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mercredi 29 février 2012

Bemba: mort confirmée de l’avocat Liris Kwebe à Kinshasa !

(La Prospérité 29/02/2012)

L’affaire est ressentie comme une forte douleur dans les rangs de la défense de Bemba. La mort de Liris Kwebe, du reste, confirmée de source sûre, surprend tout de même par sa coïncidence avec le début annoncé du procès dans les tout prochains jours. Drôle de façon de quitter la terre au moment le plus crucial de l’histoire de ce long procès qui voit JP Bemba croupir en prison, sous le contrôle de son geôlier, pour la quatrième année consécutive. Au fait, Liris Kwebe s’en est allé. Avec lui, une page entière du combat mené en faveur du Sénateur Bemba, à la Haye, s’est déchirée. Certes, Aimé Kilolo est là. Même l’autre avocat, l’un des plus en vue, Me Legros, est aussi là. Mais, la valeur de Liris Kwebe, loin d’être indispensable, demeure cependant d’une touche particulière en ce sens qu’il aura été de ces Avocats qui, dès les premières heures de la brouille de Bemba avec la justice Belge, lors de son arrestation à Rhodes St Genèse, dans la grande banlieue de Bruxelles, ont su se couper en quatre, pour tenter l’impossible. Qui mieux que Liris suppléera dorénavant aux efforts de Kilolo et Legros ? Ils étaient un trio, un noyau dur, un triangle non pas nucléaire, mais un cercle d’avocats chevronnés dont le doigté aura permis de se servir de dix mille pages des griefs portés à la charge de JP Bemba, pour en faire un paquet de raisons à sa décharge contre Luis Moreno Ocampo, le Procureur sortant. Ici, Liris Kwebe s’est, en effet, éteint, le dimanche 26 février dernier, à Kinshasa. Il revenait, semble-t-il, de l’Inde où il était admis en soins intensifs. La mort l’a surpris alors que tous ses proches membres de la famille ne l’auraient nullement vaticinée. Surtout pas lorsqu’un homme a été en Inde, loin, voire très loin, de la terre de ses ancêtres, à la recherche des soins de qualité grâce à la médecine basée sur des technologies avancées. Au fait, Liris Kwebe est parti. Autant Bemba avait besoin de lui, autant tous ses autres clients, sans oublier la nation congolaise, ne s’étaient pas encore fatigués d’exploiter l’essentiel de ses ressources intellectuelles, professionnelles et morales. C’est un homme de valeur que la terre, cet insatiable lieu de séjour éternel, a décidé d’arracher à l’affection des siens, à fleur d’âge. Ainsi, Bemba, le Chairman du Mlc aura-t-il certainement la possibilité d’arrondir ses angles autrement, pour se tirer de ce procès liée à une affaire d’exactions dont se seraient rendus coupables ses éléments lors de leur intervention militaire à Bangui, à la rescousse de Feu Ange Félix Patassé, le prédécesseur de François Bozizé, l’actuel président Centrafricain.
Marcel Ngoyi

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JOURNAL TELE 50 JOUR DU 28 FEVRIER 2012

Télévox : Formation commando à Kindu



D'octobre 2011 à avril 2012, les militaires du 2Cdo forment leurs homologues congolais aux techniques commandos. Leur but est de mettre sur pied une Unité de Réaction Rapide (URR) au service de la République.

Congo Revue de presse du 28 février : Encore un coup pour Jean pierre Bemba

mardi 28 février 2012

Faux chiffres : Boshab en danger !

(La Prospérité 28/02/2012)

Guerre des chiffres ou guerre des nerfs ? C’est la question que d’aucuns se posent, au regard de l’ultime évolution de la situation politique à la Chambre basse du Parlement. Après la remise-reprise avec Kombo Nkisi Timothée, l’élu de l’Udps, dans la circonscription de Madimba, au Bas-Congo, Evariste Boshab Mabudj Mabileng, Professeur de son état, Speaker sortant de l’Assemblée Nationale et Secrétaire Général du Pprd, est désormais dans les viseurs des tireurs des ficelles. Quoi qu’il ait tout fait, pour la réélection de Kabila au bout de multiples sacrifices, l’élu de Mweka, au Kasaï Occidental, est sur une corde raide. Des chiffres spécieux sont avancés dans la rue, pour tenter de l’enfoncer dans un précipice. Et, pourtant, tous ces chiffres sont faux. Des milieux mieux renseignés l’affirment ainsi, avec des preuves détaillées à l’appui. Des tableaux, ci-dessous, puisés à la bonne source, déterminent, à eux seuls, de quel côté se trouve la vérité, dans cette affaire qui a tout l’air de se muer en un complot planifié dans le dessein apparent de sacrifier la tête de Boshab sur l’autel des intérêts crottés. Surnommé maillot jaune, pour avoir joué un rôle déterminant en marge de la réélection du Raïs, Evariste Boshab est, depuis, dans le collimateur des ennemis de la Révolution de la modernité. Nombreux sont ceux qui tiennent, coûte que coûte, à isoler le Raïs, en lui privant de ses rares collaborateurs les plus loyaux, parmi lesquels Evariste Boshab, l’élu de Mweka dans le Kasaï- Occidental. La dernière trouvaille, c’est une affaire de détournement des salaires qui n’en est pas une. Autrement dit, il est question de le salir, en ce moment particulier des grands enjeux politiques où Kabila Joseph a plus besoin des collaborateurs les plus engagés et dévoués. Dans cette affaire où Boshab est accusé de détourner les salaires des agents de l’Administration de la Chambre basse du Parlement, il s’est agi d’un Directeur ad intérim des Services Généraux de l’Administration de l’Assemblée nationale, qui a émis un ordre de service permettant à un attaché de bureau de 1ère classe d’opérer, aux noms et pour leur propre compte. Bien plus, contrairement à ce que prétend prouver un faux rapport en circulation, l’enveloppe de primes des cadres et agents de l’Administration de l’Assemblée nationale de janvier à décembre 2011 a toujours été d’au moins FC 430.000.000 et non de FC 255.297.017. A titre illustratif, il y a eu au mois de mai 2011 : FC 432.213.243; juillet 2011 : FC 431.541.097; novembre 2011: FC 434.631.212; janvier 2012 : FC 439.271.269. Tout compte fait, quand on reçoit FC 423.557.608/mois pour une cause et qu’on paie soit FC 432.213.243, soit FC 431.541.097, soit FC 434.631.212, soit FC 439.271.269; il n’y a pas trace d’un quelconque détournement de FC 168.260.591. L’on devait plutôt parler d’un effort évident, pour combler le déficit comme le fait tout gestionnaire responsable et bienveillant à l’endroit de ses agents. Revenons aux faits L’ordre de service signé le 7 février 2012 par le Directeur ai Wanyaku Zala Joseph des Services Généraux de l’Administration de l’Assemblée Nationale, pour permettre à Monsieur Ngueshe Lupanza (ATB1), seul, d’opérer, pose problème. Il ressort, en effet, des dispositions pertinentes du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale que le Directeur des services généraux n’a aucune qualité pour engager ni l’Assemblée nationale, ni son Administration vis-à-vis des tiers. Tel est l’esprit et la lettre des articles 29, 30, 34 et 211 dudit règlement. Pour ne reprendre que l’article 211 qui stipule ce qui suit : «l’Administration de l’Assemblée nationale est placée sous l’autorité du Président de l’Assemblée nationale et dirigée par un Secrétaire Général de l’Administration publique ». Le Directeur des services généraux n’est pas habilité à signer un quelconque document qui engagerait l’Assemblée nationale. C’est donc en violation des dispositions règlementaires que le Directeur ai WANYAKU ZALA Joseph a agi comme le premier maillon visible de cette entreprise funeste. En outre, au sein de l’Administration de l’Assemblée nationale, et ce, conformément au principe du pluralisme syndical, il y a 7 syndicats actifs au niveau de l’Administration de l’Assemblée nationale dont Syndicat Libre du Congo, Font Commun Démocratique des Travailleurs, SIRAP, PAP CONAMAFET, SYNTRACO, ASAP et, enfin, UTAFE. Il n’est donc pas normal qu’un seul individu, d’un seul syndicat, engage aussi bien toutes les organisations syndicales œuvrant au sein de l’Administration de l’Assemblée nationale que l’Administration elle-même. Il y a lieu de constater que la procédure est viciée. Il revient à la hiérarchie de ces fonctionnaires (le Directeur Wanyaku et le syndicaliste Ngueshe), de tirer toutes les conséquences qui s’imposent. Le fond du problème L’accusation de détournement de 168.260.591,01 FC des salaires mensuels des agents, par Evariste BOSHAB, relève de la pure imagination de l’auteur et des commanditaires de ce pseudo rapport. Ce qu’il y a à retenir en amont de la trésorerie Le Gouvernement de la République, pour des raisons de gestion des finances publiques qui relève de sa compétence, libère, depuis avril 2010, l’ensemble de rémunérations destinées à l’Assemblée nationale -dont les primes des cadres et agents de son Administration- en deux blocs différents. Une première tranche, tirée de l’enveloppe de rémunérations, est transférée par une série d’OPI portant mention explicite de catégorie d’agents bénéficiaires. C’est le cas des OPI de 255.297.017 FC/mois pour le Personnel de l’Administration. Une deuxième tranche, tirée de fonds spécial d’intervention, vient compléter l’enveloppe globale de rémunérations mensuelles. Dans celle-ci, le Personnel de l’Administration bénéficie d’une quotité déterminée depuis avril 2010 par les services du Gouvernement au départ du Ministère du Budget. Les deux tranches étaient tirées de deux lignes budgétaires différentes dans le budget de l’Etat promulgué en 2010. Et en additionnant les deux tranches, le total mensuel destiné à l’Administration atteint les FC 423.557.608. Pour l’exercice 2011, dans le document du budget promulgué, les deux tranches ont été fusionnées et inscrites au budget de rémunérations de l’Assemblée nationale par catégorie d’agents (Députés, Cabinets, Personnel de l’Administration ...). Cependant, le Gouvernement a poursuivi, comme en 2010, le transfert de rémunérations en deux tranches distinctes de janvier en avril 2011. A la paie de mai 2011, le Gouvernement a fusionné le paiement et un montant de FC 423.557.608 a été inscrit et transféré sur l’OPI destiné à la prime mensuelle des cadres et agents de l’Administration de l’Assemblée nationale. Pour les autres catégories, le même dispositif de fusion a été observé. A la paie de juin 2011, tout en se référant au montant précédent, le Gouvernement y a appliqué une retenue à la source au titre d’impôt sur les rémunérations réduisant du coup la somme transférée à l’Assemblée nationale pour l’Administration à FC 334.610.510. A partir de juillet 2011 et ce, jusqu’à janvier 2012, le Gouvernement a, non seulement renoncé à la retenue, mais il est revenu à l’ancien système de transfert de rémunérations à l’Assemblée nationale à deux blocs séparés, c’est-à-dire PC 255.297.017 du budget rémunération et le solde de FC 168.260.591. Retenons donc, les hauts et les bas des montants sur des OPI ne relèvent pas de l’Assemblée nationale encore moins d’un quelconque détournement de son ancien Président. Pour la même période, on peut observer le même mouvement sur le fonds envoyé au Sénat. Des explications en aval Contrairement à ce que prétend prouver ce faux rapport, l’enveloppe de primes des cadres et agents de l’Administration de l’Assemblée nationale de janvier à décembre 2011 a toujours été d’au moins FC 430.000.000 et non FC 255.297.017. A titre d’illustration, il y a le mois de mai 2011 : FC 432.213.243; juillet 2011 : FC 431.541.097; novembre 2011: FC 434.631.212; janvier 2012 : FC 439.271.269. Ci-joints, les tableaux synthèses de répartition de la paie de l’Administration des mois ci-dessus dûment signés par les agents payeurs; les détails dans les états de paie acquittés par tous les agents et cadres étant bel et bien gardés par l’Administration où ils peuvent être consultés. Il serait même fastidieux de les publier. Tout compte fait, quand on reçoit FC 423.557.6O8/mois pour une cause et qu’on paie soit FC 432.213.243, soit FC 431.541.097, soit FC 434.631.212, soit FC 439.271.269; il n’y a pas trace d’un quelconque détournement de FC 168.260.591. Bien au contraire, un effort évident de combler le déficit comme le fait tout gestionnaire responsable et bienveillant à l’endroit de ses agents. Qui dit mieux ?
La Pros.

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Fibre optique : PTT et Portefeuille au banc des accusés

(Le Potentiel 28/02/2012)

Le lancement de la fibre optique en RDC est une affaire de gros sous. Les tergiversations actuellement constatées dans sa mise en activité sont révélatrices des enjeux en présence. A l’ex-OCPT, l’on s’étonne que le gouvernement, notamment le ministère des Postes, Téléphone et Télécommunications et celui du Portefeuille s’érigent en obstacle à l’effectivité de la fibre optique en RDC. Compté parmi les préalables à réaliser en vue de la tenue du 14ème Sommet de la Francophonie en RDC, le projet fibre optique est à la merci des pesanteurs politiques et intérêts partisans.

Il apparaît inconcevable que le gouvernement se montre facilement enclin à accorder aux privés d’immenses avantages sans contrepartie équivalente. C’est le cas du projet « fibre optique ». Le ministère du Portefeuille s’était empressé de proposer la création d’une société chargée de la gestion de ce projet au détriment de l’opérateur public congolais, en l’occurrence la Société commerciale des Postes et Télécommunications (SCPT), née des cendres de l’Office congolais des postes et télécommunications (OCPT).
Cette proposition voudrait-elle sous-entendre que les raisons avancées à l’époque, notamment l’incapacité de l’ex-OCPT à faire face à ce défi de la modernité, tiendraient toujours debout ? Cette question mérite un éclairage de la part de la double tutelle de la SCPT qui ne semble pas émettre sur une même longueur d’ondes.
Et pourtant, l’Etat a pu mobiliser des ressources financières pour atteindre cet objectif de doter la RDC d’une fibre optique dont le gros avantage est de faire bénéficier aux usagers le haut débit. Lequel fait défaut jusqu’à ce jour.
Un crédit de 12 millions USD, garanti par l’Etat au profit de l’ex-OCPT devrait servir à la construction du point d’atterrage à Moanda. Les 3 millions USD décaissés indument à l’époque avaient conduit l’ancien ADG de cette société d’Etat en prison. Selon des sources, seulement un million USD aurait été restitué au Trésor public. Pendant ce temps, la destination prise par la différence, soit 2 millions USD, ne serait pas toujours cernée.
Comme toutes les affaires à gros sous, le projet fibre optique a aigusé les appétits gloutons «des charognards» de tous les calibres qui ne jurent plus que par la manière de faire main basse sur les 9 ou 10 millions USD restants. La gestion des appels d’offre restreints a donné la mesure de l’étendue des appétits provoqués par ce financement et des intérêts suscités par le bénéfice de la gestion de la fibre optique.
Doreco a gagné le marché et aurait engrangé ainsi 4 millions USD. Cela au détriment de la firme belge SDIS, quand bien même elle aurait été la moins disante. La renégociation voulue par l’Autorité de régulation des marchés publics donnerait, peut-être, plus de visibilité à ce dossier.
Tentative de bradage
La fibre optique pourrait produire 35 millions USD par mois. Des recettes de cette hauteur ne tombent pas souvent dans les caisses de l’Etat. Il faut remonter à très loin, pour retrouver pareille performance. La SCPT qui, normalement, devrait être le bénéficiaire de cette manne inespérée, se bat comme un diable dans un bénitier. Congo-Câble, que l’on tente de substituer à la SCPT dans la gestion de ce projet ne serait, de l’avis de certains experts du secteur, qu’un bradage de l’opérateur officiel, considéré comme un instrument extrêmement stratégique pour l’Etat congolais.
Le financement du projet a été obtenu auprès d’une banque commerciale congolaise pour le compte de la SCPT. Les 221 millions USD accordés à un taux préférentiel d’1% assorti d’un délai de remboursement de 30 ans, obtenu des partenaires chinois pour l’extension de la fibre optique de Kinshasa vers le Bandundu, les deux Kasaï, Kasumbalesa et Sakania au Katanga, revient de droit à la SCPT et non aux privés. Il est clair que l’Etat chinois n’a pas financé les activités des privés. Il serait inadmissible que ces capitaux produisent des dividendes que les privés pourraient se partager à travers Congo-Câble. Au grand dam de l’Etat congolais.
Il serait un crime qu’après autant d’efforts d’investissement, des privés ne soient conviés qu’au moment du festin, sans qu’ils n’aient mis la main à la poche au même niveau que l’Etat congolais. L’impression qui se dégage est que tous les opérateurs œuvrant en RDC semblent prédestinés à se comporter en juge et partie dans des projets en RDC. Du fait du gouvernement.
Nous l’avons souligné, le haut débit à large bande rapporte beaucoup de ressources financières. Des estimations de l’ordre de 35 millions USD mensuels comme revenus poussent à l’exercice d’une vigilance républicaine tous azimuts. Car, l’opacité créée autour de ce projet risque de faire tache d’huile. Son extension à d’autres domaines, notamment pétrolier est redoutée.
Les autres pays de la sous-région, qui ont cerné le meilleur parti à tirer de la fibre optique, ont responsabilisé leur opérateur public, en qualité d’unique interlocuteur des privés. A titre d’illustration, le Gabon. Gabon Télécom, correspondant de SCPT, ne s’est pas vu imposer des partenaires par le gouvernement !
Plus de temps à perdre
L’heure est venue pour que les choses prennent leur vitesse de croisière. A chaque fois que ce dossier était grippé, le chef de l’Etat Joseph Kabila intervenait et le faisait avancer à grands bonds. Il faudrait qu’il en soit ainsi pour la situation actuelle. Plus que quelques jours, le lancement ring du Kinshasa est attendu. L’Union internationale de communication a dépêché des experts qui ont assuré la formation du personnel de la SCPT en matière de tarif et de commercialisation liés à la fibre optique.
De même, des jeunes ingénieurs revenus fraîchement de Chine où ils ont suivi une formation adéquate, n’attendent plus que leur affectation afin de donner le meilleur d’eux-mêmes. Il faut près de 800 000 USD pour l’achat des véhicules et le déploiement des agents formés. Il faut aller de l’avant et laisser les prédateurs peaufiner des stratégies pour s’approprier la fibre optique au détriment de la majorité des Congolais. Le consortium Wacs vient de taper du point sur la table. Les tergiversations de la partie congolaise sont considérées comme des atteintes au bon déroulement du projet dans son ensemble.
Par ailleurs, le contrat de maintenance en phase de matérialisation est la garantie que les opérateurs privés pourraient accéder à cette technologie de pointe au moindre coût. Les royalties revenant à l’Etat.
Les avantages de la fibre optique
Les avantages liés à la fibre optique sont innombrables. De l’accès à haut débit à l’Internet à la fiabilisation du réseau de télécommunication, autant d’avantages que des Congolais ne devraient pas rater à cause des caprices des décideurs. Avec la fibre optique, la résurrection de l’ex-OCPT est quasi certaine.
La fibre optique est même une importante source des revenus pour le Trésor public. 35 millions USD de recettes attendues en cas d’une mise en service optimale. Quant aux avantages techniques, les réseaux de télécommunications bénéficieront d’une qualité supplémentaire. Même en cas d’intempéries, des perturbations ne sont pas à craindre. En prévision du 14ème sommet de la Francophonie prévu en République démocratique du Congo, les moyens de communication seront très sollicités. La fibre optique est un moyen fiable de transmettre les informations en temps réel. Les médias qui assureront la couverture de l’événement trouveront ainsi un canal pouvant ouvrir la voie à un travail de qualité conforme aux standards en vigueur.
Le rapport qualité-prix pousse d’ailleurs à accélérer sa mise en service. Pour cinq fois moins, par rapport aux liaisons satellitaires, la fibre optique offre aux consommateurs mieux en qualité.
Dans des pays européens, en faveur de la fibre optique, les universités sont connectées gratuitement à l’Internet. Un bond significatif dans la formation de la jeunesse congolaise livrée souvent à des enseignements au rabais.


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Trois cents cas d'assassinats enregistrés au Sud-Kivue (Est) en 2011

(Xinhuanet 28/02/2012) 
KINSHASA -- Trois cents cas d'assassinats ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu (Est) en 2011, renseigne lundi à Kinshasa, la Caritas/Sud-Kivu, une organisation de l'Eglise catholique basée dans cette ville.
Caritas Sud-Kivu indique que ces crimes sont pour la plupart commis par les rebelles hutu des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et par d'autres groupes armés opérant dans cette province.
Caritas Sud-Kivu qui estime que ces statistiques effrayantes, appelle le gouvernement congolais et les autorités provinciales à ouvrir des enquêtes indépendantes pour déterminer les auteurs et pour les punir conformément à la loi.
Elle souhaite même que le Conseil de sécurité de l'ONU confie d'autres responsabilités aux Casques bleus de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) en vue d'attaquer toutes ces milices qui sèment la désolation dans cette partie du pays en particulier et à travers tout le pays en général.
Les responsables des Forces Armées de la RDC (FARDC) sont appelés également à maîtriser les effectifs de leurs militaires et devraient envisager le redéploiement vers d'autres privinces de la RDC des éléments qui ont fait plus de 15 ans dans cette partie du pays.
Selon Caritas Sud-Kivu, la solution à cette crise qui frappe cette province passe aussi par la prise en charge sur le plan humanitaire des populations déplacées qui souffrent de pénurie alimentaire.



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Hier au Palais du Peuple/ Kabila-Kombo : la première poignée des mains !

(La Prospérité 28/02/2012)

Contrairement à ses habitudes de recevoir ses hôtes au Palais de la Nation, siège de son institution, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, s’est rendu hier, lundi 27 février 2012, à l’hémicycle du Palais du peuple. Dans ses bureaux, il a reçu les membres du Bureau provisoire de l’Assemblée Nationale, conduite par son Président, l’Honorable Kombo Nkisi Timothée. La rencontre n’avait qu’un seul point, a indiqué à la presse Kombo Nkisi, à savoir, le Chef de l’Etat a voulu s’enquérir de l’évolution des travaux au niveau de la chambre basse du Parlement. Les mauvaises langues n’ont pas eu raison sur le Chef de l’Etat, Joseph Kabila. En pleine forme, il s’est rendu hier lundi, 27 février dernier, à l’Hémicycle du Palais du Peuple. Dans ses bureaux situés au sein de cette institution législative, Joseph Kabila a reçu, pour la première fois, le Bureau provisoire de la chambre basse, sous la houlette de son Président, l’Honorable Kombo Nkisi Timothée. Des échanges intervenus, il ressort que Joseph Kabila a voulu s’informer de l’évolution des travaux au sein de cette chambre ; travaux focalisés essentiellement sur l’étude des dossiers de chaque Député élu, tel que transmis à l’Assemblée Nationale par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), en vue de la validation des mandats, a déclaré Kombo Nkisi. Après cette étape, a souligné l’élu de Madimba, dans le Bas-Congo, il sera question, pour les Députés, de débattre sur le Règlement Intérieur, de voir quelles sont les dispositions qui seront retouchées. Et, la dernière tâche consistera à installer le Bureau définitif. Voilà les points que le Bureau provisoire a livrés à l’attention du Chef de l’Etat. Si, de son côté, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, s’est refusé de faire une quelconque déclaration, l’on ose croire qu’il reste néanmoins préoccupé par le temps. Lui qui dispose de manettes du pouvoir, il a besoin de mettre, le plus rapidement, en exécution son plan d’action, axée sur la révolution de la modernité. Pour ce faire, il doit disposer déjà d’un Gouvernement crédible, composé des personnes outillées, compétentes et partageant la même vision que lui. Mais, surtout des éléments capables de prendre à bras-le-corps les préoccupations de la population pendant ce quinquennat, le dernier pour lui, selon les prescrits constitutionnels.
Ghislain Lubula

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Contentieux électoraux : les requérants butés à la rigueur de l’article 74 ter

(Le Potentiel 28/02/2012)
A voir la façon dont se déroulent les audiences devant la Cour suprême de justice qui fait office de Cour constitutionnelle, on est enclin à croire que beaucoup de requérants n’auront pas gain de cause dans les contentieux électoraux des législatives de novembre 2011. En effet, pour n’avoir pas bien maîtrisé la Loi électorale, surtout son article 74 ter, aucun d’eux n’a encore reçu l’avis favorable du ministère public.


Aux audiences d’hier lundi 27 février, l’assistance n’a fait qu’entendre la même rengaine sur les dix-neuf affaires qui figuraient à l’affiche : «Plaise à la Cour de déclarer cette requête irrecevable, et la dire non fondée». C’est le cas avec l’affaire qui oppose le requérant Okitodihe Okudi André du PPTD aux candidats élus Emery Okundji Ndjovu des FONUS et Muembo Nkumba Raphaël pour la circonscription électorale de Lubefu au Kasaï Oriental ; ou encore celui qui oppose le même Muembo Nkumba défendeur Emery Okundji Ndjovu.
Selon le requérant, Emery Okundji a utilisé une milice pendant les élections. En plus, il a érigé des barricades sur les routes pour empêcher ses adversaires de battre campagne. Mais pour les avocats du défendeur Emery Okundji, cette requête ne comporte pas d’éléments essentiels, et à supposer que son client aurait engagé des milices, cela ne pouvait influencer les résultats.
Un autre avocat d’Emery Okundji est allé dans le même sens pour faire voir à la Cour que le requérant Okitodihe constate les agissements, et non les résultats. Il s’est ainsi adressé aux hauts magistrats : «Vous n’êtes pas les juges de paix, vous direz la requête irrecevable pour défaut de qualité». Brandissant le règlement intérieur du parti PPTD, il a fait remarquer aux juges que nulle part, il n’est dit que c’est le président national qui doit engager le parti devant la justice. Celui qui doit engager ce parti doit être connu à partir des dispositions statutaires. Or, a dit ce conseil, le requérant n’a pas reçu mandat de l’assemblée ou du congrès.
L’avocat du défendeur a aussi relevé le défaut d’objet en faisant remarquer aux hauts magistrats que ce dossier est étranger au contentieux électoral. Il a fini par dire aux juges : «Nous demandons à votre Cour de dire la requête irrecevable, et non fondée pour motif d’irrégularité». Pour cet avocat, les moyens de preuve sont les procès-verbaux du déroulement du scrutin. Il a donc estimé que le rapport de l’administrateur du territoire et celui de l’ANR doivent être déclarés irrecevables. Il a fini par poser cette question : «Si Okundji s’était mal comporté, pourquoi la CENI ne l’a-t-il pas déféré devant la justice ?».
A son tour, le candidat élu Emery Okundji s’est ainsi exprimé : «Lorsqu’on parle de tee-shirts portant le n°3, ce sont des polos «mpunda» qui ne portaient pas mon effigie. Les faits avancés sont imaginaires. Même si je suis candidat de l’opposition, ce n’est pas pour cela qu’il faut confectionner des documents avec l’administrateur de territoire et l’ANR».
L’autre candidat à se justifier est M. Muembo Nkumba Raphaël. Il a commencé par poser cette question : «Okundji prétendu élu, comment est-il contesté ? Allez-y comprendre la complaisance et la témérité de M. Okundji ! Vous n’êtes pas juges des contentieux de candidatures».
Selon des conseils de ce dernier, lorsqu’on parle de témoins chassés et du bourrage des urnes, ce sont des allégations qui ne sont pas étayées par une quelconque preuve. En plus, a-t-il dit, les voix octroyées gracieusement à Emery Okundji ne sont pas ses voix. Après avoir fait remarquer que la Loi électorale de 2006 a évolué avec la révision de 2011, il a fait cette prière à la Cour : «Vous déclarerez cette requête non fondée en ce qui concerne Muembo».
A son tour, Me Franck Mulenda s’est, au nom de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), adressé ainsi aux hauts magistrats : «Votre Cour déclarera cette requête irrecevable pour défaut de qualité». Il a en outre fait mention de la légèreté avec laquelle cette requête a été signée par le président national Ngoma Binda du PPTD. Il a ajouté que ceux qui président aux destinées de ce parti ne sont pas élus, mais sont plutôt membres fondateurs. Selon Me Franck Mulenda de la CENI, le requérant ne démontre pas comment il est devenu président de ce parti. Il a donc relevé le manque de preuves et le défaut de qualité. Il a souligné pour terminer : «Aucune mention ne montre qu’il y a eu des troubles dans les bureaux de vote». Et comme il fallait s’y attendre, le ministère public a donné cet avis : «Votre Cour déclarera cette requête irrecevable pour défaut de qualité».
Quant à l’affaire qui oppose pour la circonscription électorale de Fizi le RDPC et M. Sheria Makano à Anzulini Bembe et Jemsi Mulengwa du PANADER, le ministère public a conclu qu’elle devra être déclarée irrecevable pour défaut de preuves et de qualité.
Une note triste quand même a été enregistrée au cours de cette journée. Il s’agit de l’affaire qui oppose le parti politique AFDC et son candidat Malili Abule contre le candidat élu Botoro Bodias du MSR. En effet, l’assistance a été surprise d’entendre que le requérant ne répondra pas à l’appel. Et cela, pour la simple raison qu’il venait de décéder.


Par Donatien Ngandu Mupompa
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Première sortie apaisée à Kinshasa : Tshisekedi chez l’Ambassadeur d’Allemagne !

(La Prospérité 28/02/2012)

Invité à dîner par M. Christof-Peter Blomeyer, Ambassadeur d’Allemagne accrédité en République Démocratique du Congo, Etienne Tshisekedi s’y est rendu accompagné de son épouse, Maman Marthe, le vendredi 24 février 2012. A en croire Albert Moleka, Directeur de Cabinet du Président national de l’Udps, les deux personnalités ont échangé sur la situation post-électorale au Congo-Kinshasa. ‘‘Monsieur Tshisekedi est un acteur politique non négligeable dans ce pays, d’où l’intérêt et le désir de l’Ambassadeur d’Allemagne de le rencontrer pour partager sur la situation actuelle due à la manière catastrophique dont le scrutin du 28 novembre a été organisé’’, a déclaré Albert Moleka. Pour le Diplomate Allemand, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des contacts qu’il entretient, de manière régulière, avec le Gouvernement et toutes les forces politiques de la RDC. L’on retiendra tout de même que rien n’a filtré de cette rencontre. Après avoir passé une longue période sans bouger de sa résidence de la 10ème rue Pétunias, commune de Limete, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a trouvé finalement une issue. En effet, le vendredi 24 février dernier, le lider maximo est sorti de son Quartier Général de Limeté pour se rendre au centre-ville. Accompagné de son épouse, Maman Marthe, le Sphinx est allé répondre à une invitation à dîner de M. Christof-Peter Blomeyer, Ambassadeur de l’Allemagne accrédité à Kinshasa. Autour d’un dîner, le leader de l’UDPS a échangé avec le représentant d’Angela Merkel au Congo-Kinshasa sur la situation post-électorale. Pour Albert Moleka, la rencontre Tshisekedi- Blomeyer n’est pas anodine. Les deux personnalités, a-t-il indiqué, ont échangé sur la situation actuelle. La question des résultats de la présidentielle et des Législatives, fort contestés par l’Opposition, ont été également au cœur de leurs échanges. «Monsieur Tshisekedi est un acteur politique non négligeable dans ce pays, d’où l’intérêt et le désir de l’Ambassadeur d’Allemagne de le rencontrer pour partager sur la situation actuelle due à la manière catastrophique dont le scrutin du 28 novembre a été organisé», a-t-il avancé. Une sortie négociée ? C’est depuis son échec à la présidentielle de novembre 2011 que le lider maximo est cloitré dans sa résidence. Les entrées et sorties de la 10ème Rue Limete menant chez lui sont gardées par les éléments de la Police Nationale Congolaise. La sortie de Tshisekedi du vendredi 24 février dernier était négociée avec les autorités de la Police et du Gouvernement. C’est ce qu’a déclaré Albert Moleka, un de ses proches. «Tshisekedi n’est encore libre de ses mouvements », a-t-il fait savoir. Et d’ajouter que son parti a dû contacter la police et l’informer que Monsieur Tshisekedi devait honorer l’invitation du diplomate allemand. Mais, pourquoi rencontrer Tshisekedi ? D’aucuns se posent mille et une questions sur les motivations du diplomate allemand de rencontrer ce candidat malheureux à la présidentielle de novembre 2011 qui, jusqu’aujourd’hui, ne reconnaît pas la victoire de Joseph Kabila. Aux esprits taraudés, Christof-Peter Boyemer n’est pas allé par le dos de la cuillère, pour expliquer de façon claire et concise sa démarche. L’émissaire de Merkel avance que dans la droite ligne de ses prérogatives, il établit des contacts de manière régulière avec le Gouvernement congolais et les autres groupes politiques. Voilà qui justifie la présence de Tshisekedi dans son salon.
La Pros.

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Afrique : le pouvoir au parfum de la drogue et des minerais de sang

(Le Potentiel 28/02/2012) 
La situation au Mali mérite qu’on s’y attarde un peu. Le pays risque d’être balkanisé avec ce dossier «Touareg». Mais il y a bien plus : des tireurs de ficelles se cachent derrière cette rébellion armée pour des raisons mercantilistes : le contrôle du réseau de la drogue. Comme ce fut le cas en République démocratique du Congo avec ce trafic illicite des minerais qui financent les économies de guerre des forces négatives.

L’Afrique n’est pas encore sortie de l’auberge. Chaque année qui passe apporte sa cohorte d’événements politiques, entretenant en permanence l’instabilité et l’insécurité en Afrique. Ce qui freinent son développement et appauvrissent davantage les peuples d’Afrique.
Le cas le plus illustratif est justement celui de la République démocratique du Congo. Depuis son accession à l’indépendance, ce pays n’a jamais connu de stabilité, confronté souvent à une succession d’actions politiques qui menacent son intégrité territoriale jusqu’à influer négativement sur son existence en tant qu’Etat et Nation. La RDC a ainsi connu des mutineries, des sécessions, des rébellions armées et des guerres de libération sur fond d’occupation et de balkanisation.
En réalité, la RDC est victime de sa position géostratégique, de ses minerais que convoitent toujours des forces centrifuges. Aux temps de la Guerre froide, la sécession du Katanga était sous-tendue par cette obsession de contrôler cette zone minière qui recèle en son sous-sol des richesses incommensurables. Notamment le cuivre, très prisé en ces temps-là, et l’uranium qui intervient dans la fabrication de l’arme atomique, aujourd’hui nucléaire. Tout a été mis en œuvre pour opposer les Congolais, les uns contre les autres. D’où la sécession katangaise.
Aujourd’hui, la RDC est toujours au centre des intérêts divergents tant sur le plan régional qu’international. A la base, d’immenses ressources baptisées, les «minerais de sang». A savoir le coltan, le manganèse, le nickel, le nobium. Des «terres rares» qui interviennent dans l’aérospatial, l’informatique et l’armement. Voilà plus de 20 ans que les «guerres du Congo» durent, sous-tendues par des «minerais de sang». La RDC vit dans une instabilité de plus en plus chronique. Elle est menacée de balkanisation pour le contrôle de ses minerais, de ses espaces économiques.
Le Mali vient d’entrer dans la zone de turbulence, nonobstant les élections démocratiques. Que croire de ce qui arrive à ce pays du Sahel où la pauvreté n’attire pas de convoitises ? Mais voilà que le Mali devient de plus en plus intéressant et le désert très attrayant. Tout simplement parce qu’il doit servir de voie de passage, de transit de la drogue en provenance de l’Amérique du Sud vers l’Europe en passant par le Golfe de Guinée. Le prétexte : exploiter la problématique «touareg» en la transformant en un problème politique. Un véritable travail de sape.
Aujourd’hui, le pouvoir de Bamako est confronté à une rébellion bien armée et qui s’exprime au bout du fusil pour user de son droit d’autodétermination.
A côté, le Nigeria est à feu et à sang. La «guerre des religions» bat son plein avec les actions menées par la secte Boko Hama. Mais en réalité, c’est la guerre du contrôle des puits de pétrole avec comme objectif de balkaniser le Nigeria. La Côte d’Ivoire n’est toujours pas sortie de l’auberge tant son cacao est l’objet de convoitises.
Des groupes financiers
Au regard de ces événements politiques, l’on est désormais devant une réalité qui interpelle les bonnes consciences, particulièrement les dirigeants africains. La tendance en Afrique se penche vers ce «pouvoir au bout du fusil et au parfum de la drogue et des minerais de sang».
Ce qui n’écarte plus l’existence des «groupes financiers, des «faiseurs de rois et de guerres», lesquels disposent de plus en plus d’importants moyens financiers et sont en train de contrôler progressivement le monde.
Ces «groupes financiers» créent des sociétés multinationales, dictent leurs lois en constituant des lobbies importants dans des pays nantis et soutiennent ceux qui sont au pouvoir. Des «groupes financiers» sans foi ni loi qui doivent leur existence à l’entretien des «groupes maffieux» installés à travers le monde, des pays producteurs de minerais et de drogue, aux acheteurs ou consommateurs en passant par des pays de transit et ceux où le blanchiment s’opère. Grâce à ces importants moyens financiers, ils soutiennent à bras-le-corps les économies occidentales aujourd’hui frappées par une récession économique sans précédent.
Comment expliquer que la RDC dispose subitement de voisins puissants à même d’interférer dans ses affaires internes pour la fragiliser davantage ? Que dire du Mali qui a maintenant en face de lui une rébellion hyper-armée avec des armes qui ont transité par des pays voisins sans qu’ils les voient ? Ce sont les conséquences des «plans machiavéliques» qui ne visent qu’à affaiblir davantage l’Afrique, à installer des «gouvernants complaisants», malléables à souhait pour contrôler les richesses nationales, protéger des intérêts étrangers.
Il est vrai que l’on est là en face des «monstres» sans états d’âme, car seuls leurs intérêts comptent. Si les pays nantis, les plus industrialisés continuent à manquer de l’argent, comme c’est le cas maintenant, ils finiront par en chercher, partout et n’importe comment. Ne sont-ils pas déjà en train de le faire avec ces guerres en République démocratique du Congo, au Mali, au Nigeria, en Côte d’ivoire ?...


Par Freddy Monsa Iyaka Duku

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Stabilisation du secteur de l’Energie : Le gouvernement signe deux contrats de performance avec la Snel et la Regideso

(Le Potentiel 28/02/2012)

La desserte en eau potable et en électricité préoccupe au plus haut point le gouvernement de la République. C’est ce qui justifie la signature de deux contrats de performance, dans le secteur de l’eau et de l’électricité.
Le gouvernement de la République vient de signer deux contrats de performances pour la stabilisation du secteur de l’Energie. Le premier avec la Société nationale d’électricité (Snel) et le second avec la Régie de distribution d’eau (Regideso). La cérémonie officielle de signature de ce contrat a eu lieu hier lundi 27 février 2012, dans la salle de conférences du ministère du Portefeuille, dans la commune de Gombe. Le gouvernement y était représenté par la ministre du Portefeuille, Jeanine Mabunda. Le ministre du Budget, Jean Baptiste Ntarhwa et celui de l’Economie nationale, Jean Pierre Darwezi y ont également pris part.
Avec la Regideso, le contrat a pour objet de préciser les obligations réciproques, ainsi que les moyens, ressources et compétences à mettre en œuvre dans le cadre du Programme d’urgence de redressement de cette entreprise. Cela, afin d’atteindre les objectifs de la première période de la réforme du secteur de l’eau potable en milieu urbain.
A travers ce contrat, l’Etat et la Regideso s’engagent, chacun en ce qui le concerne, à tout mettre en œuvre pour clôturer les travaux en cours, relatifs à la transformation de la Regideso en société commerciale. Notamment, en ce qui concerne la détermination du régime de propriété des actifs, l’apurement du passif et l’établissement du bilan d’ouverture. Les deux parties s’engagent également à restructurer le bilan de la Regideso et à apurer ses dettes, de façon à assainir sa situation financière en tant que société commerciale. L’Etat et la Regideso s’engagent aussi à améliorer la productivité des agents de la Regideso. Notamment, par un réalignement des qualifications disponibles avec les véritables besoins de l’entreprise.
S’agissant des engagements particuliers de l’Etat, celui-ci s’engage à assurer l’équilibre financier de la Regideso. Ceci sera possible par la pratique des tarifs couvrant au moins les coûts des facteurs de production et de distribution d’eau. Les consommations mensuelles d’eau des instances officielles et des ayants droit seront payées par l’Etat. L’Etat s’engage aussi, à travers ce contrat, à faire respecter par ses administrations, les délais de règlement des factures d’eau.
Pour permettre au gouvernement de suivre l’exécution de ce contrat, il sera mis en place un comité de suivi. Celui-ci aura pour mission de s’assurer de la bonne exécution du contrat, de le réviser et de faire actualiser ses objectifs de performance. Ce comité sera composé des représentants des ministères et services concernés par l’exécution du contrat. Il s’agit des ministères de Finances, Budget, Portefeuille, Environnement, Energie, Economie. Le Comité de pilotage pour la réforme du portefeuille (Copirep) y sera aussi représenté.
Le comité de suivi du contrat n’aura nullement pour tâche d’influer sur la gestion de l’entreprise. Seuls les organes de gestion attitrés, en l’occurrence le conseil d’administration et la direction générale sont compétents pour ce faire.
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En ce qui concerne les engagements particuliers de la Snel, il faut noter qu’elle s’engage à travers ce contrat, à faire son propre diagnostic de la situation pendant les trois premiers mois du contrat. Ce diagnostic porte sur les quatre fonctions opérationnelles qui ne sont autre que la production, le transport, la distribution et la commercialisation. Le diagnostic porte aussi sur la gestion financière, les ressources humaines, la gestion des approvisionnements et de stocks. Il apporte une attention toute particulière sur les aspects organisationnels, les systèmes d’information et les moyens de communication.
Dans son mot, la ministre du Portefeuille a indiqué que la signature de ces deux contrats de performance rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Document de stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSCRP). Le gouvernement, a-t-elle rappelé, s’est engagé à mener des actions prioritaires en soutenant le secteur porteur de l’activité économique. Cela, a poursuivi Jeannine Mabunda, en vue de la réduction de la pauvreté et ce, avec les partenaires internationaux.
« Concernant les sous-secteurs de l’eau et de l’électricité, l’option prise par le gouvernement, dans le cadre du processus de la réforme du Portefeuille de l’Etat, était de procéder à des réformes structurelles et institutionnelles, en vue de moderniser dans la transparence leur gestion et assurer la croissance économique pour le bien-être de nos populations et du secteur privé », a renchéri la ministre du Portefeuille. Et d’ajouter : « Le souci qui anime le gouvernement dans le chantier prioritaire d’eau et de l’électricité est de répondre aux attentes de la population et du secteur privé, afin d’assurer une croissance économique et sociale réelle et de relever le faible niveau actuel de taux de desserte en eau et électricité ».
Il sied de rappeler qu’à ce jour, seulement 22 % de la population totale a accès à l’eau potable, alors que la moyenne en Afrique subsaharienne se situe à environ 60 %. Le manque d'eau potable fait peser une menace considérable sur la santé publique et ce sont les pauvres qui font le plus les frais d’un service inefficace. Car, ils payent le litre d’eau jusqu’à sept fois plus cher qu’ils ne le devraient s'ils étaient desservis convenablement par la Régie de distribution d’eau (REGIDESO).
Et pour répondre à ce besoin vital, le gouvernement congolais, avec l'appui de la Banque mondiale avait lancé il y a quelques temps, le Projet d’Alimentation en eau potable en milieu urbain (PEMU). Un projet qui se propose d’accroître de manière durable l’accès à l’eau dans les zones urbaines sélectionnées ainsi que l’efficacité technique et financière de la Regideso dans son ensemble et, partant, d’améliorer considérablement la vie des populations.

O. Kaforo

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Polémique autour du niveau de compétitivité de la Division I

(Le Potentiel 28/02/2012) 
Deux journées seulement après le coup d’envoi, le championnat de la Division I suscite déjà une vive polémique sur sa compétitivité.
Le championnat national de football dans sa nouvelle formule ; la Division I (DI) est à sa deuxième journée. Trois matches se sont joués le dimanche 26 février. A Kinshasa, le Daring Club Motema Pembe (DCMP) a sèchement battu l’AS St Luc par 3-1. Au même moment à Kananga, l’US Tshinknku a défait le TC Elima par 2-0. Tandis que le FC St Eloi Lupopo s’est débarrassé du CS Makiso par le même score.
En fait, les trois rencontres ont été organisées dans la suite d’une deuxième journée qui a commencé depuis le dimanche 19 février avec les matches OC Muungano – DC Virunga (2-0) et FC Nkoyi – AS Vutuka (0-2). La Linafoot a prévu d’organiser les deux dernières rencontres le 4 mars. Il s’agit des matches TP Molunge–AS V. Club et SM Sanga Balende–TP Mazembe. En fait, depuis le coup d’envoi du championnat, la Linafoot organise la compétition de façon fractionnée. Elle n’a pas, une seule fois, réussi à faire jouer tous les matches le même jour comme prévu sur le calendrier.
Un match toutes les deux semaines
Après seulement deux journées, le nouveau championnat national de football suscite une vive polémique par rapport à sa compétitivité. En effet, le calendrier ne permet pas aux équipes d’enchaîner les matches afin de se mettre en jambe. Les équipes disputent un match toutes les deux semaines. C’est le cas notamment pour les équipes qui ont joué le dimanche 19 février. Elles ont disputé la première journée le 12 février et elles ont dû attendre 14 jours pour retrouver la compétition. Ce qui a, pour conséquence, de casser l’élan.
Pour l’AS V. Club, TP Molunge, SM Sanga Balende et le TP Mazembe, l’écart entre les deux matches est même de près de trois semaines. Mazembe et V. Club disputent la Ligue des champions. Ils ont donc besoin des matches pour se mettre en jambe avant la compétition africaine. Il faut rappeler dans la conception de la nouvelle formule, les équipes qui prennent part au championnat national ne vont pas disputer une autre compétition sur le plan local.
L’autre critique formulée à l’endroit du championnat de la Division I concerne le niveau de certaines équipes qui y prennent part. Le seul critère retenu par la Fédération congolaise de football association (Fecofa) est celui de la popularité. Or, certains parmi les équipes retenues n’ont même le niveau des ententes urbaines de football de Kinshasa. On assiste donc à une compétition déséquilibrée. Sur le plan financier, la participation au championnat national coûte très cher aux équipes. Après seulement deux journées, il y a des équipes qui manifestent des signes d’essoufflement. Il faut rappeler que pour un seul déplacement, les équipes doivent débourser autour de 30 000 USD.

Par Aimè katumba

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lundi 27 février 2012

JOURNAL TELE 50 JOUR DU 27 FEVRIER 2012

JOSEPH KABILA A L'ENSEMBLEE NATIONALE DE LA 3em REPUBLIQUE

ASSEMBLEE NATIONALE AVEC OU SANS L'UDPS PARTI 1

RD.CONGO REVUE DE PRESSE DU 27 FÉVRIER 2012 (TVS 1)

Badive fait scandale au plateau de RDCongo Infos

Moïse Katumbi attaqué vendredi à Bruxelles

(Le Potentiel 27/02/2012)
Trois jeunes Congolais de la diaspora, apparemment illuminés, ont tenté vendredi soir d’user des voies de fait sur la personne de Moïse Katumbi Chapwe, ci-devant gouverneur du Katanga. Le président du TP Mazembe de Lubumbashi a échappé au lynchage grâce à la vivacité de sa garde rapprochée qui a aussitôt mis en déroute les assaillants menés par un certain Jeannot Kabuya.

Les attaques contre des officiels congolais sont devenues monnaie courante en Europe. Ministres, députés et autres cadres du PPRD ou des partis de la majorité au pouvoir à Kinshasa sont la cible de prédilection des combattants de la diaspora congolaise identifiés comme proches de l’Opposition. Le vendredi 24 février 2012 à Bruxelles, c’était le tour gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe d’avoir été placé dans le collimateur de ces illuminés qui ne s’embarrassent d’aucun scrupule pour s’en prendre aux officiels congolais.
Selon une source proche du gouverneur du Katanga, trois jeunes Congolais ont surgi dans le hall de l’hôtel Hilton où étaient descendus le président du TP Mazembe et sa suite. Assurément, ces jeunes gens excités voulaient se mettre en vedette en s’attaquant à une personnalité dont la notoriété au pays et dans le monde n’est plus à redire. Mal leur en prit. Vigilante et robuste, la garde rapprochée de Moïse Katumbi a réagi promptement et mis en déroute les assaillants qui, après avoir attendu en vain un éventuel renfort, ont détalé comme des lapins.
Tout excès nuit, dit un proverbe universel. On ne peut pas s’attaquer à tout le monde et à tout moment sans raison apparente. Il y a toujours au bout le revers de la médaille. Après avoir appris la nouvelle qui était sur toutes les lèvres et a circulé sur Internet tout le week-end, beaucoup de Congolais du quartier Matonge de Bruxelles ont tout de suite exprimé leur indignation. Ils n’ont pas apprécié que l’on s’attaque à un grand sportif qui fait la fierté de la RDC et de l’Afrique. D’autant que, la veille, ils venaient d’assister à un match de football des clubs belges où évoluent d’anciens joueurs du TP Mazembe, notamment Bedi Mbenza, Patou Kabangu et Mbokani. Par ailleurs, la gestion de Moïse Katumbi à la tête de la province du Katanga reste une référence.
Au regard de l’acte posé, d’aucuns se sont demandé ce que ces jeunes gens sans foi ni loi avaient à reprocher au gouverneur élu du Katanga. Vraisemblablement, son appartenance au PPRD, parti politique phare de la majorité au pouvoir au pays. Selon des indiscrétions glanées à Bruxelles le meneur du groupe, un nommé Jeannot Kabuya, rédacteur du site Congomikili, de même que ses comparses seraient identifiés comme combattants de l’UDPS, donc de l’Opposition.
Cette énième attaque à l’encontre des officiels congolais en Europe pose un réel problème de changement de mentalité dans le chef de certains membres de la diaspora congolaise. Dans le contexte actuel de la RDC marqué par la démocratisation et le respect des libertés individuelles, ce mobile ne peut en aucun cas justifier des voies de fait sur un compatriote avec qui on ne partage pas une même couleur politique. Le droit à la différence, la liberté d’opinion et d’association ainsi que la tolérance sont garantis par la Constitution de la République.
Raison pour laquelle, Moïse Katumbi, rapportent ses proches, est très attristé par cette haine gratuite entre compatriotes Congolais. «La division et la désunion fondées sur des mobiles politiques ne peuvent pas contribuer à construire le Congo», aurait-il déclaré en faisant un appel à la diaspora congolaise de rentrer au pays et de participer aux efforts de reconstruction en cours. Il a convié les fameux combattants friands de violence et d’intolérance à s’inspirer des modèles de leurs pays d’accueil.


Par Le Potentiel

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La crise postélectorale congolaise divise l’Occident

(Le Potentiel 27/02/2012) 
Deux blocs, deux théories en discussions dans les milieux des officiels occidentaux pour la résolution de l’équation postélectorale congolaise. Une situation qui risque de coûter cher à la RDC toujours face à des intérêts divergents.

Chacun dispose d’un schéma de sortie de crise en République démocratique du Congo. «Des pays amis», à travers leurs représentations à Kinshasa, rivalisent d’ardeur dans l’élaboration des propositions susceptibles de conduire à l’apaisement. Rien d’étonnant dans la mesure où le monde est devenu un village planétaire.
Malheureusement, les politiciens congolais qui maîtrisent encore cette donne se plaisent à ouvrir des brèches béantes à l’ingérence extérieure. Ils ont mal géré les élections 2011.
La nature n’a-t-elle pas horreur du vide ? Cela étant, l’organisation des élections couplées du 28 novembre 2011 a donné lieu à des contestations venant de tous les horizons. Les uns ont parlé «d’irrégularités», les autres ont «d’erreurs». Les plus radicaux ont soutenu la thèse de «tricheries planifiées» et de «fraudes massives organisées». Face à ce tollé, les résultats issus de ces scrutins ont perdu de leur éclat. Des observateurs nationaux et étrangers ont davantage éclaboussé le couple «CENI-gouvernement», à travers des rapports sulfureux sur l’organisation des élections et la conduite de l’ensemble du processus.
Pendant que les uns se réjouissent, les autres se sont évertués à vider le processus de toute sa substance en le discréditant.
La conséquence qui s’en est suivi est perceptible au regard du gène que des gouvernements «des pays amis» affichent lorsqu’il s’agit d’aborder la question électorale du 28 novembre 2011. En coulisses, des plans de sortie d’une crise latente qui enfle, sont concoctés. Les uns en contradictions notoires avec les autres.
Deux blocs en présence
Les positions des gouvernements occidentaux transpirent des chancelleries au point qu’on peut les résumer en trois points essentiellement. D’abord, il y a ceux qui estiment que la mise en place d’un gouvernement suffira, à elle seule, pour mettre un terme à la crise. La majorité constituée autour du président élu se mettra au travail de gestion du pays. L’Opposition sera mise dans l’obligation de s’organiser pour se présenter en alternative en 2016. Elle sera même poussée à se désigner un porte-parole conformément à la législation en vigueur. Elle donnera de la voix chaque fois que possible.
L’autre tendance soutient la recherche d’un consensus minimal pour résorber la crise postélectorale congolaise. Pour cette tendance, les irrégularités sont telles qu’il ne serait pas responsable de désigner des vainqueurs d’un côté et des vaincus de l’autre. Même s’il s’avérait que «l’ordre d’arrivée» ne changerait pas de manière absolue, la recherche de la cohésion nationale ne passerait pas par une exclusion suivie d’une humiliation d’un camp. Pour cette tendance donc, les Congolais doivent chercher des voies et moyens susceptibles de s’accorder sur un minimum permettant d’obtenir l’apaisement tant recherché tout le long du processus. Surtout que le dernier rapport du Centre Carter risque de relancer le débat sur la légitimité des institutions tant la crédibilité des opérations électorales a été fortement dénoncée.
Certes, le chien pourrait aboyer et la caravane passera. Mais si l’on tient compte du fait que la classe politique occidentale est sensible aux rapports de missions de leur société civile, il y a de quoi jurer que le débat ne fait que commencer.
Evidemment, «les extrémistes» congolais de tous bords ne l’entendent pas de cette oreille. Selon que la position présentée joue en faveur de leur famille politique, ces radicaux l’acceptent ou la rejettent sans en examiner le bien-fondé. «L’ingérence dans la politique interne de la RDC» est avancée comme argument, pour tempérer l’ardeur «des amis» qui formulent des propositions de sortie de crise.
Diviser, les gouvernements occidentaux le sont. Ils ne se sont pas encore déterminés sur une position claire et commune face à l’équation congolaise. L’attentisme «des gouvernements amis», actuellement de stricte observation, pour certains, dénote d’un malaise ressenti après les élections.
La responsabilité des Congolais
D’évidence, il ne suffit pas de combattre la fièvre. Il faut une thérapie de choc pour extirper la maladie. La glace du dialogue est l’unique voie de sortie. Cela ne peut venir que des acteurs politiques congolais eux-mêmes. En particulier de Tshisekedi et de Kabila.
La profonde division sur la question congolaise doit servir de déclencheur d’un sursaut national collectif de l’ensemble de la classe politique. La fragilité de la situation, les tensions récurrentes, maîtrisées tant bien que mal,… constituent une interpellation devant amener les uns et les autres à avoir les yeux grandement ouverts pour évaluer l’étendue du désastre social dans lequel est plongé la population, les électeurs de demain.


Par BIENVENU MARIE BAKUMANYA

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La plénière attendue à l’Assemblée nationale pour la validation des mandats de ses députés élus pourra intervenir ce mardi/ Un gouvernement intérimaire n’est pas à l’ordre du jour

(Digitalcongo.net 27/02/2012)
Le premier secrétaire rapporteur du bureau provisoire de l’Assemblée nationale a annoncé à l’issue de la réunion avec les présidents des commissions ad hoc mises en place que la plénière de validation des mandats des députés élus pourra être convoquée pour ce mardi 28 février.
La plénière consacrée à la validation de mandats de nouveaux députés nationaux est prévue mardi, dans la salle des Congrès du Palais du Peuple, sous la direction de Timothée Kombo Nkisi, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale. Le premier secrétaire rapporteur, Patrick Muyaya Katembwe, l’a indiqué, samedi, à l’issue de la réunion avec les présidents des commissions mises sur pied pour vérifier la conformité des dossiers des élus du peuple, issus du scrutin du 28 novembre dernier.
Les travaux de ces commissions spéciales, débutés lundi dernier, sont arrivés à terme, conformément au délai de cinq jours leur accordé, a dit M Patrick Muyaya Katembwe. Il a signalé que le président du bureau provisoire de la chambre basse réunira, vraisemblablement lundi, les présidents de différentes commissions pour faire le point sur l’état d’avancement des travaux ainsi que les difficultés rencontrées.
M. Muyaya Katembwe a relevé que « le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale est satisfait de la manière dont se sont déroulés les travaux et a remercié vivement les membres de ces différentes commissions pour le dévouement et l’assiduité dont ils ont fait montre pour terminer dans le délai ».
ACP
(DN/TH/GW/Yes)
Un gouvernement intérimaire n’est pas à l’ordre du jour juste après l’imminente validation des députés élus
On a trop parlé mais désormais en vain de l’éventualité de formation d’un gouvernement intérimaire dès lors que vont être validés les mandats des députés élus dans le lot desquels se trouvent le Premier ministre et d’autres ministres en place et donnés démissionnaires
La chronique de ces derniers jours est alimentée sur l’incompatibilité qui frappe certains membres du gouvernement élus députés à l’Assemblée nationale. La question qui revient sur les lèvres de la plupart des observateurs est de savoir à quel moment les députés nouvellement élus quitteront l’Exécutif voire les Exécutifs et autres postes dans les services d’Etat concernés par l’incompatibilité.
Il n’y a pas péril en la demeure, note un observateur. Adolphe Muzito, l’actuel Premier ministre est aussi député élu, déposera sa démission dans les huit jours suivant la validation de son mandat. A partir de ce moment, son équipe est réputée démissionnaire, mais continuera à assurer les affaires courantes jusqu’à l’investiture d’un nouveau gouvernement par la nouvelle Assemblée nationales. Les textes qui régissent le pays ne laissent aucune ouverture pour la mise sur pied d’un gouvernement - même intérimaire - pour combler un vide qui n’existe pas en réalité. Les sciences politiques et administratives ont résolu cette question par le principe de la continuité de l’Etat et des services publics.
L’Assemblée nationale débute, au cours de la semaine qui commence, la validation des mandats des députés élus à l’issue du scrutin du 28 novembre 2011. Les dossiers ont été confiés aux groupes parlementaires pour vérification selon la méthode de crossing over. Chaque groupe provincial au sein de l’Assemblée nationale a examiné les dossiers d’une province autre que la sienne.
Les conclusions de ce travail ont été déposées au Bureau provisoire de l’Assemblée nationale dirigé par l’UDPS Timothée Kombo Nkisi. D’emblée, force est de reconnaître qu’actuellement la question d’incompatibilité ne devrait pas se poser étant donné qu’aucun mandat n’a encore été validé. En outre, l’opinion attend la démission d’Adolphe Muzito dans les huit jours suivant la validation des mandats des députés y compris le sien propre. La procédure, consacrée par les textes légaux prescrit que les députés frappés d’incompatibilité ont huit jours pour opérer le, choix entre le mandat de député et les postes qu’ils occupaient dans d’autres institutions politiques ou dans l’administration, publique.
Sur l’incompatibilité, il faut savoir que la Constitution à son article 108, repris par l’article 77 de la loi électorale stipule que le mandat de député national est incompatible avec le mandat de sénateur et vice-versa. Le mandat de député ou de sénateur est incompatible avec les fonctions ou mandats de membre du gouvernement, membre d’une institution d’appui à la démocratie membre des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité, magistrat, agent de carrière des services publics de l’Etat, cadre politicoadministratif de la territoriale, à l’exception des chefs de collectivité-chefferie et de groupement.
Leurs mandats sont également incompatibles avec ceux des membres des cabinets du Président de la République, du Premier ministre, du président de l’Assemblée nationale, du président du Sénat, des membres du gouvernement, et généralement d’une autorité politique ou administrative de l’Etat, employé dans une entreprise publique ou dans une société d’économie mixte ou avec tout autre mandat électif. Le mandat de député national ou de sénateur est incompatible avec l’exercice des fonctions rémunérées conférées par un Etat étranger ou un organisme international.
Contexte différent avec 2006
Nombreux ont tendance à se remémorer l’épisode de 2006. Autres temps autres moeurs. En 2006, le contexte politique était différent du présent. Après un long processus des négociations qui a abouti à la signature du pacte de paix et de partage des responsabilités entre les belligérants, l’opposition politique et la société civile, dit Accord global et inclusif la classe politique a mis en place un parlement sus generis.
Ce Parlement bicaméral - Assemblée nationale et Sénat - achevait son mandat avec la mise sur pied d’un nouveau Parlement, lui aussi bicaméral issu des premières élections législatives de la Troisième République. La gestion du pont entre la transition et le démarrage de la nouvelle République grâce à une nouvelle Constitution validée par référendum populaire, entraînait ipso facto la déchéance du gouvernement de transition qui a perdu toute sa légitimité.
Ces membres, dont trois vice-presidents, ont brigué la présidence de la République et ont échoué au profit de Joseph Kabila, candidat à sa propre succession. Ce gouvernement-là n’avait pas de Premier ministre. Kabila était chef de l’Etat et chef du gouvernement. Il n’avait pas de démission à déposer comme chef du gouvernement, en attendant de céder les prérogatives de chef du gouvernement au Premier ministre issu de la majorité.
C’est dans ce contexte que tous les députés élus ont été contraints de choisir entre le mandat électif et la poursuite de leur action éphémère au gouvernement. Tous ou presque ont choisi le Parlement ce départ massif a permis à Kabila de réaménager son équipe dans le respect 4h1 principe de partage des responsabilités défini par l’Accord global et inclusif. Depuis le contexte sociopolitique et juridique ont beaucoup changé, justifiés par quelques situations.
Primo, depuis la promulgation de la Constitution du 18 février 2006, ne peut conduire les affaires de l’Etat comme exécutif qu’un gouvernement ayant reçu le quitus de l’Assemblée nationale. Voilà qui bloque tout. Pour ceux qui plaident pour la mise sur pied d’un gouvernement intérimaire après la démission de celui dirigé par Muzito, la question à leur poser est celle de déterminer la procédure de son investiture puisque, dans le système politique actuel, ne peut être investi par la Chambre basse du Parlement qu’un gouvernement émanant d’elle. Secundo, la position de Muzito, Premier ministre sortant et député élu ne laisse aucune marge de manoeuvres à tous ses ministres qui tombent de facto avec la démission du chef de l’Exécutif.
Si Muzito n’était pas député élu, il n’y aurait pas déchéance de facto de son équipe, du fait qu’il pouvait continuer à diriger son gouvernement jusqu’à l’investiture d’une nouvelle équipe par l’Assemblée nationale. Dans ce cas de figure, seuls les ministres ayant été élus démissionneraient, et le réaménagement du gouvernement serait envisageable.
Par ailleurs, le rêve de certains ministres défaits lors des élections législatives du 28 novembre 2011 est une ambition sans lendemain. L’échec aux législatives ne doit pas donner une prime au point d’espérer demeurer au gouvernement pour la simple raison que l’on a échoué aux élections législatives. La nouvelle recomposition présage une nouvelle redistribution des cartes au sein des Exécutifs tant national que provinciaux en attendant la convocation du scrutin en vue de la mise sur pied des Assemblées provinciales.
En attendant, et grâce à la révision constitutionnelle de janvier 2011, un député élu appelé à d’autres fonctions, pourrait regagner le palais du peuple s’il le souhaite, à la fin de son autre mandat. Ainsi, la question des incompatibilités ne se pose plus avec la même acuité qu’il y a six ans.

Natine K./AfricaNews
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(DN/Milor/GW/Yes)
Last edited: 27/02/2012 12:43:48

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RDC: La mort de Katumba Muake ouvre une nouvelle page de la politique congolaise (ANALYSE)

(Xinhuanet 27/02/2012) 
KINSHASA -- La scène politique congolaise reste encore marquée par la mort de Augustin Katumba Muanke, député de Pueto, dans la province du Katanga et proche collaborateur du président Joseph Kabila.
Le député Augustin Katumba Muanke est mort dans un accident d'avion à l'aéroport de Bukavu, le dimanche 12 février dernier. La nouvelle de sa mort a provoqué une véritable onde de choc dans les milieux politiques en République démocratique du Congo du fait qu'elle intervient au moment s'ouvre la session de l'Assemblée nationale congolaise et au moment où se tiennent des tractations pour la formation du gouvernement.
Car Augustin Katumba n'est pas n'importe qui dans le monde politique et économique en RDC. Des sources proches du PPRD, son parti, l'on apprend qu'il était impliqué dans les difficiles tractations en cours pour la formation d'un gouvernement, après des élections entachées de grâves irrégularités et très contestées par l'opposition et plusieurs observateurs internationaux.
Pour un grand nombre d'observateurs, la mort de M Augustin Katumba Muanke va changer la façon de gérer la pays par le président Joseph Kabila, car depuis son arrivée au pouvoir en 2001 Joseph Kabila a été très infuencé par Augustin Katumba Muanke qui travaillait déjà avec son père Laurent-Désiré kabila.
Personnage de l'ombre, discret, mais sulfureux et très influent, Augustin katumba faisait et defaisait les gouvernements. C'est lui qui dictait toutes les décisions que le PPRD, le parti de J Kabila et la Majorité présidntielle prennaient au parlement.", a déclaré un député membre du PPRD.
Homme d'affaires, il avait une main mise sur le secteurs minier en RD Congo."Dans chaque contrat il envoyait ses hommes ( appelé ici le clan Katumba ou Katmuba network pour percevoir des pourcentages), il était cité dans tous les rapports des Nations Unies sur les pillages des richesses du Congo. Il désignait lui mêmet des ministres que Joseph Kabila devait travailler avec. C'est encore Augustin Katumba qui faisait et défaisant des alliances politiques à l'Assemblée nationale.", a-t-il poursuivi. En 10 ans Augustin Katumba Munake est devenu l'un des hommes les plus riches, mais également les plus inflients de la RDC.
Sa mort va certainement permettre au président Joseph Kabila d'amorcer un dialogue, cette fois franc, avec l'opposition congolaise, y compris l'UDPS de M. Etienne Tshisekedi dont les membres refusent encore de sièger au parlement, car Augustin Katumba Muanke était de l'aile dur des proches de Joseph Kabila, Il n'était pas vraiment partisan d'un dialogue avec l'opposition congolaise.
Avec cette nouvelle donne, le président Joseph Kabila va certainement chercher à se trouver des nouvelles alliées dans l'opposition. Il va égalemnt chercher à mettre fin à la politique d'isolement dilplomatique du pays. Car selon des sources au sein de Majorité présidentielle et dans la société civile congolaise Katumba Muanke isolait le président Joseph Kabila qu'il prennait presqu'en otage.
Joseph kabila cherche actuellement un remplaçant de Augustin Katumba. Et cela va ouvir la voie à une guerre de leadership entre les partisans de la majorité, beaucoup affirment que la guerre de leadership risque d'opposer des proches de Joseph Kabalia tel que Evariste Boshab, président de l'Assemblée nationale sortant, She okitundu, sénateur et ancien ministre des Affaires étrangères, Zoé Kabila, le frère du président élu député national, ou encore le professeur Yav directeur du cabinet adjoint du chef de l'état.
L'on risque également d'assister à une guerre des clans entre les katangais du nord d'où était originaire Katumba Muanke et les balubakat qui sont du Sud Katanga, c'est-à-dire de l'éthnie de Laurent-Désiré Kabila, père de Joseph Kabila. Déjà l'on se bouscule pour plaire au président. Dans l'entrée temps, l'UDPS a décidé d'exlure tous ses députés qui vont sièger avec la nouvelle Assemblée nationale et refuse toujours l'idée d'un dilaogue avec le président Joseph Kabila et la Majorité présidentielle.



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Après la validation des mandats: Adolphe Muzito et ses Ministres élus restent en place jusqu’à la formation du nouveau gouvernement !

(La Prospérité 27/02/2012)

Des appels pressants à la démission de l’Exécutif Central ne cessent de se multiplier depuis le début des travaux de la session extraordinaire de la nouvelle Assemblée Nationale, le 16 février 2012. Raisons avancées, les Ministres, à commencer par le Premier d’entre eux tous, à savoir : Adolphe Muzito, ont été proclamés élus par la Commission Electorale Nationale Indépendante à l’issue des législatives du 28 novembre 2012 et, par conséquent, ils siègent dans la salle de Congrès du Palais du Peuple. Dans l’entre-temps, ils continuent à gérer leurs ministères respectifs. Voilà qui poussent certains analystes ou encore observateurs à en appeler tout simplement à leur démission pour cause d’incompatibilité. Que disent les textes ? Certes, les articles 97 et 108 de la Constitution de la République sont assez explicites en ce qui concerne les incompatibilités entre, d’une part, les fonctions d’un membre du Gouvernement avec l’exercice de tout mandat électif, de tout emploi public, civil ou militaire et de toute activité professionnelle et, d’autre part, le mandat d’un Député avec le mandat d’un Sénateur et vice versa et avec les fonctions d’un membre du Gouvernement. Seulement d’autres lois, notamment, la loi électorale donne un peu plus de lumière quant à la démarche à suivre pour tout membre du Gouvernement qui est élu Député National. A partir de quand il faut exiger la démission des membres du Gouvernement élus ? Ici, le compte à rebours commence pour tout membre du Gouvernement ou encore Sénateur élu, lorsque leur mandat aura été validé. Encore qu’il faudra savoir qu’un délai de huit jours francs leur est accordé pour ce faire. C’est seulement en ce moment là que l’exigence de la démission devient pressante. Et dans le cas de figure actuellement où le Premier Ministre est élu, il lui a appartiendra de démissionner et, avec lui, toute l’architecture Gouvernementale. Mais, encore faut-il préciser que tous ces membres du Gouvernement Central élus Députés ont le choix entre rester au Gouvernement, même pour quelques jours, et laisser la Députation Nationale à leurs suppléants. Libre à eux, d’examiner toutes ces possibilités et de faire le choix qui les convient le mieux et à temps. Que se passe-t-il si le Gouvernement démissionne ? Là également, il ne faudra nullement s’en faire outre mesure. Dans l’esprit de la continuité des services de l’Etat, les membres du Gouvernement sortant devront rester en place et gérer les affaires courantes. Et ce, jusqu’à la formation d’un nouveau Gouvernement qui sera issu de la nouvelle majorité à l’Assemblée Nationale. Le Premier Ministre actuel ne rendra définitivement le tablier qu’après la cérémonie de remise – reprise avec le nouveau locataire du de l’Hôtel du Gouvernement qui, jusqu’ici, n’est pas encore connu, la question relevant du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat. Ce qui dérange d’autres acteurs politiques, c’est le fait que le Gouvernement en place, avec en son sein des Députés nouvellement élus, continuent à poser des actes en tant que Députés, en participant aux séances plénières et en agissant également, en qualité de membre du Gouvernement. De ce qui précède, il faudra retenir qu’il n’y aura pas de vide, entre la démission du Gouvernement sortant et l’entrée de la nouvelle équipe Gouvernementale.
La Pros.

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Sans alliances, ni alliages / PPRD : 148 Députés répondent à l’appel de Boshab !

(La Prospérité 27/02/2012)

On dirait qu’il s’agissait d’une ‘’immersion ou d’un plongeon dans les eaux profondes ‘’, pour les nouveaux élus. L’idéologie, les principales articulations du combat, la vision du Chef de l’Etat, les urgences, les consignes, les devoirs et obligations des élus face au Parti…Telles sont les matières autour desquelles un module de formation a été organisé du 24 au 25 février à l’attention particulière des élus alignés sous les couleurs du PPRD face aux enjeux de l’heure. Evariste Boshab, Secrétaire Général, qui a ouvert et clos les travaux de ce séminaire de renforcement des capacités, en a, du reste, tiré une fière chandelle. Au total, son parti compte déjà 148 Députés dont 16 femmes. C’est le plus grand nombre d’élus qu’un parti puisse compter à la nouvelle Assemblée Nationale. D’où, l’idée de la gestion de ce tout nouveau leadership établi jusqu’ici sans alliances, ni alliages politiques. Comment donc être le parti phare au Parlement et, en même temps, prendre à bras le corps, les préoccupations des populations issues de leurs circonscriptions électorales respectives, sans pour autant trahir la vision de Kabila, ni compromettre l’image du parti vis-à-vis des tiers ? Tout ceci a été passé au peigne fin au Centre Nganda, sous le contrôle de Boshab Mabudj Mabilenge qui, décidément, est au four et au moulin. Il n’est pas question de chercher la vedette avec ses 148 Députés Nationaux dont 16 femmes, à l’Assemblée Nationale. Encore moins de se la laisser voler. C’est plutôt question de resserrer les rangs, de façon à créer une dynamique, pour imposer le leadership du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), durant cette 2ème législature de la 3ème République. C’est tout le sens du séminaire de renforcement des capacités des Députés Nationaux PPRD, organisé du 24 au 25 février dernier, au Centre Catholique Nganda, dans la commune de Kintambo, sous la houlette du Professeur Evariste Boshab. En effet, pendant que les autres partis restent statiques, au regard du nombre de leurs élus aux législatives, le PPRD, lui, réalise une moisson abondante avec l’adhésion des Députés élus, qui acceptent non seulement de partager l’idéologie du parti, mais s’engagent aussi personnellement pour sa survie. Dans son mot de clôture, Evariste Boshab a indiqué que loin de minimiser les autres formations politiques, le PPRD entend plutôt évoluer autrement que de s’accommoder aux alliances et autres alliages. Ainsi, ayant réussi à inculquer l’idéologie qui doit présider à la gestion de cette législature, le PPRD a mis en garde ses cadres contre ce que Boshab a qualifie des « mandataires démiurges », qui croient être capables de hauts faits et qui tombent malheureusement vite dans des inventions improductives. Quant à la marche à suivre, le Professeur Boshab en appelle à l’obéissance, à la loyauté et à la fidélité de tous les Députés PPRD au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, autorité morale du parti. Et, pour que personne n’en ignore, les désormais 148 élus PPRD ont présenté une motion de soutien à Kabila, par le biais de l’une de leurs, en la personne de l’Honorable Jeannine Mabunda. Sous le thème : « L’action de l’élu et la survie du parti », le parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a organisé, du 24 au 25 février dernier, un séminaire de renforcement des capacités de ses Députés Nationaux. C’était principalement pour les informer des enjeux politiques actuels, différents de ceux de la précédente législature, en ce que celle-ci va connaître une fin des alliances ou alliages, que la Majorité Présidentielle se trouve devant une opposition forte, et une société civile très exigeante. D’où vient que la bataille est rude est nécessite le développement et le leadership de l’excellence. C’est ce que le Secrétaire Général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Evariste Boshab, a souligné à l’attention de 148 élus PPRD, parmi lesquels 16 femmes, présents au Centre Catholique Nganda, à Kinshasa. Aussi, Boshab a affirmé que cette action est bâtie sur le renouveau, idée force, qui pousse à quitter la tentation de l’autosatisfaction pour le réarmement moral des tous les élus et, partant, de tous les cadres du parti. Par ailleurs, il a souligné que pour fructifier le succès, les élus doivent éviter toute distraction face aux marchands d’illusions. Satisfaction des participants Ayant bénéficié des riches exposés, six au premier et deuxième jour, les séminaristes ont formulé des recommandations, parmi lesquelles : l’observance de la loyauté à l’endroit du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, autorité morale du parti ; la promotion de la discipline et la culture de la solidarité ; la primauté au travail en groupe, le respect de l’engagement personnel pour la survie du parti ; faire de la préoccupation du peuple un cheval de bataille ; respecter et faire respecter les intérêts de l’opposition, maillon essentiel de la démocratie… La Pros. Allocution de clôture du Professeur Evariste Boshab, Secrétaire Général du PPRD Très chers camarades, Deux jours durant, nous avons tout abandonné, réajusté nos agendas, renvoyé nos rendez-vous, pour répondre à l’appel venant de notre maison commune, où les enfants du même toit devaient s’alimenter et s’abreuver. Au début de cette législature, nous avions en effet besoin de partager un repas de famille. C’est ce que nous avons fait autour d’un séminaire dédié au renforcement de nos capacités, en tant qu’élus du peuple soucieux de pérenniser notre famille politique. Nous avons eu l’occasion de nous retrouver autour de ce que nous avons véritablement en commun, à savoir notre identité idéologique. Au-delà de la diversité des noms de naissance ou de circonstance, au-delà des chemins suivis pour nous faire élire ou réélire, nous partageons une identité commune, enracinée dans le projet de société que le Président Joseph Kabila a mis en œuvre depuis une décennie. Nous aurons vécu un événement extraordinaire, qui marquera pour des générations le paysage politique de notre pays. Il s’agit de l’émergence d’une mosaïque politique, dont chaque pièce, chaque groupe de pièces, et même l’ensemble de pièces ne peuvent se penser ni en termes de regroupement, ni en celui de plateforme. Nous assistons à la naissance d’une innovation politique majeure, qui ne manquera pas de susciter, comme à l’accoutumée, des réactions épidermiques chez tous ceux qui croient que leurs malheurs politiques proviennent du leadership que notre mosaïque assume. Désormais, nous devrons apprendre à fonctionner différemment, davantage comme un corps doté d’organes remplissant des fonctions semblables à partir de positions différentes : des yeux, des oreilles, des jambes et des bras. Situation qui n’a rien à voir avec les juxtapositions des alliances, des alliages ou des coalitions qui, bien qu’indispensables, n’en demeurent pas moins des pesanteurs et des handicaps. Nous devrons faire avec tant que nous n’aurons pas réussi à constituer une majorité significative, dont le seuil se situe au-delà de 30 % d’élus. Nous devrions viser ce score pour nous mettre à l’abri des chantages de la part de tous ceux qui pensent que notre leadership est un indicateur de leurs limites. En dépassant la barre symbolique de 30 %, nous nous serons mis à l’abri. Dans une assemblée, lorsqu’on ne détient pas la majorité absolue, il suffit de dépasser les 30% devenir un élément stabilisateur. Je ne doute pas un seul instant que ce séminaire de renforcement des capacités soulèvera de nouvelles passions et irritera bien des gens en quête de valence politique. Et pourtant, qu’avons-nous fait, sinon prendre conscience de nos limites, chercher à les combler par un partage de connaissance et nous réarmer moralement pour mieux affronter les enjeux politiques inhérents à la mise en place des institutions de la nouvelle législature. Désormais, nous devrions nous penser nous-mêmes sous le mode d’une congrégation, dont les membres sont liés par un vœu, notamment un vœu d’obéissance, de fidélité et de loyauté au Chef; liés aussi par une doctrine commune portée par l’idéologie du Chef; engagés dans une action commune: celle de la reconstruction et de la modernisation. Comment, dès lors, ne pas vous adresser des exhortations afin que l’expérience que nous venons de vivre nous rassemble davantage. C’est à ce prix que nous pourrons faire valoir le Manifeste du nouvel agenda politique auprès de quiconque serait admis aux affaires au cours de la législature qui commence. Nous devrions nous méfier des mandataires démiurges, qui cherchent à impressionner la haute hiérarchie avec de la fumée, se livrent à des acrobaties en guise de créativité et nous ramène vers les enfers sous prétexte d’apporter des innovations. Autant notre identité sera claire, autant nous pourrons nous dresser vis-à-vis de l’opposition et assumer, sans fausse modestie, le leadership que nous avons conquis haut la main à la faveur de stratégies bien mûries. Car, nous ne cherchons pas la vedette, mais nous n’accepterons pas non plus qu’on nous la vole indûment. Pleins succès dans le mandat législatif qui commence, détermination pour faire accéder notre pays au statut d’un pays émergent, grâce à la révolution de la modernité, tels sont les souhaits que je formule à l’endroit de vous tous mes camarades, afin que par votre action le relief de notre pays change de manière positive. Je remercie particulièrement les responsables de l’ECT et de FIDEC qui ont décidé de faire partie du grand groupe parlementaire PPRD tout en gardant leur identité comme partis politiques. Sur ce, je déclare clos les travaux du séminaire de renforcement des capacités des députés nationaux organisé à Kinshasa, les 24 et 25 février 2012, sur le thème « L’action de l’élu et la survie du parti ». Je vous remercie.

La Pros.

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