afriquinfos.
Aide d’urgence pour enrayer la propagation
Pour faire face à ce fléau, la FAO a donc décidé de lancer un projet d’urgence, qui financera la vaccination d’un demi-million d’ovins et de caprins dans les zones non encore touchées, les limitations des mouvements des animaux, en les empêchant de se déplacer vers les zones de pâturage communales et en suspendant temporairement la vente et le transport des animaux. Dans le cadre de ce projet, la FAO sensibilisera la population locale par le biais de la radio rurale et de réunions villageoises afin d’éduquer les agriculteurs aux mesures qu’ils peuvent prendre pour conjurer la maladie. L’organisation s’emploiera également à renforcer la surveillance active dans toute la région et à former les vétérinaires et para-vétérinaires au dépistage de la PPR.
La RD Congo est infectée par ce virus depuis 2008 et les pays voisins, comme le Congo, le Gabon, le Kenya et la Tanzanie, sont également touchés par la PPR. La Communauté de développement de l’Afrique Australe, qui comprend L’Angola, le Botswana et la Zambie, ont fait du contrôle de la propagation de la PPR une priorité nationale. Dans les pays les plus vulnérables du monde, son éradication est considérée comme clé afin de réduire la pauvreté.
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