AFP Publié le 02/01/2012 à 17:13
Le président du Sénat de la République démocratique du Congo (RDC), agressé samedi à Paris, "pardonne à ses agresseurs" et a repris ses activités professionnelles depuis l'établissement où il a été hospitalisé, a déclaré son parti.
L'opposant Léon Kengo wa Dondo, "à l'aube de cette nouvelle année qu'il débute dans la douleur, proclame sa foi dans le pardon", indique une déclaration lue aujourd'hui à Kinshasa par le sénateur Michel Bongongo, cadre de l'Union des Forces du changement (UFC), le parti de la victime.
"Pour ce faire, il pardonne à ses agresseurs qui ont agi dans l'aveuglement de la passion et leur assure de sa fraternité. Il invite les 'siens' à en faire autant" malgré les sentiments de "révolte" et de "colère" qui les anime, poursuit le texte. Répondant à une question de la presse sur l'état de santé de Léon Kengo, 76 ans, il a indiqué : "Il se remet, il parle. C'est une grâce de Dieu".
"Il est déjà au travail de là où il est, à l'hôpital. Je l'ai eu ce matin, il m'a instruit pour cette conférence, il m'a dit ce qu'il veut que je vous dise. Si on le garde à l'hôpital, c'est pour permettre qu'on lui fasse tous les examens médicaux", a-t-il ajouté. "Il va sortir, il va revenir, et il va travailler", a encore dit Michel Bongongo, assurant qu'il était "très coriace" et qu'il n'était pas question qu'il arrête sa carrière politique.
Léon Kengo, arrivé quatrième à la présidentielle du 28 novembre (4,95%), a été agressé samedi à Paris par un groupe présumé proche d'Etienne Tshisekedi, arrivé second (32,33%) et qui s'est autoproclamé "président élu", ne reconnaissant pas la victoire entachée d'irrégularités du sortant Joseph Kabila (48,95%). Le président du Sénat s'était rendu samedi dans la capitale française dans le cadre d'une visite privée non signalée aux autorités françaises, qui n'avaient pas pu mettre en place des mesures de sécurité.
lefigaro.fr
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