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jeudi 16 août 2012

RDC : Koffi Olomidé sous les verrous



La star congolaise Koffi Olomidé a été placée en détention à Kinshasa. Il est accusé d’avoir roué de coups son jeune producteur de musique, qui a déposé plainte. Le chanteur, qui a déjà des ennuis judiciaires avec la France pour viol sur plusieurs de ses danseuses, a comparu mercredi. En attendant la décision des juges ce jeudi, il est maintenu en détention.
Les déboires judiciaires de Koffi Olimidé se poursuivent. La star congolaise est actuellement placée en détention à Kinshasa pour avoir roué de coups et blessé son jeune producteur de musique du célèbre quartier de Paris, Château-rouge. Il a comparu mercredi devant les juges, qui doivent se prononcer sur son cas ce jeudi.
Diégo, le producteur, a donc déposé plainte contre le chanteur. Il affirme que ce dernier se serait introduit mercredi matin vers 10h dans sa chambre d’hôtel et l’aurait violenté. Un gardien de l’hôtel affirme aussi avoir reçu un coup de poing de la star, rapporte RFI. La porte de la chambre aurait également été fracassée. C’est d’ailleurs pour cela que la star a été inculpée pour « destructions méchantes ». Ce motif d’inculpation est plus gravement puni par la justice congolaise que les coups. La raison de cette rixe, l’argent. Diégo reconnait en effet devoir 3 000 euros à Koffi Olimidé. Mais les avocats de ce dernier évoquent la somme de 6 000 euros.
Poursuivi par la justice française
Ce n’est pas la première fois que le chanteur congolais est mis sur le banc des accusés. Il est aussi poursuivi par la justice française pour viol sur mineures, séquestration, actes de barbarie en bande organisée et trafic d’êtres humains. Ce sont les danseuses de son ancien groupe Quartier Latin International qui ont révélé l’affaire au grand jour, en décidant de déposer plainte.
Après avoir fui l’Hexagone en 2009, il est revenu à Paris février 2012 pour faire face à la justice française, qui le menaçait d’une mise en examen. « Il est revenu de son plein gré. En aucun cas il n’a été arrêté par les policiers à sa sortie d’avion », a déclaré son avocat, maître Manuel Aeschlimann. La star n’a finalement pas été interpellée, refusant de se rendre chez le juge des libertés et de la détention qui devait statuer sur son éventuel incarcération. Son avocat a précisé que des garanties financières avaient été proposées par le chanteur congolais, dont une caution de 150.000 euros. Et dès lors, la détention provisoire ne se justifie pas, selon lui. En attendant, Koffi Olimidé est toujours attendu par la justice française pour être auditionné.


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afrik.com

lundi 13 août 2012

Turkish Airlines arrive à Kinshasa & Sharm el-Sheikh .

La compagnie aérienne Turkish Airlines va lancer deux nouvelles routes vers l’Afrique, reliant Istanbul à Kinshasa à la fin du mois et à Sharm el-Sheikh en octobre.
Après les annonces concernant les Maldives et la Libye, la compagnie nationale turque poursuit son expansion : à partir du 27 août 2012, elle propose quatre vols par semaine entre l’aéroport d’Istanbul – Atatürk et Kinshasa, à bord de Boeing 737-900 pouvant emporter 16 passagers en classe Affaires et 135 en Economie. Les vols du lundi, mercredi, vendredi et dimanche décollent à 15h35 pour arriver à 21h00, et repartent de la capitale de République Démocratique du Congo à 22h00 pour se poser le lendemain à 7h45 (durée de vol environ sept heures). Un cinquième vol hebdomadaire sera ajouté fin septembre, le jeudi, sur cette route sans concurrence. Air France et Brussels Airlines sont déjà présentes sur l’aéroport N’djili.
Turkish Airlines inaugurera le 9 octobre sa nouvelle liaison entre Istanbul et Sharm el-Sheikh, sa troisième destination en Egypte, proposant quatre rotations par semaine en Boeing 737-700 de 149 places : départs mardi, jeudi, samedi et dimanche à 2h00 pour arriver à 3h30, et retour à 5h45 pour atterrir à 9h25. Atlas Jet propose également cette ligne, la station balnéaire égyptienne accueillant plus de soixante compagnies dont les low cost easyJet, Germania, Jazeera Airways, Norwegian Air Shuttle ou Transavia entre autres.
Ces deux nouvelles routes portent à 203 le nombre de destinations proposées par la compagnie de Star Alliance. (Air Journal, photo: Turkish Airlines)

anacgabon.org

Le phénomène ‘‘branchement’’

Le phénomène «branchement» ou «suivi» se porte bien voire mieux dans les milieux universitaires de la RD-Congo, particulièrement à Kinshasa. Ajouté à celui-ci son célèbre frangin qui n’est autre que ‘‘les points sexuellement transmissibles’’. Les étudiants qui, en principe, devraient défendre leur diplôme en prouvant de quoi ils sont capables lors des examens, excellent plutôt dans la voie de la facilité, en choisissant délibérément de corrompre les professeurs, chefs des travaux, assistants, etc. pour avoir des points indus.
Ce phénomène, indiquent des sources proches de ces milieux, est en vogue particulièrement en période des examens (sessions). Au lieu de bien préparer les épreuves, les étudiants, ‘‘organisés’’, prévoient à la place, une grosse enveloppe réservée aux différentes personnalités académiques pour bénéficier de leur faveur. Des travaux pratiques, apprend-on, ne se font plus. Il suffit d’apprêter une enveloppe à remettre au ‘‘prof.’’ Et l’affaire est réglée.
Et à nos sources de soutenir que si ce système tient toujours, c’est tout simplement parce que les enseignants y trouvent leur compte, le salaire de l’Etat ne leur permettant plus de joindre les deux bouts du mois. Quels produits lance-t-on sur le marché ? La réponse à cette question est beaucoup plus inquiétante dans la mesure où l’Etat n’a pas encore trouvé des moyens efficaces pour mettre fin à ce système qui hypothèque dangereusement l’avenir de la Res publica. La preuve, les produits que différentes Universités larguent sur les marchés d’emplois sont nuls, scientifiquement parlant, la corruption ayant été le facteur déterminant de leur passage des classes. Selon quelques analystes, c’est cette ‘‘nullité’’ qui serait la cause principale du chômage qui ne cesse d’augmenter du jour au lendemain. Non seulement parce que ces soi-disant diplômés sont incapables de réussir un test d’embauche, du moins la plupart d’entre eux, mais également parce qu’ils ne peuvent pas créer leur propre emploi.
Que faire ? Que faire pour venir à bout de ce désastreux phénomène ? Votre journal a approché quelques étudiants pour avoir leurs opinions. Pour Ismaël Mazaza, étudiant en première licence au département des sciences de l’information et de la communication à l’Université Pédagogique Nationale, ‘‘l’Etat doit mettre à la disposition des enseignants un salaire consistant pour leur permettre de travailler tout en étant incorruptibles’’. Et de poursuivre : ‘‘ en ce qui concerne les étudiants, je dirai, vu que la jeunesse assurera la direction du pays dans les jours à venir, ces derniers sont appelés à prendre leurs responsabilités dès aujourd’hui pour que l’avenir de la République Démocratique du Congo ne soit pas un chaos généralisé. Pour sa part, Bénédicte Vumi, étudiante à la faculté des lettres et sciences humaines, pense que les premiers coupables dans cette affaire ce sont les professeurs. Car, si ces derniers refusent les différentes offres des étudiants et étudiantes, la corruption va assurément disparaître.
Ils doivent faire preuve des responsabilités pour bouter dehors la corruption dans le pays. A quoi bon avoir des points immérités ? S’est-elle interrogée. ‘‘Moi, je pense que ce sont les corps académiques qui sont des vrais responsables en ce qui concerne le branchement dans les milieux universitaires. C’est vraiment absurde de voir que les professeurs se laissent corrompre avec des petites sommes d’argent, comme par exemple 5.000, 7.000, 10.000, 15.000, etc.’’, a-t-elle conclu. De ce qui précède, il y a lieu de mettre dos-à-dos les deux camps. Car, selon la loi, les corrupteurs tout comme les corrompus sont blâmables. Un débat sérieux, dépassionnés, devra être mené au sein de la société congolaise afin que ce phénomène de la honte, avec sa cohorte de maux, puisse complètement disparaître et laisser place à l’excellence. Sinon, la médiocrité s’invitera du sommet à la base de la pyramide. Et, dans ces conditions, l’édifice va tout simplement s’affaisser.

JC Nyangu
Direct.cd

A Kinshasa, le phénomène « kata forme »

Pour accroître leur clientèle, les bars de Bumbu et de Ngiri-Ngiri instaurent le phénomène « kata forme » ou striptease 
Les tenanciers des bars dans les communes de Ngiri-Ngiri et de Bumbu ont trouvé un autre moyen d’attirer du monde dans leurs établissements. Ils organisent, à l’improviste, des séances de striptease baptisées, dans un jargon propre à eux, « kata forme ». Lesdites séances consistent à pousser les consommateurs, qui en manifestent le désir, à se déshabiller entièrement sur le podium. Ce phénomène se déroule souvent dans les bars renommés de ces deux communes et souvent à des heures tardives. Ces bars reçoivent beaucoup de jeunes à la suite de ces séances. C’est une journée comme les autres qui se termine pour le commun des habitants de la commune de Bumbu. Sur l’avenue Kibunda, entre les directions Shaba et Assossa, se trouve un bar très fréquenté. 22h00’ est une heure de pointe pour cet établissement qui entend offrir du bon temps à tous ceux qui le fréquentent.
Strip Tease KinLe bar est plein comme un œuf et ceux qui viennent d’arriver ont du mal à se trouver des sièges. La musique est balancée à fond et le podium, entouré des nombreux miroirs, n’est pas désert. Une foule compacte s’y frotte en se trémoussant au rythme de la musique.
Lorsqu’un tube arrive à la fin, le podium se vide momentanément pour se remplir tout de suite après avec le début de la chanson suivante. C’est cet interlude que le DJ choisit pour faire son annonce : et pas n’importe laquelle. « Action kata forme : les quatre premières personnes qui atteindront le podium pour une séance de striptease s’affronteront et le gagnant remportera deux casiers de bière. Elle (cette personne) choisira la marque de bière qui lui plaira », lance le DJ.
« La règle du jeu est simple Celui ou celle qui enlève tous ses vêtements gagne. Si jusqu’à la fin de la chanson plus d’une personne sont complètement nues, c’est celle qui aura le plus de fans qui sera proclamée gagnante », poursuit le DJ.
Il n’avait pas totalement fini son speech que le podium se remplissait déjà d’une dizaine des jeunes. Il a fallu procéder à l’élimination pour ne garder que quatre d’entr’eux. Finalement, deux jeunes filles et deux jeunes garçons seront retenus sur le podium.

ndombolozone.com

Kinshasa – A Matonge, les agents de la SNEL se font la fortune au détriment du trésor public

C’est un phénomène qui existe depuis quelques temps. Les agents de la Société nationale d’électricité -SNEL- font le porte à porte pour rançonner les abonnés. Facture payée ou pas, c’est qui importe c’est leur rançon! Cette pratique indique plus d’un habitant du quartier. Parmi ces agents, il y en a même qui se permettent de recouvrer des sommes dues au payement des factures mensuelles de consommation de l’électricité. Les autorités du Centre vente de Services -CVS- local semble complices dans cette affaire. Leur passivité et léthargie face aux multiples plaintes des clients les accable.Çà risque de créer une tension sociale si l’on n’y prend garde ! Trop c’est trop, dit-on. Vexés, certains abonnés menacent même de saisir la Direction générale de la SNEL ou le ministère de tutelle. «Je vais saisir par écrit le comité de gestion de la SNEL. C’est anormal. Pendant que je suis en règle de payement, les agents de la SNEL sont venus me priver illégalement de l’électricité au motif que je ma femme n’aurait pas assuré leur corruption hebdomadaire», fait savoir un habitant de l’avenue Boleko, très en colère.
Sur cette même avenue, il y a plus d’une semaine, rapporte un témoin, quelques personnes se réclamant de la SNEL et répondant respectivement au nom de Mpika, Ingénieur John, Ilanga… à la recherche des butins, en ont fait voir de toutes les couleurs aux abonnés ayant refusé de se faire rançonner. Munis de leurs pinces et autres outils, c’est des hauts de poteaux qu’ils leur ont privé de l’électricité. Même sans ordre de mission, ils opèrent le jour tout comme la nuit.
«Quand on ramène ce genre des rapports au bureau, tout le monde semble désintéresser. Aucun agent n’a jamais été puni pour pareille comportement», lâche une abonnée apparemment exaspérée.
Dans les couloirs du CVS Matonge, certains agents n’hésitent pas à pointer du doigt leur directeur, qu’ils disent être le premier à promouvoir un climat de corruption. Chaque fin de semaine, souffle un cadre, il se servirait généralement d’une somme allant jusqu’à FC 200.000. On se demande à quel titre et pour quelle fin. En plus, pour bien entretenir la maffia, d’autres abonnés ne reçoivent plus de factures. C’est plutôt ces agents véreux qui font le porte à porte pour récolter les butins.
La SNEL ressemble finalement à un bien sans maître. C’est des milliers de dollars qui échappent au Trésor public à travers cette pieuvre. Le comité de gestion de cette entreprise publique est appelé à ouvrir l’oeil pour voir clair. La vraie politique de gestion n’est pas celle du bureau. Il faudrait plutôt des descentes sur le terrain pour être au contact avec les usagers des services dans le but de recueillir leurs désidératas et leur offrir un service de qualité.

HMK
Direct.cd

RDC: l'"attaque" de l'aéroport Lubumbashi n'était qu'une dispute entre militaires

(Belga) La prétendue attaque menée la semaine dernière de l'aéroport de Lubumbashi, la deuxième ville de la République démocratique du Congo (RDC) et chef-lieu de la province du Katanga, dans le sud-est du pays, était en fait une dispute entre militaires à propos du partage du butin d'un racket, a rapporté l'agence de presse associée (APA), reçue lundi à Bruxelles.
RDC: l'"attaque" de l'aéroport Lubumbashi n'était qu'une dispute entre militaires
Il s'agirait "d'un acte isolé, un acte d'indiscipline", a conclu la commission d'enquête mise en place par l'autorité provinciale. Le bilan de l'incident a également été revu à la baisse - deux morts au lieu de trois, tous appartenant à la Garde républicaine, - a ajouté l'APA (indépendante). L'agence cite des sources "généralement bien renseignées" selon lesquelles, cette nuit-là (de mardi à mercredi derniers), un groupe de militaires en état d'ivresse a racketté des passants. Et ce serait le partage du butin qui a posé problème. Un de ceux qui s'étaient estimé lésés a ouvert le feu sur ses compagnons. Ces derniers ont alors riposté. La fusillade a duré quelques minutes. "Il n'y avait pas d'assaillants, c'était plutôt un fait isolé entre quelques éléments indisciplinés de cette unité-là. Nous allons faire rapport aux services concernés afin que chacun prenne des dispositions pour que de pareilles choses ne se répètent plus", avait déjà déclaré vendredi le vice-gouverneur du Katanga, Yav Tshibal. Selon lui, les faits se sont déroulés "bien loin" de l'aéroport de la Loano. Mercredi dernier, des sources locales avaient fait état d'une attaque nocturne de l'aéroport de Lubumbashi par des hommes armés qui pourraient être des indépendantistes katangais ayant fait trois morts, tous membres de la Garde républicaine (GR, ex-garde présidentielle). (GGD)

levif.be

La RDC ne veut pas de certains pays voisins dans la force neutre

KAMPALA (Reuters) - La RDC a rejeté la participation à la "force internationale neutre", censée débarrasser l'est du pays des groupes rebelles, de soldats issus de certains pays voisins, dont le Rwanda, qu'elle accuse d'être impliqués dans ce conflit.
Réunis cette semaine à Kampala, les chefs d'Etat des onze pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ne sont pas parvenus à trancher entre la création d'une force purement régionale ou internationale.
Le Rwanda et l'Ouganda, que l'Occident a sommés de cesser toute relation avec le M23, ont défendu l'idée d'une force régionale. Or, cette solution a été écartée par la République démocratique du Congo, qui préférerait que la mission de maintien de la paix de l'Onu sur son territoire soit étendue.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a dit que Kinshasa accepterait la présence de soldats de certains pays dans la future mission internationale, mais pas ceux du Rwanda ou d'autres pays voisins qu'il n'a pas nommés.
"Pour nous, la solution la plus facile et la plus rapide est d'utiliser le mécanisme qui se trouve déjà en RDC", a-t-il dit mercredi soir à la presse. "(La force neutre) ne peut pas inclure des soldats rwandais, car le Rwanda fait partie du problème. Ces forces néfastes sévissent sur le sol congolais, mais viennent des pays voisins. Donc je pense que ces (...) pays devraient logiquement ne pas faire partie de la force".
Il a également exclu toute négociation avec les insurgés. "Nous ne voulons pas les voir survivre comme mouvement, comme idéologie, nous ne voulons pas voir leur action se poursuivre", a-t-il déclaré.
Les combats qui opposent les rebelles du M23 et les forces congolaises ont déjà déplacé plus de 500.000 personnes près de la frontière avec le Rwanda, que la RDC a régulièrement accusée de soutenir les insurgés.
Kigali a nié des accusations de responsables de l'Onu selon lesquelles son armée a fourni de l'équipement et des troupes au M23. L'Ouganda a démenti des accusations similaires.

Drazen Jorgic; Baptiste Bouthier pour le service français, édité par Gilles Trequesser
tempsreel.nouvelobs.com

Face à l'ingérence du Rwanda en RDC, les pays occidentaux réduisent leurs aides

Lasse de ce jeu trouble, une partie de la communauté internationale a décidé de hausser le ton à l'égard du régime de Paul Kagame, lui-même tutsi. La situation, en effet, est critique : au cours des quatre derniers mois, les combats dans l'est du Nord-Kivu – zone frontalière du Rwanda et de l'Ouganda, où sont situées les bases du M23 – ont contraint plus de 220 000 Congolais à fuir leur domicile, accentuant le déséquilibre qui frappe la région déjà tourmentée des Grands Lacs. D'après une étude dévoilée en juin par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA, Office for the Coordination of Humanitarian Affairs), près de 17,3 millions de Congolais se trouveraient en état d'insécurité alimentaire aiguë.
INITIATIVE SYMBOLIQUE
A la fin de juillet, les Etats-Unis ont été les premiers à monter au créneau. La diplomatie américaine a ainsi suspendu 200 000 dollars (environ 164 000 euros) d'aide destinés à une école militaire. Faut-il y voir une inflexion de la posture adoptée par Washington vis-à-vis de son allié ? "L'initiative américaine est essentiellement symbolique, dans la mesure où les montants en jeu ne sont pas déterminants. L'essentiel de l'appui militaire américain se fait au niveau de la Communauté de l'Afrique de l'Est [organisation qui, outre le Rwanda, regroupe le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda et le Burundi]", souligne André Guichaoua, professeur à l'université de Paris-1 et témoin-expert près le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
"Ce qui, de mon point de vue, est plus significatif, ce sont la déclaration du Congrès américain du 3 août [fustigeant le manque de transparence du gouvernement rwandais, notamment sur son implication en RDC] et les propos tenus par Stephen Rapp, l'ambassadeur itinérant chargé des crimes de guerre au Département d'Etat [lequel a affirmé que les dirigeants rwandais pourraient être poursuivis devant la CPI pour aide et complicité de crimes contre l'humanité dans un pays voisin]", précise-t-il.
Les Etats-Unis, en dépit de leurs objurgations, ont fait savoir qu'ils ne retireraient pas leur soutien financier à la formation des troupes destinées à prêter main-forte à l'ONU. Et pour cause : au 30 juin, pas moins de 4 571 soldats et policiers rwandais étaient impliqués dans diverses opérations de maintien de la paix à travers le monde – soit la sixième plus importante contribution à l'institution onusienne en termes d'effectifs derrière le Pakistan, le Bangladesh, l'Inde, l'Ethiopie et le Nigeria.    
Dans la foulée de l'administration Obama, plusieurs Etats européens ont, eux aussi, entrepris ces dernières semaines de rappeler Kigali à l'ordre. Les Pays-Bas ont lancé le mouvement, mettant en suspens une aide de cinq millions d'euros prévue pour soutenir le système judiciaire. La Grande-Bretagne (20 millions d'euros) et l'Allemagne (21 millions d'euros) leur ont emboîté le pas. "Ce faisant, les Européens ont profité de l'opportunité qui leur était offerte pour recouvrer un minimum de dignité diplomatique par rapport à des faits qu'ils connaissent et qui sont documentés. Par le passé, ils ne sont pas intervenus parce que le Rwanda pratiquait un chantage à la déstabilisation de la région. Mais celle-ci s'est aggravée, au point que la situation est devenue intenable", analyse M. Guichaoua.        
"PILLAGE INSTITUTIONNALISÉ"
Des travailleurs dans une mine d'or d'Iga Barriere, dans l'est de la République démocratique du Congo.
Des travailleurs dans une mine d'or d'Iga Barriere, dans l'est de la République démocratique du Congo. | AFP/ERIC FEFERBERG

Ces "suspensions en cascade", fait inédit, s'apparentent à un désaveu personnel pour Paul Kagame, longtemps considéré – et porté aux nues – par les bailleurs de fonds étrangers comme le principal architecte du redressement économique du pays après le terrible génocide de 1994 (800 000 victimes). De fait, quelle autre nation d'à peine dix millions d'âmes et au passé si tragique peut se targuer d'avoir connu, au cours des cinq années écoulées, un taux de croissance moyen de son PIB de 8,2 % – taux qui, aux dires des autorités, aurait permis de tirer un million de personnes de la pauvreté en pleine crise mondiale ?
Aujourd'hui, ce succès ne suffit toutefois plus à faire taire les critiques. Aux accusations répétées d'ingérence en RDC, Paul Kagame oppose les dénégations les plus fermes, arguant notamment qu'une telle politique "serait contraire aux intérêts de son pays". "Nous ne fournissons pas un seule balle [aux rebelles congolais]. Nous ne l'avons pas fait et nous le ferons pas", a-t-il assuré. L'argument ne convainc personne.
Depuis que le Rwanda a envahi son turbulent voisin, en 1996 et 1998 – chassant, à cette occasion, le dictateur Mobutu Sese Seko –, ses élites ont largement profité, et profitent toujours, des richesses minières que recèle le sous-sol congolais (cobalt, cuivre, étain, or). Selon certaines estimations, le fruit de ce "pillage institutionnalisé" rapporterait à Kigali plusieurs dizaines de millions de dollars par an. Une richesse sciemment mise sous le boisseau, qui a aussi son intérêt politique. "Grâce aux canaux parallèles, la nomenklatura achète la paix sociale. L'ordre qui règne à Kigali et les aspirations de Kagame à faire du Rwanda le Singapour du continent africain d'ici à 2020 sont financés par ce biais-là", pointe André Guichaoua.   
ALTERNANCE EN PRÉPARATION
Les présidents de la République démocratique du Congo et du Rwanda, Joseph Kabila et Paul Kagame.
En faisant fi des coups de semonce lancés par ses principaux partenaires, le Rwanda accentue cependant son propre isolement et joue une partition délicate. Diplomatiquement, d'abord, car il brigue toujours un siège au Conseil de sécurité de l'ONU. Financièrement, ensuite, dans la mesure où l'aide étrangère représente près de la moitié de son budget (45 %). Les Occidentaux pourraient-ils finir par rompre tout lien avec leur partenaire ? L'hypothèse, juge M. Guichaoua, est inenvisageable à court terme. "Il n'existe pas dans la région d'autre puissance susceptible d'assurer la cohésion en matière d'ordre et de stabilité. De fait, Kigali a les coudées franches. En outre, tant que Kabila et Kagame n'abattront pas clairement leurs cartes sur ce qu'ils attendent de cette nouvelle confrontation, les chancelleries occidentales ne pourront pas aller plus loin", observe-t-il.
Sur le front intérieur, Paul Kagame, au pouvoir depuis avril 2000, a en grande partie perdu son aura d'invincibilité. Ses opposants, toujours plus nombreux, fustigent un pouvoir "solitaire" et "autoritaire", coupable de multiples violations des droits de l'homme. L'intéressé, lui, s'en défend véhémentement. Reste que beaucoup, mezza voce, travaillent déjà à l'alternance. "C'est aussi la raison pour laquelle les Américains ne sont pas inquiets, conclut M. Guichaoua. D'ailleurs, eux-mêmes ont commencé à préparer les officiers rwandais de demain..."

RDC/Kivu : la co-médiation invite Kabila à organiser une table ronde

(Xinhua) — Le révérend Jean-Paul Moka, co-médiateur avec l’ancien président ghanéen John Kufuor pour la crise en RDCongo, a appelé lundi le président Joseph Kabila à "mandater, formellement et conformément à la Constitution, une équipe pour organiser une table ronde" face à la détérioration de l’insécurité dans les provinces orientales des Kivu, frontalières avec le Rwanda.
Il a souligné la nécessité d’une telle table ronde pour "consolider la volonté de la grande majorité des Congolais de vivre à nouveau une cohésion nationale, face aux agressions récidivistes de l’Est du pays". "Seule une approche médiane, en dehors des camps politiques radicalisés et jusqu’auboutistes, peut encore offrir une occasion de répondre à cette situation critique, pour la survie de notre démocratie naissante et notre intégrité territoriale", a estimé le révérend Moka, en exil en Belgique depuis 2003 et candidat du Mouvement bleu congolais à la présidentielle de novembre dernier.
Pour lui, "la mobilisation internationale réussie de la co-médiation internationale pour une résolution de la crise post-électorale ainsi que la réussite de la marche de l’espérance lancée par la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) offrent des gages de garantie pour réunir tout le monde autour d’une même table".
Cette invitation fait suite au rejet vendredi dernier par 40 présidents de partis politiques à l’invitation du Premier ministre Matato Ponyo aux débats sur les questions de la guerre dans les Kivu. L’opposition congolaise a déclaré que les questions de la guerre et de l’intégrité du territoire national "dépassent à ce stade la compétence" de M. Ponyo.
"Il revient donc au commandant suprême des forces armées et président de la République d’apprécier cette proposition non partisane, pour conjurer le grand complot contre le pays de nos ancêtres", a affirmé le révérend Moka dans un communiqué.
Les Kivu sont en proie aux attaques du Mouvement du 23 mars (M23) depuis le mois de mai dernier. Les rebelles Tutsis sous commandement de Laurent Nkunda réclament la mise en application de l’accord de paix du 23 mars 2009 signé entre le gouvernement et leur administration, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Cet accord prévoyait l’intégration des combattants rebelles dans l’armée et dans la police ainsi que l’attribution des fonctions aux cadres civils de la rébellion. La rébellion de Laurent Nkunda remonte à 2004.

afriscoop.net

RDC : Cinq cas suspects de virus Ebola détectés en province Orientale

KINSHASA (Xinhua) - Cinq cas suspects de fièvre hémorragique à virus Ebola, ont été détectés à Isiro, chef-lieu du district du Haut Uele, dans la province Orientale (nord-est de la RDC), a indiqué dimanche Jean-Marc Madindi, médecin inspecteur provincial de la province Orientale.
"Un autre cas, dont la mort s'en est suivi, a été notifié à Dungu, l'un de six territoires que compte le district du Haut Uele. Nous attendons les résultats des analyses en vue de diagnostiquer le virus", a souligné M. Madindi, ajoutant que tous les cas sont de stricte surveillance à Dungu et à Isiro, sans donner d'autres précisions.
L'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola (FHV) est apparue depuis juillet dernier, à 200 km de Kampala en Ouganda, tuant 14 personnes sur les 20 cas confirmés.
Vu la proximité entre la province Orientale et la partie orientale de l'Ouganda, et l'intense trafic entre les deux pays, les acteurs humanitaires de la RDC a pris des dispositions préventives pour faire face à cette épidémie.
La fièvre hémorragique, contre laquelle il n'existe ni traitement ni vaccin, tue entre 50 et 90% des personnes atteintes. Elle est aussi hautement contagieuse, par contact direct avec le sang, les secrétions corporelles, ou quand on manipule sans précaution des cadavres contaminés.
En RDC, la fièvre hémorragique à virus Ebola s'est déjà déclarée en 1976-1977 dans la province de l'Equateur (nord-ouest), en 1995 dans la province du Bandundu (sud-ouest), en 1999 et 2000 dans la province Orientale et en 2007 et 2008 au Kasaï Occidental (centre).
afriquinfos.com

RDC : le Sommet de Kampala accouche d’une souris

L’envoi d’une force internationale neutre au Nord-Kivu attendra quatre semaines
Le Sommet de Kampala, censé trouver une solution au conflit au Nord-Kivu, a accouché d’une souris. Faute d’accord, la décision d’envoyer une force internationale neutre sera prise dans quatre semaines.
Le Sommet de la dernière chance a fait pschit. Les dirigeants de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), réunis ce mercredi à Kampala en Ouganda, devaient plancher sur une force internationale neutre, à même de résoudre le conflit au Nord-Kivu. A l’issue de ces pourparlers, aucun accord n’a été trouvé.
Les présidents de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila et du Rwanda Paul Kagame, deux pays frontaliers en crise diplomatique due au soutien du Rwanda aux mutins du M23, ainsi que les autres pays participants « se retrouveront dans quatre semaines », a déclaré le président ougandais Yoweri Museveni.
Il faudra donc attendre quatre semaines pour qu’un modus vivendi voit le jour. Selon le communiqué du CIRGL, le comité sous-ministériel est chargé de « fournir des détails sur la mise en œuvre de la force internationale neutre (et) de proposer des mesures urgentes concrètes pour permettre un arrêt complet des combats. »
Pourtant, en marge du sommet de l’Union africaine (UA) d’Addis Abeba, cinq pays s’étaient rencontrés dimanche 15 juillet à Addis Abeba, pour la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL). Lors de cette réunion, les dirigeants de la Tanzanie, de la République centrafricaine, de l’Ouganda, du Rwanda et de la RDC étaient présents. Kigali et Kinshasa avaient même accepté le principe, exprimé collectivement dans une déclaration, de la mise en place et du déploiement d’une force internationale neutre pour sécuriser la frontière et neutraliser les rebelles dans l’Est de la RDC.
Point d’achoppement
Après le Sommet de l’UA à d’Addis Abeba, le torchon ne cesse de brûler entre Kinshasa et Kigali. Le Président Joseph Kabila, soutenu par le rapport de l’ONU publié le mardi 26 juin, accuse le Rwanda de soutenir les mutins du M23, ex-rebelles du Congrès national pour la défense du peuple. Le Rwanda dément ces accusations. La situation se retrouve ainsi bloquée ce qui donne lieu à des dissensions comme celles de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs.
Si le Sommet de Kampala a accouché, il n’a pas porté les fruits escomptés. Ainsi, il « reste à définir la structure et les modalités opérationnelles d’une telle force », souligne France 24. Autrement dit, beaucoup reste à faire.

afrik.com

Togo & RDC : appel à candidature pour formation au montage de projets et négociation de financements

Portail Afrique Centrale
Le Réseau d'Organisation Féminines d'Afrique Francophones (ROFAF) organise au Togo du 28 au 31 août 2012 et en République Démocratique du Congo du 4 au 7 septembre 2012 deux ateliers nationaux de formation sur " le montage de projet et la négociation de financements ". A cet effet, le réseau recherche des formatrices au niveau local ayant une compétence avérée en matière de rédaction de proposition de financement.
Si vous souhaitez proposer un module pour l'une ou l'autre des formations, vous pouvez soumettre  au plus tôt un résumé de votre projet de formation (3 à 5 pages) ainsi qu'une copie récente de votre curriculum vitae à : formation@rofaf.org.

mediaterre.org/

Les chefs locaux du Kivu prêts à se mobiliser pour contrer le M23

Par RFI
En République démocratique du Congo, un calme précaire règne depuis plusieurs jours au Nord-Kivu. Mais c'est avec prudence et méfiance que les habitants du Kivu observent cet arrêt temporaire des combats entre armée régulière et mutins du M23. Dans leur diversité, regroupements politiques et chefs traditionnels appellent tous à la mobilisation pour faire échec à l'aventure du M23.
C’est l’un des chefs coutumiers parmi les plus écoutés du Kivu. A la tête de l’une des chefferies des Bashis, dans le Sud-Kivu, il se dit inquiet du risque de contagion de la rébellion du M23 dans sa contrée.
Tout en appelant la population à ne pas succomber à la séduction des recruteurs locaux des mutins, le Mwami Kabare appelle à la mobilisation générale de la population de la province du Sud-Kivu : « Je lance un appel à tous les jeunes gens, à toutes les jeunes filles du Sud-Kivu... (...) si le gouvernement a besoin de nous et pour éviter les groupuscules qui nous ont amenés dans la situation dans laquelle nous sommes, nous sommes tous prêts à nous engager au sein des FARDC [Forces armées de la République démocratique du Congo] s’il faut défendre le pays. Mourir pour son pays, c’est un devoir mais aussi un honneur. »
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, parti présidentiel, lui, invite à une mobilisation de tous les Congolais pour barrer la route à l’agression. De son côté, l’opposition insiste sur la nécessité de l’organisation du dialogue national avec l’ensemble de la classe politique en vue d’une solution à la crise actuelle.

La rébellion en RDC crée des tensions communautaires inquiétantes

De Pierre BRIAND (AFP)
KINSHASA — La rébellion militaire qui menace Goma, la capitale du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a aussi des répercussions en politique intérieure: elle dresse l'opposition contre la stratégie d'union nationale du gouvernement et attise les tensions entre communautés.
L'opposition a décliné à la fin de la semaine les propositions du Premier ministre Augustin Matata Ponyo de participer à une commission qui examinerait la situation dans l'est où un mouvement rebelle, le M23, contrôle une partie de la province du Nord-Kivu.
L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), interrogée par l'AFP, a qualifié M. Matata Ponyo "d'imposteur". Pour le responsable de la communication de ce parti, Simon Kalengue, "la situation dans l'est du pays est le résultat de leur manque de leadership... leur départ résoudra cette question".
L'UDPS n'a pas admis les résultats des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 et affirme que le seul président élu est leur chef, Etienne Tshisekedi.
Pour Jean Lucien Busa, un responsable du Mouvement de libération du Congo (MLC), "les questions de la guerre et de l'intégrité du territoire national dépassent à ce stade sa (celle du Premier ministre) compétence", une allusion au président réélu Joseph Kabila à qui l'opposition reproche souvent d'être originaire du Rwanda même s'il a écarté ses premiers alliés qui avaient porté son père au pouvoir.
Dans un communiqué diffusé samedi, les partis d'opposition affirment par ailleurs que "la conduite de la guerre qui déchire le pays ne rassure guère quant à la volonté réelle du gouvernement de donner des réponses adéquates pour juguler l'insécurité permanente dans la partie est de la RDC".
Cette fin de non-recevoir adressée au chef du gouvernement intervient après la "marche des catholiques" organisée 1er août. Cette première manifestation publique a être autorisée depuis les élections a rassemblé sans incident des milliers de personnes dans les principales villes du pays. "Au moins 100.000 à Kinshasa", selon le secrétaire de la Conférence épiscopale.
A Goma, 25 responsables de confessions religieuses et ethniques se sont rassemblés récemment pour demander ensemble la cessation immédiate des hostilités, a rapporté une organisation humanitaire.
Selon un communiqué de l'ONG Search for Common Ground (SFCG), "des violences intercommunautaires, des discours de haine et de xénophobie ont pris une allure inquiétante ces dernières semaines" et les religieux se sont "engagés à construire la stabilité régionale".
Selon cette organisation, des rwandophones ont été pris à partie jeudi dernier à l'université de Goma. Ils ont été battus et la foule a tenté de les brûler.
Au poste-frontière de Goma vers le Rwanda, toujours selon SFCG, des groupes se sont rassemblés pour scander des messages hostiles au Rwanda et aux rwandophones alors que ces derniers constituent une bonne part de la population de la région.
L'ONG ajoute que "la jeunesse congolaise qui manque d'éducation à la citoyenneté est facilement manipulable et donc très exposée à ces tensions intercommunautaires".
En avril, au début du conflit, des journaux avaient directement mis en cause et dénoncé les tutsis, considérés comme des habitants du Rwanda alors que cette ethnie, victime du génocide de 1994 au Rwanda, est présente également au Burundi et en RDC. Le gouvernement était intervenu avant que cela ne dégénère.
Dans cette région du pays, où les frontières sont relativement récentes et ont fluctué, les ethnies ou les communautés historiques servent de point d'appui aux différents groupes rebelles et sont souvent stigmatisées, ce qui met en péril un équilibre social déjà miné par la misère.

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