KAMPALA (Reuters) - La RDC a rejeté la participation à la "force internationale neutre", censée débarrasser l'est du pays des groupes rebelles, de soldats issus de certains pays voisins, dont le Rwanda, qu'elle accuse d'être impliqués dans ce conflit.
Réunis cette semaine à Kampala, les chefs d'Etat des onze pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ne sont pas parvenus à trancher entre la création d'une force purement régionale ou internationale.
Le Rwanda et l'Ouganda, que l'Occident a sommés de cesser toute relation avec le M23, ont défendu l'idée d'une force régionale. Or, cette solution a été écartée par la République démocratique du Congo, qui préférerait que la mission de maintien de la paix de l'Onu sur son territoire soit étendue.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a dit que Kinshasa accepterait la présence de soldats de certains pays dans la future mission internationale, mais pas ceux du Rwanda ou d'autres pays voisins qu'il n'a pas nommés.
"Pour nous, la solution la plus facile et la plus rapide est d'utiliser le mécanisme qui se trouve déjà en RDC", a-t-il dit mercredi soir à la presse. "(La force neutre) ne peut pas inclure des soldats rwandais, car le Rwanda fait partie du problème. Ces forces néfastes sévissent sur le sol congolais, mais viennent des pays voisins. Donc je pense que ces (...) pays devraient logiquement ne pas faire partie de la force".
Il a également exclu toute négociation avec les insurgés. "Nous ne voulons pas les voir survivre comme mouvement, comme idéologie, nous ne voulons pas voir leur action se poursuivre", a-t-il déclaré.
Les combats qui opposent les rebelles du M23 et les forces congolaises ont déjà déplacé plus de 500.000 personnes près de la frontière avec le Rwanda, que la RDC a régulièrement accusée de soutenir les insurgés.
Kigali a nié des accusations de responsables de l'Onu selon lesquelles son armée a fourni de l'équipement et des troupes au M23. L'Ouganda a démenti des accusations similaires.
Drazen Jorgic; Baptiste Bouthier pour le service français, édité par Gilles Trequesser
tempsreel.nouvelobs.com
Réunis cette semaine à Kampala, les chefs d'Etat des onze pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ne sont pas parvenus à trancher entre la création d'une force purement régionale ou internationale.
Le Rwanda et l'Ouganda, que l'Occident a sommés de cesser toute relation avec le M23, ont défendu l'idée d'une force régionale. Or, cette solution a été écartée par la République démocratique du Congo, qui préférerait que la mission de maintien de la paix de l'Onu sur son territoire soit étendue.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a dit que Kinshasa accepterait la présence de soldats de certains pays dans la future mission internationale, mais pas ceux du Rwanda ou d'autres pays voisins qu'il n'a pas nommés.
"Pour nous, la solution la plus facile et la plus rapide est d'utiliser le mécanisme qui se trouve déjà en RDC", a-t-il dit mercredi soir à la presse. "(La force neutre) ne peut pas inclure des soldats rwandais, car le Rwanda fait partie du problème. Ces forces néfastes sévissent sur le sol congolais, mais viennent des pays voisins. Donc je pense que ces (...) pays devraient logiquement ne pas faire partie de la force".
Il a également exclu toute négociation avec les insurgés. "Nous ne voulons pas les voir survivre comme mouvement, comme idéologie, nous ne voulons pas voir leur action se poursuivre", a-t-il déclaré.
Les combats qui opposent les rebelles du M23 et les forces congolaises ont déjà déplacé plus de 500.000 personnes près de la frontière avec le Rwanda, que la RDC a régulièrement accusée de soutenir les insurgés.
Kigali a nié des accusations de responsables de l'Onu selon lesquelles son armée a fourni de l'équipement et des troupes au M23. L'Ouganda a démenti des accusations similaires.
Drazen Jorgic; Baptiste Bouthier pour le service français, édité par Gilles Trequesser
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