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mardi 31 janvier 2012

Elections-RDC: des chefs d’Etat africains favorables à un recomptage des voix, selon Vital Kamerhe

Certains chefs d’Etat africains sont «plus que favorables» pour le recomptage des voix des élections présidentielle et des législatives en RDC, a déclaré Vital Kamerhe, à son retour, mardi 31 janvier, d’Addis Abeba où il a conduit une délégation de l’opposition congolaise au sommet de l’Union africaine (UA). Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a affirmé avoir rencontré plus de quinze chefs d’Etat africains à qui il dit avoir remis un mémorandum demandant ce recomptage des voix.
Accompagné d’une demi dizaine d’autres membres de l’opposition comme Félix Tshisekedi, fils du président de l’UDPS et Martin Fayulu leader du parti Ecide, Vital Kamerhe précise avoir rencontré ces chefs d’Etat un à un et en privé:
«Nous ne sommes pas allés avec la prétention de siéger. Nous ne sommes pas des perturbateurs. Nous savons lire le droit international et à quel niveau s’arrêtent nos prérogatives. Mais (…) en tant qu’ancien candidat président de la République, je pouvais me permettre (…) de rencontrer un certain nombre des chefs d’Etat, les sensibiliser sur la situation d’un grand pays d’Afrique, avec neuf voisins, pour qu’ils ne viennent pas courir après les événements
Le recomptage des voix est la thèse défendue par une frange de l’opposition congolaise, qui considère que le double scrutin du 28 novembre avait été entaché de beaucoup d’irrégularités. Elle refuse d’admettre les résultats de la présidentielle tels qu’annoncés parla Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 9 décembre, et proclamés par la Cour suprême de justice (CSJ).
Ces résultats ont consacré la réélection du sortant Joseph Kabila avec 48,95%, suivi de l’opposant Etienne Tshisekedi (32,33%). Mais ce dernier, qui se considère comme le gagnant de cette élection, a «prêté serment» à son domicile, le vendredi 23 décembre à son domicile.
Des voix s’élèvent ainsi pour appeler à un dialogue inclusif pour juguler les tensions post-électorales et assurer le respect des principes démocratiques dans la poursuite du processus électoral en République démocratique du Congo. Le dernier appel en date est celui du secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf.

radiookapi.net 

RDC/Législatives – Les élus de Mont Amba et de la Lukunga complètent l’effectif

Les résultats des deux circonscriptions électorales ont été rendus publics le week-end dernier à Kinshasa. Sur treize sièges à pourvoir du district de Lukunga (Kinshasa I), l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et le Parti du peuple pour le renouveau démocratique (PPRD) se tirent chacun avec un siège. Le parti d’Étienne Tshisekedi rafle, par contre, deux sièges sur les onze du district de Mont-Amba (Kinshasa II). 
Parmi ces élus censés rejoindre les 432 autres connus depuis le 27 janvier, il y a lieu d’épingler de nouvelles figures. Le secrétaire national du Mouvement de libération du Congo (MLC) en charge de la communication, Germain Kambinga, est élu dans la circonscription de la Lukunga devançant ainsi son secrétaire général, Thomas Luhaka, qui perd son siège. Malgré ses 12 944 voix, le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani, n’est pas retenu sur la liste de son parti. Pius Muabilu Mbayu (5 212 voix) revient à l’Assemblée nationale sous la bannière du Congrès national congolais. Il en est de même pour Wivine Moleka (6 640 voix), membre actif du parti présidentiel.
Deogratias Indulu, Zacharie Bababaswe, Jolie Kenda et tant d’autres qui sont à leur première expérience parlementaire représentent une nouvelle vague de jeunes acteurs politiques sur qui reposent les espoirs des Congolais. Quitte à tirer leur épingle du jeu et démontrer à l’opinion qu’ils ont réellement mérité de la confiance du peuple.
Notons que c’est ce 30 janvier que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) devait publier, comme promis, les résultats restants des législatives pour établir la liste des 500 députés devant siéger à la prochaine Assemblée nationale. Mais un nouveau report a plutôt été annoncé. Selon le vice-président de la Céni, des problèmes persisteraient encore dans quelques circonscriptions, notamment à Kinshasa 4 (district de la Tshangu) et à Mbuji-Mayi. Jacques Djoli a souligné qu’il y a des erreurs à corriger au regard des recours introduits par les contestataires. Il a fait remarquer que son institution n’a pas pour objectif de publier absolument des résultats à un temps déterminé mais s’emploie à présenter un travail soigné susceptible de la créditer davantage aux yeux de l’opinion.
Une opinion qui continue toutefois à s’interroger si les députés nationaux élus dans leurs circonscriptions respectives jouissent effectivement d’une légitimité populaire ou ils sont simplement le produit des nominations à peine voilées cautionnées par la Céni, au vu des milliers de recours en contestation.

Alain Diasso
direct.cd

RDC : le Renadhoc condamne «l’assignation tacite en résidence surveillée» d’Etienne Tshisekedi

Le Réseau national des ONG des droits de l’homme de la République démocratique du Congo (Renadhoc) s’insurge contre « l’assignation tacite en résidence surveillée » d’Etienne Tshisekedi. Dans un communiqué publié lundi 30 janvier à Kinshasa, il demande au gouvernement de lever le dispositif policier déployé autour de la résidence du leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
«Nous estimons que cette assignation a longtemps duré et provoque la psychose en sein de la population qui vit entre la 7e et la 12e rue dans la commune de Limete», a déclaré le secrétaire exécutif du Renadhoc, Fernandez Murhola qui demande au gouvernement de retirer les policiers qui sont postés dans cette partie de la capitale pour que le président de l’UDPS circule librement comme tous les autres leaders politiques.
Le directeur du cabinet de l’UDPS, Albert Moleka, avait déploré samedi 14 janvier le dispositif policier déployé autour de la résidence de son leader, Etienne Tshisekedi, déclarant que les policiers y ont érigé des barrières «dans l’environnement direct» de son domicile et y limitent l’accès.
Des sources proches du ministère de l’Intérieur affirment qu’une levée partielle des policiers a été observée autour de la résidence d’Etienne Tshisekedi, il y a quelques semaines, après des pourparlers entre le ministère de l’Intérieur, la police, les services spéciaux et l’opposition.
Ces policiers y ont été déployés depuis la proclamation des résultats des élections présidentielle et législatives du 28 novembre.
Interrogé par Radio Okapi au sujet de ce déploiement, le commissaire général de la police congolaise, Charles Bisengimana, avait affirmé qu’il ne voyait pas en quoi le leader de l’UDPS se trouverait en danger «alors qu’il se trouve dans sa propre résidence, et surtout, qu’il ne reçoit aucune visite susceptible d’occasionner un danger».
Selon lui, cette présence policière a pour objectif «de mettre hors d’état de nuire tous les délinquants qui menaçaient la sécurité des personnes et de leurs biens dans cette partie de la ville».
S’appuyant sur le déploiement des policiers autour du domicile de l’opposant, une autre ONG de défense des droits de l’homme, la Voix des sans voix (VSV) avait déclaré, lundi 24 janvier, être au courant d’un «plan de relégation» d’Etienne Tshisekedi dans son village natal, Kabeya Kamwanga.
Le président de l’UDPS conteste toujours les résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre qui donne Joseph Kabila vainqueur (48,95%). Il se considère comme le président élu.

radiookapi.net

Foot-RDC: le voyage de DCMP pour Tunis reporté, V club de retour à Kinshasa

Le stage de préparation du Daring club Motema Pembe (DCMP) à Sahel, une région de la Tunisie, initialement prévu pour mardi 31 janvier a été reporté à une date ultérieure. Les frais de préparation de l’équipe devraient être pris en charge par l’Etoile sportive du Sahel, selon l’une des clauses du contrat de transfert du joueur Gladys Bokese dans ce club tunisien. Le président de coordination de DCMP, Antoine Musanganya, déclare que son équipe n’a pas pu avoir les visas.
D’autres sources annoncent le déplacement de l’équipe pour Goma (Nord- Kivu) où l’équipe devrait se préparer pour une dizaine de jours.
En outre, DCMP n’a toujours pas rendu public la liste de 27 joueurs qui devront défendre les couleurs du club cette saison.
 – L'équipe de l'AS V-Club ce 17/05/2011 au Stade des Martyrs à Kinshasa, lors du match contre DCMP, dont le score final: Vita 1- DCMP 0. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Par ailleurs, l’autre club kinois, l’As V club, doit regagner Kinshasa ce même mardi 31 janvier en provenance de Rio de Janeiro (Brésil) où les Dauphins noirs étaient en stage de préparation de quarante jours.
Les dirigeants du club ont prévu d’organiser une soirée récréative au Grand Hôtel Kinshasa pour accueillir les joueurs et présenter les nouvelles recrues dont deux brésiliens venus renforcer l’ossature des vert et noir.
V club est engagé cette saison à la Ligue des champions d’Afrique où il commence par les préliminaires contre Olympic club de Bujumbura (Burundi). Le match aller est prévu dimanche 19 février à Kinshasa.
Dimanche 12 février, V club affrontera Sanga Balende au stade des Martyrs pour la première journée de la division I.

radiookapi.net

Il n’y aura pas de report à 2013 de l’application de la TVA mais le gouvernement accepte d’en revoir certaines dispositions

(Digitalcongo.net 31/01/2012)

Un compromis a été trouvé entre le gouvernement et le patronat congolais FEC qui sollicitait le report à 2013 de l’application de la TVA, à savoir que l’exécutif national a refusé le report mais a accepté que soient revues certaines dispositions de la loi portant institution de cette taxe.

Le gouvernement s’est déclaré dispose à revoir certaines dispositions de la loi portant institution de la taxe sur la Valeur ajoutée (TVA « considérée devant l’être ». C’est en ces termes que le premier ministre Adolphe Muzito a répondu lundi au mémorandum des membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), au cours de la séance d’évaluation des mesures d’encadrement de la TVA au Grand Hôtel Kinshasa dans la commune de la Gombe.
Le chef du gouvernement, qui répondait ainsi au président de cette corporation patronale Albert Yuma Mulimbi, a indiqué que le gouvernement n’attendra pas la fin de l’année pour mettre en application cette réforme majeure l’administration fiscale, mais plutôt la rentrée parlementaire prochaine.
A ce sujet, le premier ministre a noté que le prochain projet du budget pourrait avoir un annexe sur le projet de lot portant révision de la TVA et que toutes autres dispositions pourraient être envisagées après appréciation du gouvernement dans le cadre de la commission mixte.
Pour le Premier ministre, le gouvernement et le monde des affaires se sont accordés à mettre sur pied une commission technique chargée de gérer les différends nés de la mauvaise application de la TVA lors de la prochaine séance d’évaluation.
Le chef du gouvernement a fait savoir que la TVA qui est une réforme technique destinée à élargir l’assiette fiscale entraîne des réajustements de prix soit à la hausse, soit à la baisse, ou soit encore au statu quo. C’est ensemble que les différentes parties peuvent travailler pour intégrer des propositions dans la perspective d’améliorer la mise en oeuvre de la TVA, au besoin, cheminer vers les révisions de certaines dispositions légales au lieu de procéder au report de la mise en application de la taxe sur la valeur ajoutée comme le souhaite la FEC.
Il s’est réjouit du fait que nombreuses préoccupations de la FEC ont déjà trouvé des solutions notamment sur la demande pédagogique destinée à sensibiliser les opérateurs économiques et la population, ainsi que les descentes sur terrain des équipes mixtes. Dans sa réaction, le président de la FEC, Albert Yuma a accueilli favorablement au nom de ses pairs la demande du Premier ministre conscient que « le pays appartient à tous » et que tout le monde devra travailler pour son devenir.
Il a également plaidé et obtenu de son hôte le principe de non sanction en cette période de début de mise en oeuvre de la TVA, sauf en cas de flagrance. Pour le directeur général des impôts Dieudonné Lokadi Moga, se basant sur les rapports des services, l’évolution de la situation est relativement positive sur le terrain au niveau de certaines entreprises.
En ce qui concerne les prix sur le marché, l’indice de l’institut national de la statistique indique une baisse générale des prix, a souligné le D.G Lokadi. Concernant les services, il a été observé une sorte de résistance dans le chef de certaines entreprises quant à l’application de la loi.
Ces derniers, a-t-il dit, appliquent d’une manière totalement abusive lot provoquant ainsi des augmentations conséquentes des prix sur le marché. Dans le secteur des télécommunications, Dieudonné Lokadi note un ajustement par rapport à une application correcte de la loi, c’est-à-dire les droits sont calculés au taux de 1e qui a connu comme conséquence en terme de baisse sur les prix.
En terme général, M. Lokadi a souligné que, la situation évolue positivement, et qu’il y a donc lieu de poursuivre des échanges avec les partenaires pour rencontrer des préoccupations nouvelles qui pourront être identifiées.
Pour leur part, les ministres des Finances et de l’Economie, Augustin Matata Ponyo et Jean-Pierre Darwezi ont reconnu des évolutions relativement significatives dans la mise en oeuvre de la TVA.
Ils ont noté qu’il fallait intégrer les préoccupations des uns et des autres avant de rappeler l’origine de la hausse des prix intervenue au début de l’année, notamment à cause de la surchauffe sur terrain, et aussi à la suite de la dépréciation du franc congolais face à la devise étrangère. Il y a également lieu de noter que la panique des opérateurs économiques à reconstituer les stocks après les fêtes de fin d’année et surtout la mauvaise application de la TVA.

ACP
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(DN/Milor/GW/Yes)
Last edited: 31/01/2012 13:06:19

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RDC: la grève générale voulue par Tshisekedi suivie dans ses fiefs mais pas dans la capitale

Par RFI
L’opposant Etienne Tshisekedi, qui revendique toujours sa victoire à l’élection présidentielle, avait lancé vendredi dernier un mot d’ordre de grève générale pour ce lundi 30 janvier demandant à la population de paralyser le pays. Un appel suivi dans le Kasaï à Mbuji Mayi et Kananga, mais rien ne s’est passé dans la capitale.

A Kinshasa l’appel n’a pas été suivi. La circulation était aussi dense qu’à l’accoutumée. Les écoles, les commerces et les administrations ont fonctionné comme d’habitude. En revanche c’était ville morte à Mbuji Mayi, la capitale du Kasaï oriental, fief d’Etienne Tshisekedi. Avec un grave débordement.
D’après des témoignages, un homme en train de réparer sa voiture dans la rue a été agressé par des jeunes qui l’accusaient de travailler. Ils l’ont aspergé d’essence et mis le feu. Il a eu la vie sauve mais a dû être hospitalisé.
A Kananga, capitale du Kasaï occidental, beaucoup de commerces n’ont pas ouvert. Le bouche à oreille a fonctionné pour transmettre le mot d’ordre de Tshisekedi ; les médias proches de l’UDPS, radio et télé, sont fermés depuis longtemps.
Le leader reste confiné dans sa résidence de Kinshasa, sa rue est bloquée par la police depuis plusieurs semaines. Des ONG, comme le Renadhoc (Réseau d’association de défense des droits de l’homme du Congo), réclament la fin de cette mise en résidence surveillée. Ce blocus a été dénoncé jusqu’à Addis-Abeba, au sommet de l’UA, où l’autre opposant Vital Kamerhe s’est rendu à la tête d’une délégation.

par rfi

ISC/Kinshasa : Le DG Kabamba appelle à une prise de conscience collective des avancées réalisées

(L'Avenir Quotidien 31/01/2012)

Le Directeur général de l’Institut supérieur de Commerce, ISC, le Pr Albert Kabamba Mueu a exhorté, vendredi, les membres de cette communauté à s’inscrire chacun dans la logique de la concorde, en vue de permettre le déroulement harmonieux des travaux et la poursuite des objectifs majeurs. C’était à l’occasion de la cérémonie d’échange des vœux 2012. « Nous avons la capacité de vivre dans la concorde, que chacun de nos actes s’inscrive dans un esprit de paix, de solidarité (…) ».

La journée a été honorée de la présence des membres du comité de gestion et d’autres catégories socioprofessionnelles de cet Institut. Le président de la coordination estudiantine, Momene MomikengoTimothée a conduit une délégation à cette cérémonie. Les différents intervenants ont reconnu autant les efforts que le pragmatisme du comité de gestion et proposé leurs cahiers de charge respectifs. Le représentant du personnel administratif, Jean Mbukahamba a mis notamment un accent sur la nécessité de poursuivre les objectifs assignés à la mutuelle de santé. A l’heure où l’ISC/Kinshasa rayonne au plan africain, le DG (dont un extrait du discours suit) a appelé à la constance dans l’engagement collectif dans l’action. Aussi a-t-il dévoilé le plan d’action du comité de gestion pour la sécurité et exprimé sa détermination à déjouer autant que faire se peut, la corruption et différentes formes d’antivaleurs.
« Nous avons réalisé ensemble de nouvelles avancées majeures dans beaucoup de domaines durant l’année 2011 (…) », a indiqué le DG Nous voilà une fois de plus réunis pour cette cérémonie de présentation des vœux, désormais bien encrée dans nos traditions. Je voudrais tout d’abord remercier Dieu de l’occasion qu’il nous donne aujourd’hui au seuil de cette année nouvelle. (…)Permettez-nous de vous renouveler en retour nos vœux tout aussi chaleureux de santé et de bonheur pour vous-même, pour vos familles respectives, pour l’ensemble de la communauté de l’ISC/Kinshasa.
En effet, le début d’une année nouvelle est toujours une heureuse opportunité de mesurer ce qui a été accompli, et surtout regarder vers l’avenir. Nous avons réalisé ensemble de nouvelles avancées majeures dans beaucoup de domaines durant l’année 2011 qui vient de s’achever. Avancées marquées d’un sceau qualitatif particulièrement remarquable. J’en rappelle quelques-unes, car la liste en est bien longue. Au plan de notre vision générale, nous nous étions fixés au départ quatre orientations majeures à savoir : l’assainissement des mœurs au sein de notre alma mater ; l’affirmation de notre leadership et notre rayonnement en tant que haute école congolaise de Commerce ; le rehaussement de nos projets de coopération et, enfin, l’adoption et la pratique orthodoxe d’un mode de gestion exemplaire. Nous avons agi dans le respect de ces grandes orientations fondées sur notre vision d’avenir : faire de l’ISC /Kinshasa l’une des plus grandes et des plus prestigieuse et des plus honorables institutions d’enseignement supérieur de la République. Nous avons assidûment travaillé et nous nous y attelons encore aujourd’hui.
Au plan académique, nous avons fonctionné normalement, sans embûches jusqu’à la proclamation des résultats et la collation des grades académiques. Tous, nous avons travaillé dans ce sens-là. Et tous les enseignements prévus aux différents programmes se sont organisés et se sont en général déroulés avec satisfaction, ainsi que l’organisation des stages des 1er et 2ème cycles. Nous vous félicitons pour ce travail. Le 30 mai 2011, nous avons pris une décision portant mise en place des autorités décanales. Une légère restructuration qui a permis de rendre plus efficiente notre action académique.
En effet, cette réorganisation a eu pour effet de redynamiser les structures académiques. Et, par voie de conséquence, d’assurer à nos étudiants un cadre de formation on ne peut plus opérationnel. Nous vous faisons observer aussi la gestion de plus en plus saine des inscriptions des classes de recrutement que nous avons opérée avec efficience cette année. La procédure des inscriptions dans les 1ères années de graduat et de licence a été entourée de telles précautions que les velléités de malversation, de concussion et de corruption courante ont été, de manière générale, étouffées dans l’œuf. C’est le principe même de bonne gouvernance qui nous a guidés dans cette action. Signalons encore la publication ponctuelle des palmarès académiques au cours de cette année, une épreuve jadis difficilement surmontable, traînant des années entières à l’ISC/Kinshasa. Et, de même, pour la délivrance de diplômes aux finalistes de notre Institut. Nous venons de signer plus de 6000 diplômes parmi lesquels un certain nombre datant de 12 ans. Nous avons le loisir de vous tenir informés de l’obtention du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire, ESU d’un arrêté portant organisation de nouvelles filières à l’ISC/Kinshasa. A cet effet, cet établissement organisera, l’année prochaine, une option en gestion et administration des ressources humaines en graduat. Et, au niveau de licence, une option sur la micro-finance et entreprenariat. (…)

Propos rendus par Payne
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Députés et combattants de l’UDPS résistent à Etienne Tshisekedi

(Digitalcongo.net 31/01/2012)

A l’UDPS, une forte opinion indexe l’entourage immédiat de leur leader par qui viennent toutes les indélicatesses qui plongent actuellement le parti dans l’incertitude. Certains députés élus de l’UDPS qui craignent pour leur sort et pour l’avenir du parti le disent à haute voix à qui veut les entendre.
La Commission électorale nationale indépendante - CENI - a rendu publics, le jeudi 26 janvier 2012 courant, un peu plus de 90% des résultats des élections législatives du 28 novembre 2011 tenues en République démocratique du Congo.
Officiellement, 432 compétiteurs sur les dix huit milles candidats qui étaient inscrits à la coupe pour un siège à l’Assemblée nationale sont fixés sur leur sort. Tant et si bien que la majorité présidentielle a raflé la mise avec plus de 250 députés, résultats qui confèrent à la coalition au pouvoir, une majorité confortable si pas absolue au parlement.
L’UDPS, le parti d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, candidat malheureux a l’élection présidentielle face à l’élu Joseph Kabila, a arraché la place de la première force de l’opposition avec une trentaine d’élus jusque là proclamés par la CENI, loin derrière le PPRD, le parti présidentiel qui a dépassé la barre de soixante députés.
Déjà, au sein de certains partis de l’opposition qui ont réussi à glaner quelques sièges parlementaires l’heure est aux stratégies pour faire face à la lourde machine de la majorité parlementaire. Et pourtant, il était bien prévisible que les erreurs répétées de leaders de certains partis politiques de l’opposition dont l’UDPS pouvaient conduire ces formations politiques vers des murs infranchissables au mieux vers la déconfiture pure et simple.
Par contre, et au vu des résultats tout de même significatifs obtenus par le parti d’Etienne Tshisekedi, les violons ne semblent pas s’accorder entre le Directoire national et la majorité d’élus du peuple qui bénéficient d’une solidarité indéfectible des milliers des combattants de I’UDPS qui ont massivement voté pour eux lors des législatives du 28 novembre 2011.
Dès lors, on s’achemine vers ce que l’on pourrait qualifier de la première grande crise interne vécue au sein de I’UDPS depuis la décennie 1990 et qui mettrait aux prises le leader Tshisekedi en face de ses propres combattants. Des jeunes gens dont le parti s’est toujours servi pour semer des troubles et asseoir plus que jamais dans l’opinion le mythe d’un homme incontournable au tour de la personne de Tshisekedi.
D’autre part le sphinx de Limeté, comme on l’appelle, devrait faire face à la fronde de ses propres députés qui n’acceptent plus de se faire marcher et dicter comme dans une chapelle. Des méthodes qui n’ont rien produit par le passé et dont l’histoire regarde que de tristes souvenirs du genre pillage, journées ville morte, politique de la chaise vide.
C’est donc un secret de polichinelle, des députés élus sur la liste de l’UDPS refuseraient carrément d’obtempérer aux ordres donnés par le président de leur parti politique et abondamment relayés par bon nombre de ses lieutenants, les enjoignant de ne pas siéger a la prochaine assemblée nationale et d’attendre de nouvelles élection qui seront organisées après la prise de fonction à la tête du pays du président auto-proclamé.
L’extrémisme ne paie pas... Dans les familles des élus, des agitations sont très fortes. Epouses, enfants et dépendants ne jurent plus que par la tête d’Etienne Tshisekedi qu’ils accusent de n’avoir déboursé aucun sou pour soutenir la campagne électorale de leurs parents là où des ménages ont consenti des sacrifices certains pour y parvenir. Certains sont déterminés à accompagner les leurs à l’hémicycle le jour de la rentrée parlementaire. Dans les couloirs de la 10ème rue à Limete, certains hauts cadres se le diraient tout bas, déplorant cette politique de la chaise vide prônée par le chef du parti qui envoie l’UDPS tout droit vers la désintégration.
Il en est de même des échos qui proviennent des milliers des combattants, solidaires à leurs élus où le crédo est Tozo comprendre vieux te! -nous n’arrivons plus à comprendre le vieux. Des jeunes gens jadis mobilisés pour défendre la cause du leader ont fini par comprendre que le temps est révolu et qu’ils sont aussi en mesure de dire non.
De bouche à oreille, des combattants se sensibilisent eux-mêmes pour ne plus répondre aux ordres de pillage ou de villes-mortes qui, en réalité, ne leur apportent aucun bonheur. Pour plus d’un observateur, Etienne Tshisekedi est présentement dos au mur. Ses députés l’ont toisé, ses combattants lui résistent, seuls ses flatteurs l’épient d’un air moqueur entendant l’heure pour en fin dire le vieux ne comprend personne. C’est bien rituel, Honoré Gbanda ne l’a-t-il pas aussi dit du maréchal Mobutu!
On se souviendra qu’après le dialogue entre congolais- a Sn City en Afrique du Sud en 2003, l’UDPS n’avait pas réussi à négocier avec ses pairs le poste du vice-président de la république’ que, par horreur’ du vide, l’opposition avait confié au professeur Arthur Z’ahidi Ngoma. De même qu’en 2006, le président de l’UDPS a de nouveau déçu les attentes de ses sympathisants à travers des mots d’ordre d’appel au boycott de toutes échéances électorales et au rejet de la constitution de la République.
Rectifier le tir
Hélas, pendant que des espoirs commençaient à renaître dans le chef des habitués de l’UDPS, le président Tshisekedi en dépit de moult efforts et sacrifices consentis, décide encore de décevoir les attentes des siens en envoyant le parti poireauter de nouveau dans la rue au grand étonnement des supporters impatients de connaître en fin l’acteur souffleur extrémiste du président Tshisekedi.
A l’UDPS, une forte opinion indexe l’entourage immédiat de leur leader par qui viennent toutes les indélicatesses qui plongent actuellement le parti dans l’incertitude. C’est bien certes de la cuisine interne au parti d’Etienne Tshisekedi, mais certains députés élus de l’UDPS qui craignent pour leur sort et pour l’avenir du parti le disent à haute voix à qui veut les attendre.
Puisque l’extrémisme ne paie pas, aujourd’hui l’UDPS est encore à la croisée des chemin et n’est suivie par aucun parti dans ce schéma de sécher la prochaine assemblée nationale, de décréter des journées villes mortes ou de faire des appels à des grèves généralisées dans un pays où le gouvernement de la république et le chef de l’Etat déploient beaucoup d’efforts pour reconstruire l’économie.
L’UNC de Vital Kamerhe est le premier parti de l’opposition à nier ce veto de l’UDPS dans ses appels au boycott des plénières parlementaires. D’autres suivront certainement. Comme qui dirait, l’UDPS n’est pas née pour gérer.

Damas Mutokembali/(TN/Ern./GW/Yes)
Last edited: 30/01/2012 14:56:33

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RDC : la CENI accusée d'avoir peaufiné la tricherie des résultats des élections

(Xinhuanet 31/01/2012)

KINSHASA -- Le sénateur Léon Mondole de l' opposition congolaise a accusé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d'avoir peaufiné la tricherie des résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011.

Elu de la circonscription électorale de Lisala, dans la province de l'Equateur (nord-ouest), le sénateur Mondole a appelé la CENI, lors d'un entretien avec la presse, à publier et à respecter l'intégrité des résultats des élections de 2011, en conformité avec la volonté de la population.
"L'élection présidentielle est proclamée (le 9 décembre 2011) trois jours avant que ne soient ouverts les plis des résultats et qu'on n'ait pas encore commencé la compilation", a-t-il indiqué, soutenant que "la RDC a été vendue avec la révision constitutionnelle de janvier 2011". "Dans toutes les circonscriptions, l'objectif est de faire passer la majorité présidentielle", a-t-il indiqué, déplorant les pertes des colis de bulletins de vote. Il a par ailleurs salué le déploiement d' environ 30.000 observateurs des élections par l'Eglise catholique, qui "est une force sociale et politique de par le monde", ainsi que sa position.


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Qui veut faire main basse sur l'or du Congo?

Une étrange affaire de trafic d'or entre l'est de la RDC, le Nigeria et les Etats-unis inquiète les Nations unies. Au point que l'ONU y a consacré un rapport édifiant.
Allo Houston? Il y a réellement un problème... Et il est de taille, vu qu'il concerne l'un des hommes les plus connus de la capitale américaine du pétrole, sinon, l'un des plus puissants du business afro-américain: l'homme d'affaires d'origine nigériane Kase Lukman Lawal, patron de Camac International, et parmi les missi dominici les plus importants entre l'oligarchie politico-affairiste nigériane et le monde de l’énergie Etats-uniens.

Un rapport accablant de l'ONU

Comme annoncé sur ce site il y a prés d'un an, l'affaire ayant, explosé à Goma, en février 2011, dans le Nord Kivu, continue à retomber. La saga du Gulfstream V de Goma, et de l'avortement par la sécurité présidentielle de la République Démocratique du Congo (RDC) d'un deal d’or illégal portant sur près de 500 kilogrammes, fait désormais l'objet d'une très édifiante étude de cas au sein des 392 pages de l’accablant et perturbant dernier rapport commis sur la RDC par les experts de l'ONU en charge de ce pays, et particulièrement de la zone grise de ses limes orientales.
Selon ce rapport, l’est du pays serait toujours aussi poreux aux trafics transfrontaliers de toutes sortes qu'à la loi des milices et des rebelles, qui, bien que rentrés en partie dans le rang des Forces armées de la République Congolaise, continuent pour certains à composer de véritables «bataillons cachés» au sein même des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Cette impressionnante somme de données recueillies sur le terrain, transmis le 2 décembre dernier par les 6 experts de l’ONU au président du conseil de Sécurité, serait sans doute resté dans l'obscurité si le Houston Chronicle ne s’était aperçu que l'on abordait aussi l’affaire du Gulfstream V de Goma. Désormais, grâce à ce rapport, presque toute la lumière est jetée en effet sur les mésaventures des «pieds nickelés» de Houston.

Les dessous de l'affaire

Tout commence donc au Texas. Carlos St Mary, aurait été contacté par un ex basketteur de la NBA, le congolais Dikembe Mutombo, 18 saisons, dont une fin de carrière sportive aux Houston Rockets. Reconverti depuis dans l’humanitaire, le congolais chercherait à rencontrer Kase Lawal dans l’intention de le brancher sur un coup juteux.
Carlos St Mary, ancien cadet de West Point connaît Kase Lawal depuis 31 ans. Lawal aurait donc accepté la rencontre. Elle se déroule le 2 décembre 2010, à l'Intercontinental Hotel de New York, sur la 48ème, entre Park Avenue et Lexington. Kase Lawal y retrouve St Mary, le basketteur congolais, ainsi que ses trois neveux: Reagan Mutombo, Stephan et David Kapuadi.
Au menu de la rencontre: 475 kilogrammes d'or négociables à Nairobi pour la modique somme de 10 millions de dollars. Modus Operandi: utiliser le nom de l’ex basketteur pour faire sortir l’or du pays en faisant croire que le trésor fait partie de sa fortune personnelle.
A l’occasion de cette rencontre, comme le prouve l’un des nombreux documents compilés en annexe du rapport de l’ONU, les deux frères Kapuadi ont monté une alléchante présentation powerpoint. Il y est conclu qu'il s'agit du premier deal «d'un plan à long terme. Etre le plus discret possible et garder le maximum de confidentialité est hautement prioritaire».

Le plan

A l'issue du meeting, Lawal accepte de financer l'opération. St Mary la supervisera au Kenya. Avec Mutombo, chacun d’entre eux touchera 30% du montant de la revente. Lawal en empochera 40%.
Quand St Mary arrive à Nairobi, le 9 décembre, les Kapuadi lui présentent le propriétaire de l'or, le camerounais Eddy Michel Malonga. Dans une fonderie de Karen, en banlieue de Nairobi, St Mary assiste à la transformation du métal précieux en lingots d’or.
Le 13 décembre, Lawal checke par sms avec St Mary le cours du kilogramme d'or à 90%. Celui-ci est passé de 25.000 dollars à 28.5000. Il veut donc une plus grande part du gâteau, au mécontentement de Mutombo.
Pour le calmer, Lawal accepte de payer 40% du prix d’achat en avance. Et confirme par texto qu'il connait la réelle origine de l'or de Nairobi: RDC. Aux enquêteurs de l’ONU, St Mary expliquera ultérieurement que Lawal ne s’est en revanche jamais interrogé sur les conditions d'extraction de cet or en RDC, ni de la manière dont celui-ci a pu rejoindre Nairobi.
Le 15 décembre, toujours à Nairobi, la bande de St Mary inspecte le chargement de lingots dans un entrepôt de l’aéroport international Jomo Kenyatta appartenant aux douanes kenyanes. L’échantillon fourni l’atteste: l’or est pur à 92,66%. A St Mary, on transmet un certificat de propriété de 475 kilogrammes de barres en or, d'une valeur de 12 825 000 de dollars, au nom de la Camac Nigerian Limited. Reste à exporter l'or en dehors du Kenya.
Le 18 décembre, sous l’identité d'un agent de sécurité de la Camac, Malonga, le propriétaire de l’or, se rend à Abuja, la capitale du pays. Camac Nigeria lui verse 3,9 millions de dollars en cash. Tout semble désormais clearé. Mais il faut maintenant laisser passer les vacances de fin d’année pour régler les derniers détails administratifs nécessaires à l’exportation.

Premiers accrocs

Le 4 janvier, St Mary, revenu à Nairobi, apprend par les neveux du basketteur que Malonga, le propriétaire, est aux abonnés absents. Par chance, Zoe Kabila, l’un des frères du président Kabila, lui assure au téléphone de la probité de ce dernier. Il réapparait d’ailleurs et promet que tous les documents relatifs à l’exportation de l’or seront prêts le 6 janvier.
Le 5, douche froide. A Nairobi, St Mary apprend auprès du responsable des douanes kenyanes qu’il s’est fait blouser. Son certificat de propriété est faux, tout comme, évidemment, l’identité des agents de la East African Community Custom qui l'ont co-signé. St Mary se lance dans un tour effréné de Nairobi. Dans l’entrepôt de l’aéroport, plus aucun signe de présence de barres d’or. Quant à la fonderie de banlieue, elle a été fermée. Aux Etats Unis, Lawal dit à St Mary de s’accrocher: Malonga va bien finir par réapparaitre.
Le 17 janvier, effectivement, Malonga refait surface. Et de préciser que le premier paiement qu’il a récupéré à Abuja était en fait destiné à un mystérieux «Général». Désormais, la transaction doit se faire à Goma, en RDC.
Le 19 janvier, l'avocat kényan de St Mary, Punit Vudgama, accompagné d'un employé de la Camac, le nigérian Alexander Ehinmola, arrivent dans la capitale du Nord Kivu. Deux colonels des FARDC les attendent à l'aéroport. Sur une base militaire de la ville, on leur extrait d’un coffre-fort 25 casiers métalliques renfermant les lingots d'or. Un nouveau contrat de propriété est établi, cette fois ci certifié par les deux colonels des FARDC.
St Mary informe Kase Lawal du nouveau contexte de la transaction. Lawal accepte de poursuivre l'opération, pensant qu'il sera plus facile d'obtenir à Goma un document ad hoc pour l'exportation de la cargaison. D'autant qu'il est rassuré par la participation d’officiers des forces congolaises dans son deal, ceux-ci assurant, estime-t-il, une garantie en matière de sécurisation de la transaction. Il s'agit maintenant d'aller la conclure à Goma.
Le 29 janvier, dans ses bureaux de Houston, Kase Lawal acte la mission d’exfiltration des lingots d’or de Goma. Il y enverra St Mary ainsi que son frère, le nigérian Mickey Lawal, vice-président de Camac Nigeria Limited. Contacté à Abuja, ce dernier est chargé de préparer la somme en billets, répartie en deux sacs cabine à roulette, qui serviront à boucler le deal. Mickey embarquera avec les 6,6 millions de dollars en cash dans le jet que la Camac affrètera du Texas pour rallier le Congo. Le 31 janvier, le Gulfstream V pris en leasing décolle de Fort Worth.
Première étape, Atlanta, où St Mary rencontre brièvement Mutombo, l’ancien basketteur congolais, afin d’annoncer à ce dernier qu’il ne pourra plus compter que sur 10% du prix de revente de l’or. Mutombo est en colère. Mais Lawal estime avoir déjà engagé beaucoup d’argent. Le 1er février, le Gulfstream V atterrit sur l'aéroport international de la capitale fédérale du Nigeria.
Deux jours plus tard, il redécolle d’Abuja vers Goma, avec à son bord toute l'équipe de la Camac: Mickey Lawal et ses deux sacs de cash, St Mary, le français Franck Stephane M'bemba, agent chargé de la sécurité de la Camac, et selon les documents récupérés par l'ONU, deux étranges nigérians voyageant avec un passeport diplomatique. Avant de quitter Abuja, l’équipe de la Camac reçoit «les assurances, la haute considération et l'estime» du conseiller à la sécurité du président Goodluck Jonhattan, l’ambassadeur Layiwola Lasseinde.
Sur Goma, le groupe retrouve Reagan Mutembo, en charge de superviser l'opération pour son oncle resté aux Etats Unis. A l'hotel Ihusi, on leur présente le nouveau propriétaire de l’or: l'ex-chef de guerre Bosco Ntaganda, figure sanguinaire du CNDP rentré dans le rang des FARDC au titre de général avec prés de 1000 hommes suite à l'opération Amani Leo de 2009.
Aux Etats Unis, Lawal, averti par St Mary de ce nouveau changement de programme, marque des signes d’inquiétude. Avant finalement de se dire, qu'après tout, il a enfin affaire à un propriétaire clairement identifié. Connait-il la réputation de Ntaganda? Apparemment pas, selon St Mary.

L'arnaque

C'est dans l’une des propriétés de Ntaganda à Goma, l'hôtel Kivu Light, que se déroule, le 4 février, ce qui aurait du être la conclusion de la partie de cash-cash panafricaine. Ntaganda demande à St Mary de sortir un des sacs de billets du Gulfstream V afin de couvrir les frais de paperasserie. L’envoyé de Lawal s'y rend derechef avec une escorte armée fournie par Ntaganda.
Mais sur le tarmac de l'aéroport de Goma, une rixe éclate entre le groupe menée par le colonel Masozera et plusieurs autres services militaires, dont ceux de la sécurité présidentielle. A Kinshasa, on vient d’intimer que le sac de billets soit directement ramenée à la résidence du gouverneur du Nord Kivu. Mais le colonel Masozera refuse d'optempérer, et l'emmène directement auprès de Ntaganda, qui comptera les liasses devant St Mary.
Le 5 février, les 25 casiers de métal sont embarqués dans le jet. La suite, on la connait. L’équipe de la Camac ne redécollera du Congo que le 26 mars, sans or, et qui plus est, sur fond de mic mac de faux billets rendus à la place de la somme qu’ils avaient déboursé…! En revanche, les enquêteurs de l’ONU nous apprennent que Kase Lawal, aura, in fine, perdu plus de 30 millions de dollars à cause de son aveugle cupidité…
A moins que le profit de ce deal, mené quelques mois avant les présidentielles nigérianes, devait profiter à d’autres…

Chronique d'une escroquerie

Comment un homme d'affaires de cette envergure a t-il en tout cas pu se faire berner telle une vulgaire victime du 419 nigérian (escroquerie)? Le protocole de l’arnaque ressemble en effet à s’y méprendre aux entourloupes dans lesquelles les aigrefins nigérians sont passés maître: ferrer le poisson à coups de juteuse rétribution, relâcher, laisser couler, disparaître, réapparaitre à un nouvel endroit, redonner un coup, puis resserrer jusqu'au coup de canne final.
Même les méthodes employées rappellent les techniques utilisées par les réseaux mafieux nigérians: fausses identités, faux billets, et sans doute, sûrement, faux lingots d’or qui attendaient vraisemblablement au bout de l’équipée les pieds nickelés américano-nigerians. A moins que désormais Naija ait trouvé plus fort que lui?
Le rapport de l'ONU nous apprend que Ntaganda et d'autres hommes forts de l'est-congolais sont de fait en relation avec «un réseau à grande échelle d’escrocs en faux or travaillant dans toute l'Afrique de l'est». Parmi eux, justement le Camerounais Eddy Michel Malonga, le vrai-faux propriétaire de l’or sur Nairobi, ainsi qu’un autre compatriote, Yusuf Omar, recherché par les services de renseignement congolais.
Un homme qui, deux mois avant l'affaire du Gulfstream V de la Camac, avait utilisé la même arnaque pour tenter de gruger, a nouveau à Goma, et une nouvelle fois avec la complicité de Ntaganda, le passager d'un jet Hawker 4000 arrivé de Dubaï: le pakistanais Tariq Fawad Malik agissant pour le compte de la très trouble société Black Pearl International. Arrivé au Congo avec deux millions de dollars en cash, il fit capoter le deal après avoir découvert que l'or qu'on lui proposait était en fait de pacotille...
C'est aujourd'hui tout autant aux Etats Unis - de par ses relations avec les milieux politiques afro-americains, aussi bien républicains que démocrates- qu'au Nigeria - de par ses connections avec Aso Rock (le palais présidentiel) - que l'affaire Kase Lawal devrait continuer à faire du bruit.
Au Congo, en revanche, celle ci n'est malheureusement qu'un simple détail pour les habitants de l’est du pays, à lire le rapport de l’ONU. Malgré certains efforts menés dans le domaine de la traçabilité des minéraux extraits du nord et sud Kivu, la région frontalière des Grands Lacs demeure en effet une zone soumise à la loi du plus fort et du plus offrant. Un vrai scandale...dans lequel Kase Lawal, à l’insu ou non de son plein gré, a voulu prendre part…

Alain Vicky
 © SlateAfrique

RDC : l'UE suit attentivement le processus électoral en cours

KINSHASA (Xinhua) - L'Union européenne (UE) suit attentivement le processus électoral en cours en République démocratique du Congo (RDC), a affirmé lundi à Kinshasa le directeur régional pour les Grands Lacs de l'UE, M. Koen Vervaeke, à l'issue d'un échange de vues avec le vice-ministre congolais des Affaires étrangères, Ignace Gata Mavita.
"Nous avons pris note des résultats et nous encourageons la CENI et toutes les institutions qui interviennent dans ce domaine à jouer la transparence et à assurer la crédibilité du processus", a déclaré M. Vervaeke.
L'entretien avec le vice-ministre Gata a porté sur les relations entre l'UE et la RDC dans le contexte électoral, le rôle que son organisme joue sur le continent africain, en particulier en RDC, et sur la situation sécuritaire à l'Est du pays.
Le directeur régional pour les Grands Lacs de l'UE a encouragé les candidats qui contestent les résultats des législatives à saisir la Cour suprême de justice qui, selon lui, doit jouer son rôle en toute impartialité et en toute transparence.
Il a recommandé aux acteurs politiques congolais de tirer les leçons du dysfonctionnement du processus en vue de faire mieux pour les échéances provinciales et locales à venir.
Au sujet des questions sécuritaires, il a indiqué qu'il y a eu des allégations des violations des droits de l'homme, durant la période électorale, sur l'ensemble du territoire national.
Il faudrait que "les autorités fassent leurs investigations et que la justice fasse son travail en toute transparence", a-t-il conclu.

afriquinfos.com

lundi 30 janvier 2012

ELECTIONS LEGISLATIVES A KINSHASA DOIVENT ETRE ANNULEES

NOUVEAU VOTE DANS LA CAPITALE

LE P. NGOYI MULUNDA A FLORTE AVEC L'ABUS DU POUVOIR

LA CENI N'EST PAS EXEMPTÉE DE TOUT REPROCHE / ÉDITORIAL JULES KIDINDA ANALYSTE POLITIQUE

JB Mpiana dans l'émission Karibu

RDC : appel à la grève diversement suivi

(BBC Afrique 30/01/2012)

L'appel à la grève générale lancé par le dirigeant d'opposition Etienne Tshisekedi a été diversement suivi dans les principales villes du pays.

A Kinshasa, le mot d'ordre n'a visiblement pas eu d'écho : commerces, écoles, ministères étaient ouverts. Le trafic routier était aussi dense que d'habitude.
Etienne Tshisekedi continue à protester contre la victoire électorale de Joseph Kabila.
Même situation à Mbandaka, dans le nord-ouest, et dans la ville portuaire de Matadi, dans l'ouest.
En revanche, les principales villes des deux provinces du Kasai, dans le centre du pays, ont été paralysées.
A Mbuji-Mayi, dans le Kasai oriental, marchés et commerces étaient fermés.
De nombreuses personnes sont restées chez elles, même si la police a encouragé la population à vaquer normalement à ses occupations.
Etienne Tshisekedi, candidat malheureux à l'élection présidentielle du 28 novembre, se considère comme le vrai vainqueur de ce scrutin émaillé d'irrégularités.
Il ne reconnaît pas la victoire attribuée au président sortant Joseph Kabila par la Commission électorale.


Dernière mise à jour: 30 janvier, 2012 - 12:35 GMT

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Nord-Kivu: défection d’un commandant de régiment, les FARDC lancent les recherches

(Radio Okapi 30/01/2012)

Le commandant du 808e régiment des Forces armées de la RDC (FARDC), basé à Eringeti à Beni-ville, le colonel Albert Kahasha qui avait fait défection dans la nuit de mardi à mercredi 25 janvier est recherché par sa hiérarchie. Selon le porte-parole des opérations militaires au Nord-Kivu, le Colonel Sylvain Ekenge, l’officier « déserteur », toujours en errance dans la province du Nord-Kivu, aurait emporté avec lui une importante quantité d’armes et minutions et tenterait de rejoindre un groupe d’autres officiers insurgés au Sud-Kivu.
Condamnant cette défection, le porte-parole des opérations militaires au Nord-Kivu affirme ne pas en connaître exactement les raisons.
«Je ne saurai pas vous dire ce qui lui a amené à faire défection. D’après les informations que nous avons réussies, c’est la manipulation des politiciens qui l’a amené à entrer dans la forêt», a déclaré le colonel Sylvain Ekenge, déplorant le comportement de certains officiers supérieurs des FARDC originaires du Nord et Sud-Kiv qui, selon lui, n’ont pas toujours compris que «l’armée est et restera apolitique».
Le Colonel Sylvain Ekenge a demandé aux officiers congolais de rester en dehors de tous les problèmes politiques.
Il a estimé, par ailleurs, qu’il n’est pas encore tard pour le colonel «fugitif» de se rende aux unités des FARDC les plus proches pour bénéficier «des circonstances atténuantes».
«S’il persiste à rester dans la brousse, il finira par être capturé et s’il fait usage des armes, on risque d’utiliser la force et sa vie sera en danger ainsi que celle de ceux qui sont avec lui», a-t-il menacé, précisant que la moitié de la trentaine d’hommes qui avaient suivi le colonel «fugitif» serait retournée à Eringeti.
Issu de l’ancien mouvement armé Mudundu 40, le colonel Albert Kahasha dirigeait le 808e régiment FARDC basé à Eringeti depuis le mois de septembre.

radiookapi.net

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Transports et Voies de communication

(Le Potentiel 30/01/2012)
La ville de Kikwit dans la province du Bandundu sera bientôt dotée d’un aéroport. Le ministre des Transports et Voies de communication, Joseph-Martin Kitumba, s’y est rendu dernièrement pour procéder au lancement des travaux.

Il est question de la modernisation de l’aérodrome de cette ville qui se fera en deux étapes, à en croire les experts de la Régie des voies aériennes (RVA) et de l’Afritec, entreprise chargée de l’exécution des travaux. La première étape, ont-ils fait savoir au ministre, comprend la réhabilitation de la piste d’atterrissage par son élargissement et son prolongement de 1 560 mètres de longueur à 2 200 m. La seconde phase concerne la construction d’un nouvel aéroport proprement dit composé d’une aérogare, d’une caserne anti-incendie et de toutes les autres infrastructures pour des installations aéroportuaires dignes de ce nom. La durée des travaux est de plus ou moins douze mois. Et le coût s’élève à 4 millions de dollars américains.
Pour le ministre Joseph-Martin Kitumba, le démarrage de ces travaux entre dans le cadre de la «Révolution de la modernité» telle que prônée par le président de la République, Joseph Kabila. La modernisation de cette voie de communication, a-t-il indiqué, vient à point nommé dans la mesure où Kikwit constitue un carrefour d’échanges commerciaux pour la partie Sud de la République démocratique du Congo. Cette ville, qui est le trait d’union entre les provinces du Kasaï Occidental et du Kasaï Oriental – pourquoi pas du Katanga – et la ville de Kinshasa, devra permettre plus de fluidité non seulement pour les échanges mais aussi pour la mobilité des personnes et de leurs biens.
A noter que le problème des voies de communication en RDC se pose avec acuité. Surtout en ce qui concerne les aéroports, aérodromes et autres pistes. On ose croire que le gouvernement, par le biais du ministère des Transports et Voies de communication, et dans le cadre de la «Révolution de la modernité», ne va pas s’arrêter là. Il faudrait que d’autres parties de la République gouttent à cette modernité et soient désenclavées.


Par DIOSSO OLIVIER

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Kinshasa : l’Asadho condamne les «arrestations arbitraires et enlèvements» des militaires et policiers

(Radio Okapi 30/01/2012)

L’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho) condamne les «arrestations arbitraires et enlèvements» des militaires et policiers par l’Agence nationale de renseignement (ANR) et la Garde républicaine. Le chargé des investigations et point focal de cette ONG, Romain Mindomba, déclare que ces arrestations ont été opérées nuitamment entre les mois de novembre et décembre 2011 principalement au camp Bumba dans la commune de Lemba à Kinshasa.
Dans un communiqué publié jeudi 27 janvier, l’Asadho renseigne que depuis le début de l’année, plus de vingt militaires du camp Bumba ont été arrêtés « sans mandat approprié » et sont actuellement détenus au camp militaire Kokolo.
L’ONG indique, en outre, que trois officiers de la Police nationale congolaise ont été enlevés le 6 novembre 2011 entre 12h et 20h par des militaires de la Garde républicaine au camp Badara dans la commune de Nsele. Il s’agit du:
■colonel Roger Boyele
■colonel Kapinga
■major Patrick Kwilu
Ces officiers seraient privés de toute visite, même médicale.
Pour Romain Mindomba, les arrestations aussi bien des militaires que des civils doivent se faire par la justice avec des mandats dûment signés.
Il recommande au chef de l’Etat de faire cesser les actes d’enlèvement, d’arrestations, de détentions illégales et de torture commis par les agents de l’ANR.
Il demande à l’auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) d’ordonner des poursuites judiciaires contre les agents de l’ANR et de la Garde républicaine qui se sont rendus coupables de ces actes.
L’auditorat général des FARDC, pour sa part, demande à l’Asadho de chercher « la vraie information à la source », expliquant que toutes ces personnes dont parle l’Asadho se trouvent en détention et attendent d’être jugées pour des faits qui leur sont reprochés.

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Crise postélectorale : AETA préconise un dialogue inclusif

(Le Potentiel 30/01/2012)

A la suite de l’OIF et du secrétaire général adjoint de l’Onu chargé du maintien de la paix, AETA préconise la tenue du dialogue inclusif pour mettre un terme à la crise postélectorale en RDC.

La crise postélectorale observée au lendemain des élections couplées du 28 novembre 2011 préoccupe les Organisations de la Société civile congolaise. C’est le cas, à titre illustratif, de la plate-forme AETA (Agir pour des élections transparentes et apaisées).
Dans une déclaration lue par le secrétaire permanent, Jérôme Bonso, le samedi 28 janvier, à l’hôtel Memling de Kinshasa/Gombe, cette plate-forme se dit préoccupée par la crise postélectorale qui sévit au pays après la publication des résultats des élections 2011. Par conséquent, les ONG membres de AETA en appellent au sens de responsabilité des acteurs politiques congolais, de la CENI ainsi que de la communauté tant nationale qu’internationale sur la nécessité d’entreprendre des actions urgentes, en vue de trouver une solution durable à cette crise.
Ces organisations indiquent qu’elles sont «scandalisées par le déroulement dramatique» de la compilation des résultats des législatives dans les Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) de la CENI. Elles constatent que le processus électoral en cours est «souillé par des tentatives de tricherie, parfois fructueuses, et des actes de corruption, qui jettent un voile de suspicion et des doutes sur la crédibilité des résultats publiés et la transparence du processus électoral».
L’on se souviendra que tout au long du processus électoral, ces structures avaient à maintes reprises interpellées la CENI, les acteurs politiques et les autres parties prenantes, sur le caractère critique, fragile et non consensuel de ce processus. Illustration : elles avaient produit des analyses techniques sur le calendrier électoral qu’elles avaient qualifié «de contraignant et de politisé». Avant de demander à la CENI d’œuvrer à l’établissement d’un consensus électoral avec toutes les parties prenantes au processus. Ce, en vue de restaurer sa confiance et sa crédibilité aux yeux de tous, révèle la déclaration. Et de noter : «En partie, puisque la CENI, le gouvernement et les autres acteurs politiques ont minimisé ces demandes, les violences électorales ont précédé et suivi la publication des résultats de la présidentielle. Conséquence, la RDC est en proie à une crise politique aiguë, principalement consécutive au manque de crédibilité des résultats publiés». Du coup, le tissu social et démocratique du pays est en danger d’effondrement, souligne AETA.
Face à cette situation, ces ONG saluent la prise de position responsable de la CENCO, de l’OIF et celle du Sg adjoint de l’Onu en charge du maintien de la paix ainsi que d’autres, exigeant «la tenue du dialogue inclusif sur la crise postélectorale en RDC».
Des recommandations
Ces ONG regrettent, cependant, le départ en catastrophe de la mission d’experts internationaux du NDI et de l’IFES, le 13 janvier 2012. L’échec apparent de cette mission contribue malheureusement, à en croire AETA, à approfondir dans l’opinion le sentiment d’être en face d’une gestion du processus extrêmement opaque et biaisée. En outre, elles s’insurgent contre le rôle partisan des médias, particulièrement les chaînes publiques et le musellement des organes de presse proches de l’Opposition. Ces organisations rappellent également le rôle apolitique de la police et de l’armée, ainsi que leur obligation de protéger les droits et libertés garanties par la Constitution.
Au regard de ce qui précède, les ONG de la Société civile, membres de AETA, recommandent au Conseil de sécurité de l’Onu, au Conseil de paix et de sécurité de l’UA et à l’OIF de faciliter l’initiation d’un processus visant à faire triompher la vérité des urnes, afin d’obtenir un «consensus sur l’établissement de la justice dans la gouvernance de l’Etat» ; l’implication dans la crise congolaise en faisant preuve d’une réelle volonté motivée par le souci du peuple d’accompagner la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance, l’avènement de l’Etat de droit ainsi que l’amélioration de la situation sociale des Congolais ; la désignation rapide des experts internationaux indépendants comme médiateurs de la crise de légitimité à la tête du pays et d’user de leur autorité pour pousser les dirigeants actuels de la RDC à s’ouvrir à l’éventualité du changement et de l’alternance politique.
Quant à la Cour suprême de justice, il lui est recommandé d’examiner en profondeur des dossiers en règlement du contentieux électoral et l’annulation des résultats électoraux là où il est constaté des fraudes et irrégularités avérées ; l’application de la loi de la manière la plus rigide et impartiale à l’endroit de tous les auteurs et complices de nombreuses fraudes électorales quel que soit leur rang.
Au peuple congolais, les ONG membres de AETA demande de faire montre du même sens civique que celui constaté lors du déroulement du scrutin ; de prendre ses responsabilités citoyennes et patriotiques pour la consolidation de sa démocratie qu’il a chèrement acquise, notamment en se rendant prêt à toute mobilisation visant le rétablissement de la vérité des urnes et la crédibilisation du processus électoral ; de s’abstenir des actes de violences, de s’impliquer dans les actions de pression à l’égard des acteurs politiques pour la tenue du dialogue.
Parmi les ONG de la Société civile, membres de AETA qui ont signé la déclaration figurent, entre autres, la LINELIT, le CDCE/RHODECIC, CONAFED, CAFCO, UNAF, NSCC, SYECO, CENADEP.

A.T.

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La RDC avance vers une nouvelle configuration politique dessinée par la donne électorale actuelle

(Digitalcongo.net 30/01/2012)

La tempête des turbulences électorales commence à donner des signes d’apaisement qui peut toutefois prendre encore du temps, mais sur lequel il serait malheureux de se méprendre une fois de plus. Cette fois le changement essentiellement des vicissitudes politiques congolaises, et non des programmes fantasmagoriques des fieffés et ambitieux leaders se trompant d’époque, est à l’ordre du jour

Les dés sont pratiquement jetés, en ce qui concerne les législatives. Certes, il existe encore des circonscriptions électorales qu’il faudra gérer. Entre-temps, la Cour suprême de justice se prépare à jouer sa participation pour vider tous les contentieux électoraux. Une tâche qui s’annonce ardue et laborieuse. Une étape tout aussi importante que celle des compilations dans la mesure où elle pourrait conférer à tout le processus électoral une autre dimension politique.
Mais en attendant, il faut scruter l’horizon en vue de se faire une idée exacte de la future configuration politique. De ce nouveau paysage politique qui se profile à l’horizon pour savoir exactement s’il reflète la volonté du peuple congolais. Celle qui consiste à disposer des mandataires valables ayant la passion de leur pays et un sens aiguë de responsabilité politique dans la perspective des institutions nationales fortes. Et si effectivement, il faudra s’attendre à une autre façon de gouverner au regard de grands défis à relever et en fonction des périls qui menacent la République démocratique du Congo.
Il serait suicidaire de ne pas analyser en profondeur tout ce qui a été raconté, dit, produit autour de ces élections 2011. D’ailleurs, c’est le contraire qui surprendrait toute la communauté nationale et internationale dans la mesure où tout le monde, toutes tendances confondues, a reconnu que ces élections ont été entachées de graves irrégularités. Que ce qui s’est passé en RDC ne renforce nullement des avancées démocratiques dans notre pays, ainsi que l’ont reconnu les derniers experts qui ont séjourné dernièrement en RDC dans leur rapport préliminaire de leur mission éphémère.
L’on est là en face des observations pertinentes qui poussent à une autre vision de gouverner, d’appréhender les grandes questions nationales et internationales en animant les institutions de la république. Au plan interne, il est absolument important de s’appesantir sur le sens et l’essence du dernier vote. Il s’agit d’un vote sanction. Un message clair du peuple congolais.
Ce serait encore suicidaire de se vautrer dans l’autosatisfaction. Du fait qu’aucun parti politique ayant pignon sur rue n’a su galvaniser les foules pour obtenir, à lui seul, la «majorité absolue», est largement significatif. C’est que quelque part, le peuple congolais est déçu. Il ne se retrouve pas dans la démarche politique des uns et des autres. Qu’il voudrait que les choses changent en quittant le sentier tortueux de l’immobilisme et encore de l’autosatisfaction.
Cette nouvelle configuration politique doit être perçue sous cet angle. Et non celui des vainqueurs et des vaincus. Ce serait une erreur politique éléphantesque qu’on n’a pas bien lut les signes de temps.

Le Potentiel
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(DN/Ern./GW/Yes)
Last edited: 30/01/2012 14:38:22

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UA : la RDC entre l’Afrique centrale et l’Afrique du Sud

(Le Potentiel 30/01/2012)

Le sort de l’Union africaine se joue depuis hier à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie. Elle sera marquée par la tenue du 18ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Afrique. Un sommet marqué par l’élection du président de la Commission africaine : le Gabonais Jean Ping et la Sud-africaine Nkosazama Dlamini Zuma. Le cœur de la RDC balance entre les deux.

Moment crucial pour l’Union africaine avec la tenue du 18ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Afrique, du 29 au 30 janvier 2012 à Addis-Abeba. Sommet consacré au «Commerce interafricain». Thème d’actualité au regard de profondes mutations sur le plan économique. Mutations caractérisées par des crises économiques sans précédent au niveau mondial et une crise financière internationale qui affecte tous les pays. Si l’Europe, les Etats-Unis sont particulièrement touchés, eux qui fixent les prix sur les marchés mondiaux, l’Afrique le sera également. Réserve des matières premières, mais incapable de fixer les prix, l’Afrique a le devoir de s’imposer de profondes réflexions sur la manière de gouverner, de coopérer. De favoriser l’intégration économique régionale conformément au plan d’Action de Lagos en prévision du Marché commun africain, dans cet élan de favoriser la coopération sud-sud. Dans le cas d’espèce, la coopération interafricaine.
Autre moment fort de ce sommet est la commémoration de l’amitié sino-africaine. Il est un fait que depuis toujours, la Chine a été aux côtés de l’Afrique. Fidèle à ses principes de coopération internationale basée sur la coexistence pacifique, la non ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain, la Chine se révèle, ces derniers temps, comme le premier partenaire de l’Afrique. Avec son modèle exemplaire de partenariat «gagnant-gagnant», la Chine et l’Afrique sont en train de regarder dans la même direction. Pour marquer cette amitié sous le signe du respect mutuel et des intérêts réciproques, un nouvel immeuble construit par la Chine a été remis à l’Union africaine pour abriter tous ses services.
Election du président de la Commission
Autre fait saillant qui dominera ce 18ème sommet est l’élection du président de la Commission africaine. Deux candidats sont en lice, et non des moindres. Il s’agit du Gabonais Jean Ping, actuel titulaire, et de la Sud-africaine Nkosazama Dlamini Zuma, ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud.
L’élection s’annonce serrée compte tenu de la forte carrure de ces deux personnalités qui pèse sur l’organisation. Voire sur le continent dans la mesure où l’élection du président de la Commission africaine divise toujours les chefs d’Etat. Tout simplement parce que la candidature de l’un ou de l’autre est toujours soutenue par son pays, le président du pays d’origine depuis que les anciens chefs d’Etat ne sont plus admis, les organisations sous-régionales. Et de loin, l’ONU, l’Union européenne, la France-Afrique et le Commonwealth. Même si ces dernières organisations agissaient trop discrètes, elles demeurent trop regardantes sur ce qui se passe au sein de l’UA. Question de voir de quelle manière cette organisation pourrait peser sur la prise des décisions autour de grandes questions internationales. Pour preuve, le cas de la Libye dont l’ombre planera sur ce sommet et influera même sur l’élection du président de la Commission.
Jusqu’hier, les deux candidats partaient avec la faveur des pronostics. Jean Ping demeurait confiant tant il avait les assurances des pays francophones espérant bénéficier des voix du Nigeria, du Ghana et du Kenya. Dlamini Zuma était aussi confiante partant de la notoriété et de la «puissance» de son pays, l’Afrique du Sud. Les pays africains membres du Commonwealth devraient l’appuyer, par solidarité. L’Afrique du Sud pesant lourd, il n’est pas exclu que des pays francophones dans ce vote secret se ravisent et votent pour la Sud-africaine.
Il est vrai que l’on craint l’hégémonie sud-africaine. Candidate au Conseil de sécurité pour le poste de membre permanent, on craint que l’Afrique du Sud embrasse trop au risque de mal étreindre en prenant aussi la tête de la présidence de la Commission africaine. L’Algérie, l’Egypte et le Nigeria n’apprécient pas du tout cette domination sud-africaine.
RDC partagée
Dans quel camp est rangée la RDC ? Interrogation pertinente. A en croire les premières indiscrétions, la RDC est partagée entre l’Afrique centrale et l’Afrique du Sud. Elle ne se serait pas prononcée clairement au sommet de N’Djamena où les pays de l’Afrique centrale, membres de la CEEAC, ont pris la décision de voter pour Jean Ping.
A quelques heures de l’élection à Addis-Abeba, il se disait dans les couloirs de l’Union africaine que la RDC, pour un problème de choix, avait levé l’option de voter pour la sud-africaine. Une façon de bien sceller les liens entre les deux pays, et surtout pour ce fait que l’Afrique du Sud est demeurée l’un des partenaires sérieux qui ont aidé la RDC à organiser les élections de 2011. Le choix ne pouvait en être autrement.
Mais que se passera-t-il au niveau de l’Afrique centrale ? Là, c’est une autre paire de manches et qu’il faudra prendre son mal en patience pour suivre l’évolution des choses. Il est vrai que dans ces instants délicats, l’Afrique du Sud s’est souvent révélée la «grande muette» en ce qui concerne la RDC. Ses timides interventions, alors qu’elle devrait saisir des circonstances analogues de l’Union africaine pour taper fort sur la table, n’ont été des coups d’épée dans l’océan.
Oui. L’Union africaine est en train de passer des heures difficiles et déterminantes. Entre la continuité, avec la réélection de Jean Ping, et le changement, avec l’élection de Dlamini Zuma.
Par Le Potentiel



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Législatives 2011 : Le PPRD et l’UDPS en tête !

(La Prospérité 30/01/2012)

C’est finalement connu. Le PPRD s’impose comme la première force en terme de poids politique à l’Assemblée Nationale au regard de ses élus, soit 57 jusque-là, selon la publication des résultats provisoires partiels des législatives 2011. S’il n’arrive pas à rafler la majorité absolue, à lui seul, il aura néanmoins à composer avec d’autres partis pour former la majorité. L’UDPS d’Etienne Tshisekedi vient en seconde position avec 34 élus, suivi du PPPD 27 et du MSR 25. Le MLC avec 19 et le PALU 16, font un bond à reculons et se placent respectivement à la cinquième et sixième place. L’UNC de Kamerhe fait une entrée encourageante dans le trio de tête des partis de l’opposition à l’Assemblée nationale. Les formations politiques comme l’ARC et le CCU se consolident avec 14 et 5 contrairement à 2006. Avec cette configuration, il est à parier que les tractations pour sortir un Premier Ministre sont d’ores et déjà engagées pour que rien ne vienne tomber comme un cheveu dans la soupe et gâcher la fête. Dans l’entre-temps, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, voit son quinquennat s’égrener de plus d’un mois sans qu’il n’actionne la manette de commande. Par ailleurs, si ça et là l’on ingurgite des barils de bière pour célébrer la victoire, d’autres Députés devront attendre la décision de la Cour Suprême de Justice pour leurs actes de violence, de destruction méchante ou autres menaces et voies de fait à l’endroit des agents électoraux. Le Révérend Daniel Ngoy Mulunda l’a dit dans son mot à l’occasion de la publication des résultats provisoires du 26 janvier dernier que nous publions dans les lignes qui suivent. Mot du Président de la CENI à l’occasion de la publication des résultats provisoires du 26 janvier 2011 Nous voici, grâce à Dieu miséricordieux, arrivés à l’étape de la publication des résultats provisoires des élections législatives nationales du 28 novembre et ce, après plusieurs jours de suspension suite à la décision du Bureau de la CENI de procéder à une vérification dans les circonscriptions sujettes à réclamation. Pour faire face à ces réclamations, le Bureau de la CENI a pris certaines mesures pour améliorer le travail dans les CLCR, et assurer plus de transparence dans le traitement des données. Nous citons entre autres : -l’introduction des changements dans les équipes de travail et le relèvement de leurs fonctions dans les CLCR des agents qui se sont compromis ; -le renforcement de la discipline qui a conduit à la mise à la disposition de la justice une trentaine de membres des CLCR dont certains ont été condamnés à des peines de servitude pénale ; -le redressement des résultats en utilisant les plis des résultats ou du SEP comparés aux résultats déjà ouverts des plis CLCR. -le fait de s’assurer que les résultats sont annoncés et affichés aussitôt que la compilation est terminée, et que les PV des opérations sont signés par les témoins et les membres des CLCR. Pour procéder correctement à cette vérification, les membres du Bureau, accompagnés des experts de la CENI, se sont déployés dans toutes les provinces du pays avec comme objectif de contrôler les opérations effectuées dans la plupart des CLCR en tenant compte des nombreuses réclamations introduites par les candidats. C’est ainsi que dans certains CLCR, il a été procédé au comptage de certains plis dont la compilation avait été remise en cause. Les résultats publiés ce jour répondent aux normes et aux procédures de compilation et tiennent compte des renseignements obtenus après vérification de tous le cas de contestation introduits à la CENI par les candidats. Conformément à l’alinéa 2 de l’article 73 de la loi électorale, ceux des candidats qui auront encore d’éventuelles contestations devront désormais se référer à la Cour Suprême de Justice jouant le rôle de la Cour Constitutionnelle. S’agissant spécifiquement des dénonciations en rapport avec les procédures de compilation où nombre des candidats croient être délibérément victimes de manipulation par nos agents commis dans les centres locaux de compilation des résultats, la CENI, fait siennes toutes les préoccupations des acteurs politiques toutes tendances confondues. La CENI fait observer que l’Assemblée Nationale ne dispose que de 500 sièges à pouvoir et qu’il est normal que les contestations prennent de l’ampleur car sur 18.865 candidats enregistrés, 18.365 sont sensés perdre et sont donc à tort ou à raison des potentiels contestataires. J’en appelle à une éthique électorale congolaise qui devra amener les acteurs politiques à reconnaître avec fair-play les résultats issus des urnes. A ce jour, seuls deux candidats ont reconnu leur échec et promettent de s’améliorer lors des prochaines échéances. Il y a cependant lieu de souligner qu’au-delà la formation qui a pourtant été bien assurée par des formateurs qualifiés, les agents incriminés sont certes des agents CENI mais sont dans la plupart des cas des temporaires, recrutés parfois pour deux semaines et sur qui la CENI n’a malheureusement pas d’emprise ni sur le plan administratif ni sur le plan de la paie qui est assurée par le projet PNUD PACE. La CENI entend soumettre à la prochaine évaluation le mode de recrutement de cette catégorie d’agents jouant pourtant un rôle crucial mais sans lien contractuel solide. Toutefois, il y a à regretter que la plupart des corrupteurs se sont malheureusement recrutés parmi les 18.865 candidats à la Députation nationale. Je ne dis pas que tous les 18.865 candidats se sont compromis. Ce fléau de corruption mérite d’être combattu pour donner de chance à ceux qui ont réellement mérité la confiance du souverain primaire. C’est pour cette raison, comme dit ci-haut que la CENI n’a pas un seul instant hésité à déférer devant le parquet une trentaine d’agents soupçonnés de corruption ou compromis d’une manière ou d’une autre lors du processus de compilation. A l’occasion de la cérémonie d’au revoir, le 02 janvier 2012, de son Excellence Monsieur Richard ZINK, chef de mission de la Délégation de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo, j’avais également fait état de deux autres fléaux qui se sont développés en marge des élections du 28 novembre 2012 et qui, si on n’y prend pas garde, risquent de compromettre dangereusement la jeune démocratie que nous nous efforçons à consolider en RDC. Il s’agit du mensonge et de la violence électorale ici utilisés comme armes de compétition par les acteurs politiques congolais. Le silence observé dans tous les milieux politiques et diplomatiques et même religieux des actes de violences provoqués par les acteurs politiques, qui ont émaillé les élections couplées du 28 novembre 2011, inquiète tout observateur épris de justice. Tirant les conséquences de ces actes de violences perpétrés contre nos installations ou nos agents par les candidats ou leurs militants et tenant compte des cas avérés de substitution des résultats de certains candidats dans les CLCR, le Bureau de la CENI a décidé de se réserver de proclamer ce jour les résultats provisoires et de proposer à la Cour Suprême de Justice l’annulation des élections législatives des circonscriptions suivantes : - KIRI dans la Province de Bandundu ; - IKELA dans la Province de l’Equateur ; - PUNIA dans la Province du Maniema ; - MASISI dans la province du Nord-Kivu ; - KOLE et LOMELA dans la province du Kasaï – Oriental ; - DEMBA dans la Province du Kasaï – Occidental ; Dans le même ordre d’idées, le Bureau de la CENI a décidé de déférer devant la Cour Suprême de Justice les candidats ayant proféré des menaces ou posé des actes de violence à l’endroit des agents électoraux, ou encore ceux ayant commis des actes de destruction et autres voies de fait sur les installations de la CENI. Il s’agit des candidats dont les noms suivent : 1. NGANDU KATUMBA Alphonse et BIAYI MUTOKE : pour coups et blessures, injures publiques et menace de mort contre les agents électoraux le jour du scrutin et pendant toute la période de traitement des résultats dans la circonscription de Ngandajika ; 2. SESANGA HIPUNGU DJA KASENG KAPITU Delly : pour pillage et violence provoqués par lui et ses partisans dans des bureaux de vote, destruction des documents et matériels électoraux le jour du vote et pour destruction des installations de télécommunication (V-SAT) de l’antenne locale de la CENI dans la circonscription de Luiza ; 3. BEYA wa Kabenga JEAN pour des actes irréguliers constatés par le PV de l’OPJ de la police nationale congolaise de Dibaya ; 4. BAMANY MOBELY Séverin : pour incidents et violences provoqués par lui et ses partisans dans certains BVD de la circonscription de Yumbi ; 5. LIKINDA BOLOM’ELENGE Fidèle : pour violences provoquées par lui et ses partisans dans les bureaux de vote, destruction des documents et matériels électoraux le jour du vote et blessures volontaires contre le chef d’antenne locale de la CENI dans la circonscription d’IKELA ; 6. GAPE MONOKO : pour incitation à la haine et menaces avec usage d’armes à feu dans la circonscription, de Kungu 7. BOSEKOTA MBANA Félix : pour pillage et violence provoqués par lui et ses partisans dans des bureaux de vote, et au CLCR dans la circonscription de Boende ; 8. BAENDE ETAFE ELIKO Jean-Claude : pour violences provoquées par lui et ses partisans dans des bureaux de vote, dans les circonscriptions de MBANDAKA, MAKANZA et Bikoro ; 9.KALOMBO TSHIKENKE, LUKONO SOWA, KAMBA TSHISHIMBI, MULAMBA MUSHAME et MUJIANI Ibrahim pour avoir perpétré des violences dans la circonscription de Demba spécialement à Bena Leka en molestant publiquement madame NGALULA KALALA ,candidate de son état ; 10. NKISHI KAZADI Dieudonné : pour avoir été à l’origine des violences, des menaces et des actes de pillage des BVD et matériels électoraux. Pour ces candidats même si pour certains, ils sont élus, la CENI se réserve de les proclamer élus et s’en remet à la justice jusqu’à ce qu’un jugement soit rendu en vue de leur validation ou invalidation et pour toutes autres poursuites appropriées. La publication des résultats provisoires de ce jour concerna 156 CLCR. Pour les CLCR KONGOLO et POPOKABAKA, la publication interviendra après vérification. Pour MBUJI MAYI, la publication interviendra ultérieurement au même moment que celle des CLCR de Kinshasa I, Kinshasa III et Kinshasa IV. La CENI, quant à elle, se consacrera aux préparatifs de l’évaluation globale de la première étape du processus électoral au cours de la deuxième quinzaine du mois de février 2012 lors d’un séminaire –atelier réunissant autour des membres du bureau, les cadres de la CENI et les experts de l’assistance électorale internationale à savoir : Monusco, PNUD/PACE, IFES, NDI, ECF/SADC et autres membres du comité de partenariat. En attendant la prise en compte des conclusions et recommandations issues de cette session d’évaluation pour la suite du processus, le bureau de la CENI annonce ce jour le report à une date ultérieure du début de l’opération de réception et traitement des candidatures à la députation provinciale, initialement prévue pour le 23 janvier 2012. Un calendrier électoral révisé sera publié après la session d’évaluation du processus. A présent, je vais passer à la lecture du procès-verbal et de la décision portant publication des résultats provisoires des élections législatives du 28 novembre 2011. Que vive la démocratie dans notre pays !
La Pros.

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