Par Freddy Mulongo, jeudi 17 novembre 2011 à 03:04 :: radio :: #1851 :: rss
L'ex-Premier ministre Libanais Saad Hariri s'est battu comme un lion pour l'instauration d'un Tribunal spécial pour le Liban. Héritier de son père, feu le premier ministre libanais et milliardaire Rafik Hariri, tué le 14 février 2005, malgré le blindage de son véhicule, un attentat-suicide commis par une camionnette contenant une seule charge explosive de 1 800 kg, composée d'un mélange de RDX, PETN et TNT le tue en même temps qu'une vingtaine de personnes et blesse une centaine de passants sur la route du bord de mer de Beyrouth. En République démocratique du Congo, depuis l'assassinat de soi-disant père, M'zée Laurent-Désiré Kabila le 16 janvier 2011, au Palais de Marbre, ce sont des innocents qui croupissent au CPRK à Kinshasa. Joseph Kabila, l'aphone de la République ne parle ni ne cite son père, n'est-ce pas étonnant ?
Kinshasa, le 16 janvier 2001, Dominique Sakombi "Buka Lokuta" et , Théolphile Bemba Fundu avaient dit aux Congolais à la RTNC: "Mokozi azoki Pota ya Muke" "Le président de la République a une petite blessure " ! Mensonge étatique !Aucun rapport d'autopsie crédible, certifiant la cause précise du décès, n'a été rendu public. Encore moins un rapport balistique digne de ce nom. Aucun témoin indépendant n'a pu voir et examiner le corps qui a été exfiltré au Zimbabwe avant de revenir au pays dans un cercueil fermé. L'arme du crime n'a jamais été retrouvée. La seule version connue à ce jour est la version officielle. A savoir que LD Kabila a été victime d'une « conjuration internationale » (Rwanda, Ouganda) avec des ramifications internes (RCD-Goma). Emile Mota, le seul témoin du meurtre ( ?) a été remis en liberté à l'issue du procès des assassins présumés de Kabila père. Les versions contradictoires sur le modus operandi de l'attentat autant que sur la date exacte du décès du président laissent apparaître que le pouvoir a des choses à cacher sur ce qui s'est réellement passé ce mardi 16 janvier 2001. Pour protéger quel intérêt ? Deux faits troublants. Premier fait. Armand Kubunga Mutombo, médecin au service de réanimation de la clinique Ngaliema a été poursuivi par la Cour d'ordre militaire pour… vol. L'homme était de service lorsque le « Mzee » a été transféré dans ce centre hospitalier. Il a été accusé d'avoir subtilisé des vêtements du blessé. Deuxième fait. L'assassin présumé, Rachidi Kasereka, a été abattu par le colonel Eddy Kapend. Selon le major Kakwata de la garde présidentielle, l'arme de Rachidi, se trouvait dans son étui et aucune balle ne manquait dans le chargeur. Et si la mort naturelle du « Mzee » a été transformée en un assassinat ?
16 janvier 2001, au début de l'après-midi des tirs à l'arme automatique sont entendus au Palais de Marbre. Et ce durant une demi-heure. Dans un « Breaking News », la célèbre télévision américaine « CNN » annonce qu'il y a des « échanges de coups de feu » à la résidence du chef de l'Etat congolais. Qui tirait sur qui ? Mystère. Pourquoi, en dehors de Rachidi Kasereka, n'a-t-on dénombré ni morts ni blessés encore moins de dégâts collatéraux ? Diversion ? Aux alentours de 14 heures, le monde entier apprend que LD Kabila « a été blessé » lors d'une « tentative de coup d'Etat ». Tentative de coup d'Etat mené par qui ? Kabila est transféré par hélicoptère au service des soins intensifs de la clinique Ngaliema. Auparavant, affirme un témoin, le général zimbabwéen Chirundze, commandant des troupes zimbabwéennes au Congo, arrive sur le lieu.Il téléphone au président Robert Mugabe, un des alliés militaires du défunt. Après la conversation, l'officier contacte Joseph Kabila, alors chef d'état-major des forces terrestres, qui se trouvait à Lubumbashi. Il lui demande de regagner Kinshasa. Un avion de la compagnie aérienne Hewa Bora va ramener Kabila Jr tard dans la nuit. Sans heurts. Auparavant, le colonel Eddy Kapend se rend à la télévision d'Etat (Rtnc) pour annoncer la fermeture des frontières et appeler les troupes « loyalistes » à la discipline. Les principaux collaborateurs du « Mzee » se sont réunis autour de Kapend et du général Sylvestre Lwetcha, alors chef d'état-major général des Forces armées congolaises, afin d'examiner les dispositions à prendre. Les ministres Gaëtan Kakudji (Intérieur), Jeannot Mwenze Kongolo (Justice), Abdoulaye Yerodia (Education) ont pris part à cette rencontre au palais de Marbre. Selon des témoins, les intéressés ne s'agitaient pas. S'attendaient-ils à cette issue fatale ? Aucun combat n'est signalé dans la capitale entre les troupes loyalistes et des « forces ennemies ». Aucun édifice public n'est attaqué. Le ministre Kakudji annonce, dans la soirée, l'instauration d'un couvre-feu. Dans la nuit, le Président - le corps ? - est transféré à Harare, au Zimbabwe.
La forfaiture de Joseph Kabila dans la haute trahison en République démocratique du Congo mais aussi dans l'assassinat de Joseph Kabila est plus qu’avérée. Aujourd'hui encore Joseph Kabila est pointé du doigt l’assassinat crapuleux du 3è président de la République démocratique du Congo, M'zée Laurent-Désiré Kabila. Alors qu'Elie Kapend et ses amis d'infortunes croupissent en prison au CPRK, Joseph Kabila n'a jamais témoigné à la justice sa proximité et son amitié avec Rashidi Kasereka, le soi-disant assassin de M'Zée Laurent-Désiré Kabila. Effectivement, ce facteur n’a jamais été pris en compte dans les investigations consistant à élucider les circonstances de l’assassinat de M'zée Laurent-Désiré Kabila!
Pourtant, Joseph Kabila et Rashidi Kasereka étaient très proches! Par exemple, leurs épouses à savoir Olive Lembe Disita Kabila et Onokoko ( la femme de Rashidi) résidaient chez la veuve Tshatshi au quartier Rhigini dans la commune de Mont-Ngafula où ils avaient l’habitude de s’y rendre ensemble! C'est Rashidi Kasereka qui conduisait la Jeep de Joseph Kabila !
Sans oublier que Joseph Kabila contrôlait la DEMIAP! Rashidi Kasereka avait-il osé tirer sur M'zée Laurent Désiré Kabila pour obéir aux ordres de son ami Jo Ka, fils putatif de M'zée ?
Cette vidéo révèle l'identité usurpatrice de Joseph Kabila, candidat indépendant N°3, autorité morale de PRRD-MP, candidat à sa propre succession après 10 à la tête de la République démocratique du Congo
Dossier à suivre !
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