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mardi 16 août 2016

Massacre de Trop à Beni - Tshisekedi limogé par le collège des fondateurs de l'UDPS

Kabila pourrait être le "véritable responsable" des massacres de Béni

Source: Belga
Le "Front citoyen 2016", qui prône le strict respect du principe de l'alternance politique en République démocratique du Congo (RDC) à l'approche d'élections incertaines, a mis lundi en cause certains officiers supérieurs de l'armée congolaise et même le président Joseph Kabila pour leur responsabilité dans les massacres à répétition commis dans la région de Béni (est de la RDC) dont le dernier, attribué à des rebelles ougandais, a fait au moins 51 morts dans la nuit de samedi à dimanche.
"Ces crimes odieux, qui ont coûté la vie à des dizaines de compatriotes civils, parmi lesquels des femmes, surviennent seulement deux jours après que le chef de l'État, Joseph Kabila, ait séjourné dans cette région", a souligné le Front citoyen dans un communiqué adressé à l'agence Belga.

M. Kabila avait à cette occasion affirmé avoir pris des dispositions, en coopération avec les services de renseignements ougandais, afin que la population locale ne puisse plus revivre ce cauchemar".

Le Front Citoyen 2016 ajoute noter avec regret que le président Kabila et son gouvernement ont totalement échoué à ramener la paix dans cette région depuis plus d'une année, soit par mauvaise foi, soit par faiblesse, ou encore par complicité de leurs propres services de défense et de sécurité, au profit de l'ennemi.

Cette plateforme de l'opposition et de la société civile souligne encore "qu'il est à ce jour clairement établi que certains officiers supérieurs au sein de la chaîne du haut-commandement militaire de l'armée congolaise, tel que le général Mundos Akili qui est nommément cité dans le dernier rapport des Nations Unies, sont directement impliqués dans ces tueries qui ont coûté la vie à des centaines de compatriotes, ce qui expliquerait l'indifférence et le silence des institutions judiciaires et politiques congolaises".

Le Front Citoyen 2016 ajoute qu'il ne "peut plus s'empêcher de conclure que le président Kabila, commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC) et garant de l'intégrité du territoire, pourrait être le véritable responsable de l'insécurité dans cette région en vue notamment de pérenniser une terreur quasi-généralisée dans plusieurs coins du pays pendant cette période cruciale où les citoyens congolais attendent avec impatience, la fin de son régime, et l'avènement de la première alternance démocratique au sommet de l'État".

Par conséquent, conclut-il, le chef de l'État doit "démissionner".

La plate-forme va encore plus loin. Elle suggère que M. Kabila "pourrait être le véritable responsable de l'insécurité" à Beni, afin de "pérenniser une terreur quasi-généralisée dans plusieurs coins du pays" alors que les "Congolais attendent la fin de son régime, et l'avènement de la première alternance démocratique au sommet de l'État".

Le Front Citoyen 2016 ajoute qu'il va "incessamment" relancer la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, afin qu'elle ouvre une enquête conformément aux critères du statut de Rome.

"En outre, au vu de la récurrence des faits ainsi que des soupçons de complicité, le Front Citoyen 2016 estime que le président de la République (Joseph Kabila, ndlr), doit soit démissionner, soit être poursuivi pour haute trahison conformément aux articles 165 et 166 de la Constitution" congolaise, ajoute le communiqué.

7sur7.be

Massacre de Beni: deuil national et solidarité en RDC

Par RFI 

Samedi des paysans qui rentraient de leurs champs ont été massacrés à la hache et à la machette par des rebelles ougandais selon les autorités. 42 personnes ont été tuées officiellement, 51 selon la société civile à Beni. Il pourrait s'agir du plus gros massacre depuis deux ans dans cette ville et sa périphérie. Un deuil national de trois jours a été décrété alors qu'une délégation officielle est attendue sur place.

Ce nouveau massacre a provoqué des manifestations de colère hier, dimanche 14 août, à Beni. La population civiIe réclame qu'on la protège.
Les différentes composantes de la société civile du Nord-Kivu se sont réunies à Beni ce lundi matin dans l'attente de la délégation du gouvernement et de la Monusco. Leurs représentants se sont mis d'accord sur leurs revendications et notamment pour demander le départ de deux ministres.
Remplacer les forces des FARDC, sources de « confusion »
Les revendications de la société civile exprimées par Georges Kasongo 
15-08-2016 - Par Laure Broulard
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Ils demandent la démission du ministre de l'Intérieur et de la Défense, explique à RFI Georges Kasongo, président de la société civile de Lubero. « Le président de la République doit contraindre à la démission le ministre de la Défense et celui de l’Intérieur puisqu’ils ont montré la défaillance de leur prestation ». Ces deux ministres viennent régulièrement et depuis longtemps dans la région mais n'ont pas apporté de solution à la question de la sécurité, poursuit Georges Kasongo. « Pour ce qui est du gouvernement central, nous demandons que l’état-major des FARDC puisse se déplacer, venir remplacer les troupes qui sont ici car nous pensons que ces troupes sèment la confusion sur le terrain. Et le souci majeur aussi pour la population, c’est de voir le gouvernement central venir tenir un conseil des ministres à Beni pour statuer profondément sur la question sécuritaire qui prévaut dans la région. »
Solidarité nationale
Samedi pendant le massacre, des dizaines de maisons dans ces villages en périphérie de Beni ont été brûlées avec parfois leurs habitants à l'intérieur. Les rescapés ont fui leurs habitations au lendemain du drame. Plusieurs régions de RDC ont lancé des initiatives pour venir en aide aux populations du Nord-Kivu.
Descartes Mponge: «La population du Sud-Kivu a compris qu'il est important de donner»
15-08-2016 - Par Laure Broulard
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00:32
A Bukavu par exemple, dans le Sud-Kivu, les habitants collectent des vêtements, des vivres et des médicaments pour venir en aide aux populations de Beni. Les explications de Descartes Mponge, président de la Coordination de la société civile du Sud-Kivu. « Nous avons lancé cet appel à la solidarité et aujourd’hui nous sommes fiers. Nous sommes fiers de voir que la population du Sud-Kivu a compris qu’il est important de donner, explique Descartes Mponge à RFI. On est en train de donner qui de cahiers, qui des stylos, qui des uniformes et même des habits, des vivres... Et déjà vendredi prochain, nous irons à Beni pour témoigner notre solidarité. Que chaque province face de même et témoigner notre compassion et soutien aux souffrances que vivent nos compatriotes depuis plus de deux ans. »
Indignation sur la Toile
Deux jours après l’attaque, les réactions fusent sur internet. Des messages de deuil et d'indignation défilent sur les réseaux sociaux depuis samedi soir. Des hashtags de soutien reviennent régulièrement, comme #JeSuisBeni ou #JePleureBeni. Il y a aussi le mot-dièse #Telema qui signifie « être debout » en lingala. Les internautes postent également des photos. Des images de drapeaux en berne et d'autres plus choquantes de corps mutilés ou de cadavres.
Très vite, dans les publications, des critiques émergent pour déplorer le vide sécuritaire dans cette partie de la ville. De nombreux tweets dénoncent « l’incompétence du régime pour sécuriser les Congolais » ou encore « l'inaction coupable des dirigeants » (lien en anglais). Certains utilisateurs pointent du doigt la Monusco (la mission de l'ONU présente en République démocratique du Congo). « Pas besoin de vos condoléancesFaites votre travail », peut-on encore lire, ou encore : « Vous êtes responsables de non-assistance à personne en danger ».
Chronologie et chiffres clés
rfi.fr/

jeudi 11 août 2016

Le Processus Électoral en RDC : Tobias Ellwood a rencontré Etienne Tsh...

RDC : ÉLECTIONS EKOZALA TE SOKI ENRÔLEMENT ESALAMITE. BOLANDA BIEN

La RDC se met au paiement mobile, qui explose en Afrique

RDC- Kodjo Résiste à Tshisekedi et Kabila Refuse de Par...

RDC : Kamerhe, futur Premier ministre de Kabila ?

PAR ADRIEN SEYES afrik.com
Vital Kamerhe, l’ancien président de l’Assemblée nationale du Congo-Kinshasa, pourrait-il devenir prochainement le Premier ministre de Joseph Kabila ? L’hypothèse, de plus en plus évoquée au sein du microcosme politique kinois, semble faire son chemin.

La position d’apaisement du leader de l’UNC vis-à-vis du facilitateur du Dialogue national, le togolais Edem Kodjo, qu’il a rencontré à deux reprises ces dernières semaines, à Lomé puis à Kinshasa, rend l’hypothèse plausible selon les observateurs.
Vital Kamerhe, futur Premier ministre de Joseph Kabila à l’issue du Dialogue national souhaité par le Président RD congolais, dans le cadre d’une transition entérinant de fait le glissement du calendrier électoral ? Pour certains analystes, l’hypothèse est non seulement crédible mais probable. A l’appui de leur raisonnement, ils évoquent les faits suivants.
Tout d’abord, Vital Kamerhe a rencontré à deux reprises, ces dernières semaines, le « facilitateur » de l’Union Africaine (UA), l’ancien Premier ministre du Togo, Edem Kodjo. La première fois à Lomé mi-juillet. La seconde à Kinshasa quelques jours plus tard. « Les échanges entre les deux hommes sont très fluides », nous indique un proche de Kodjo.
Depuis lors, la position de Vital Kamerhe vis-à-vis du dialogue national a été nettement infléchie. D’intransigeant, ce dernier est devenu conciliant, acceptant d’y prendre part. Officiellement, il serait toujours question d’y aller afin de faire respecter le délai constitutionnel pour la tenue de l’élection présidentielle. Mais beaucoup font le pari que cette position n’est que de façade et qu’elle sera, elle aussi, bientôt amendée et sacrifiée sur l’autel des intérêts du leader de l’UNC.
Un leader qui, depuis Genval (lieu de réunion, dans la banlieue bruxelloise, de la majeure partie de l’opposition congolaise en juin dernier), est de plus en plus isolé. « Il a boudé purement et simplement cette réunion. Aujourd’hui, il a clairement décidé de faire bande à part », décrypte ce proche d’Etienne Tshisekedi. En effet, les positions de l’UDPS, du G7, de l’AR ou encore d’une grande partie de la Dynamique de l’Opposition, réunis au sein du Rassemblement, sont de plus en plus éloignées de celles de Vital Kamerhe.
D’ailleurs, la plateforme dont son parti est membre – la Dynamique – semble en voie d’implosion, plusieurs de ses ténors (Martin Fayulu, Joseph Olenghankoy, le Professeur Matungulu, etc.) ne partageant pas du tout la stratégie de Vital Kamerhe. Pire, au sein même de l’UNC, celle-ci fait grincer des dents. Le divorce avec Jean-Bertrand Ewanga ou encore Claudel-André Lubaya, deux figures éminentes du parti, semble proche, tant les divergences de vue sont patentes.
Enfin, beaucoup soupçonnent aujourd’hui les partisans de Vital Kamerhe de vouloir enfoncer un coin entre Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi. Un duo qui constitue aujourd’hui l’ossature, l’épine dorsale de l’opposition RD congolaise. De sources proches de l’UNC, Vital Kamerhe aurait peu apprécié le fait que le premier mentionne le second dans son discours prononcé à l’occasion du grand meeting de Kinshasa le 31 juillet dernier.
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« C’est peine perdue », nous confie un proche de Felix Tshisekedi, le fils du Sphinx de Limete. «  Etienne Tshisekedi apprécie chez Moïse Katumbi son sens de la parole donnée et de l’intérêt général. Il n’en dit pas autant de Vital Kamerhe », conclut-il dans un sourire entendu, en rappelant le précédent de 2011 – Kamerhe avait alors fait faux bond à Tshisekedi, séchant deux réunions, l’une prévue aux Etats-Unis, l’autre en Afrique du Sud, au cours desquelles une candidature commune entre les deux hommes en vue de la présidentielle cette année-là aurait dû être évoquée.
Ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui s’inquiètent de voir Vital Kamerhe prendre le risque d’inscrire ses pas dans ceux de la Majorité Présidentielle, au détriment du respect de la Constitution et du front commun de l’opposition démocratique. D’autres pourtant y voient le sort naturel de toutes les grandes coalitions : s’émietter peu à peu en chapelles rivales, chaque coalisé se souvenant soudain qu’il a un parcours personnel à réussir.

mercredi 10 août 2016

Meeting de Gabriel Kyungu : Tshisekedi a été réellement élu en 2011 voic...

Retour de François Mwamba auprès d'Etienne Tshisekedi...

Masolo ya MLC PROBLEMATIQUE DU DIALOGUE

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RDC : AMBASSADE YA GRANDE BRETAGNE CHEZ TSHISEKEDI, EST CE QUE EKOSIMBA ???

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