Bailleurs, ministres et constructeurs étaient réunis à Paris pour avancer sur le chantier de la plus grande centrale hydroélectrique du monde. La construction d'Inga 3 pourrait débuter en octobre 2015.
Semaine après semaine, le projet de barrage hydroélectrique d'Inga 3 renaît de ses cendres.
La réunion à Paris, les 17 et 18 mai, des principales parties-prenantes à ce chantier n'a pas débouché sur des annonces majeures mais a permis de fixer une date pour le début des travaux : octobre 2015. La réunion était placée sous l’égide de Bruno Kapandji Kalala, ministre des Ressources hydrauliques et Électricité de la RD Congo, qui s'est réjoui que les échanges parisiens aient « permis de lever des options pour que puisse démarrer activement le développement d’Inga 3 Basse Chute. »
Des représentants de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque mondiale, de l'Agence française de développement (AFD) étaient présents ansi que des dirigeants des trois groupements candidats pour le développement du projet : les chinois Sinohydro et Three Gorges Corporation, exploitants du barrage chinois des Trois Gorges, actuellement le plus important au monde ; les espagnols Actividades de Construccion y Servicios (ACS), Eurofinsa et AEE ; et les coréo-canadiens Daewoo, Posco et SNC-Lavalin.
Problématique de financement
Première phase de Grand Inga, Inga 3 Basse Chute fournira 4 800 MW. L'abandon, en février 2012, par BHP Billiton de son projet de raffinerie d'aluminium, qui devait être le principal client et partenaire financier d'Inga 3, avait impacté la faisabilité de l'ensemble. L'engagement de l'Afrique du Sud, qui prendrait 2 500 MW des 4 800 MW de la puissance de la future centrale Inga 3 Basse Chute, a relancé le projet. Un projet de traité historique avait été paraphé le 7 mars derniers entre la RD Congo et l'Afrique du Sud, à Lubumbashi. « Nous avons concrétisé notre engagement en provisionnant d’ores et déjà ce poste d’achat à notre programme budgétaire », a souligné Garrith Bezuidenhoudt, chef de cabinet au ministère de l’énergie de la République Sud-africaine, selon un communiqué de la RD Congo diffusé le 18 mai.
Le coût de construction estimé pour Inga 3 est de 8,5 milliards de dollars. Le besoin de financement total incluant l’inflation et les frais financiers est d'environ 12 milliards. « La problématique de financement est une donnée majeure du processus de sélection. Ce sont les solutions de financement en partenariat public-privé qui vont être déterminantes pour la réalisation du projet », a expliqué Héla Cheikhrouhou, directeur du département Energie, Environnement et Changement climatique de la BAD, dans le même communiqué.
Première phase de Grand Inga, Inga 3 Basse Chute fournira 4 800 MW. L'abandon, en février 2012, par BHP Billiton de son projet de raffinerie d'aluminium, qui devait être le principal client et partenaire financier d'Inga 3, avait impacté la faisabilité de l'ensemble. L'engagement de l'Afrique du Sud, qui prendrait 2 500 MW des 4 800 MW de la puissance de la future centrale Inga 3 Basse Chute, a relancé le projet. Un projet de traité historique avait été paraphé le 7 mars derniers entre la RD Congo et l'Afrique du Sud, à Lubumbashi. « Nous avons concrétisé notre engagement en provisionnant d’ores et déjà ce poste d’achat à notre programme budgétaire », a souligné Garrith Bezuidenhoudt, chef de cabinet au ministère de l’énergie de la République Sud-africaine, selon un communiqué de la RD Congo diffusé le 18 mai.
Le coût de construction estimé pour Inga 3 est de 8,5 milliards de dollars. Le besoin de financement total incluant l’inflation et les frais financiers est d'environ 12 milliards. « La problématique de financement est une donnée majeure du processus de sélection. Ce sont les solutions de financement en partenariat public-privé qui vont être déterminantes pour la réalisation du projet », a expliqué Héla Cheikhrouhou, directeur du département Energie, Environnement et Changement climatique de la BAD, dans le même communiqué.
Jeuneafrique.com
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