Le principal rival du président sortant Joseph Kabila à l'élection présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo (RDC), Etienne Tshisekedi, "est en résidence surveillé" dans sa résidence de la banlieue est de Kinshasa, a déclaré mardi un de ses collaborateurs à la radio onusienne Okapi, une affirmation démentie par la police congolaise.
Le quartier où se trouve la résidence du leader de l'UDPS "est transformé en centre d'opérations des militaires de la Garde républicaine (GR) habillés en tenue policière", a ajouté M. Mubake à Radio Okapi, parrainée par l'ONU.
Ce qui limite, selon lui, la liberté de mouvement de M. Tshisekedi, arrivé, selon les résultats provisoires, en seconde place dans la course à la présidentielle, derrière le président sortant Joseph Kabila - ce que l'opposant conteste alors qu'il s'est déclaré "président élu" de la RDC.
M. Mubake a ajouté avoir été "brutalisé" avec le secrétaire général de l'UDPS, lundi, à la 10ème rue Limete, qui donne accès à la résidence de M. Tshisekedi. Il a enfin accusé les hommes en uniforme d'avoir saccagé le siège de l'UDPS situé sur la même rue.
Le chef de la police nationale congolaise, le général Charles Bisengimana, a démenti les affirmations de M. Mubake, assurant que M. Tshisekedi n'était pas en résidence surveillée.
Il a cependant confirmé "déploiement des éléments de la police et non de la Garde républicaine» dans le quartier du leader de l'UDPS. "Parce que «tous les troubles de l'ordre public partent de la 10ème rue Limete", a-t-il dit.
Pour le général Bisengimana, ce dispositif sécuritaire vise à contenir les militants de ce parti dont l'un a été attrapé avec une arme. (belga)
7sur7.be
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